Un fermier avance lentement le long du fleuve pour rentrer à la maison.

Il voit filer un canot à 30 km/h avec 2 marins terrifiés qui s'accrochent au rebord, et un démon à forme humaine qui pagaie comme un déchaîné, un sourire démoniaque aux lèvres.

Il parle à son cheval, imperturbable:



« Hé! blanchette! Tu vois filer les 3 hommes sur leur canot! Ils filent comme le vent! Mange l'avoine que je donne, et tu vas courir aussi rapidement! »

Pedro	« Je suiiiiiiiiiiiiiiiiis malade! »
	« Hooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooom! »
Sancho	« Je promets d'arrêter de manger des gâteaux si je peux so-ortir d'ici! »

Depuis des heures, Étienne est en trance. Il espère arriver à Tortina avant le bateau, ou au moins que quelque chose retarde Gomez pour qu'il puisse rattraper le Prince...

Le Périple d'Étienne Rougeau
Profitant du vent dans sa voile, le bateau prend de la vitesse ...

dimanche 18 septembre 1466 , 13:00

Le Périple d'Étienne Rougeau


Étienne arrive à Tortina, petite ville qui doit compter 1 000 à 2 000 habitants environs

Depuis des heures, Étienne a l'impression de voir le bateau au loin. Il semble le semer.

En arrivant en ville, il pense demander si on peut lui louer ou vendre des chevaux rapides, ou un char à 3 personnes pour rattraper le bateau par la route. Je ne suis pas maître de ces moyens de transport...

Pedro	« Étienne, je reste içi. Je ne suis pas fait pour des canots! »
	« J'ai un secret à vous avouer... »
Sancho	« Un sesecret ? J'adore les secrets! »

« Le jeune garçon qui a été enlevé est le fils du Roya, qui vivait incognito comme apprenti dédicat cartographe au temple de Zebreira. Vous vous rappelez les rumeurs dont vous m'avez fait part! Maintenant, choississez un cheval. Je paie! »

Après le départ de ses amis, Étienne s'isole un instant. Après des achats, il allume 5 bougies de couleur et/ou statuettes et prie les 5 Dieux.

« Père, que la justice soit! Aide-moi à faire triompher l'ordre des choses! L'Héritier doit survivre! »
« Mère, que la rivière déborde des fruits de la moisson et bloque le passage des traîtres! »
« Fils, qui m'a tant aidé, permet-moi de maîtriser un moyen plus rapide de traquer mes ennemis! »
« Fille, que l'homme sur un nuage puisse voguer dans le ciel, le longs des flots célestes et de sa présence émerveiller ses semblables! ma tentative de poésie lyrique pour avoir un ballon... »
« Bâtard, que la malchance frappe mes ennemis et l'inattendu ton serviteur. Que la lune qui se lève soit rouge et qu'avant l'aube le fleuve voit l'homme combattre l'homme pour la gloire d'Ibra! un poème épique? Je ne suis pas Homère, moi! »

Enfin, il se met 5 brassards (noir, vert, rouge, bleu et blanc et blanc) aux bras et attend un miracle...

dimanche 18 septembre 1466 , 13:30
Tiré de sa prière par le hennissement d'un cheval impatient, Étienne se dirigea vers l'écurie de louage.
Il lui fallait des montures.
Des rapides.

Étienne choisi le meilleur cheval, le plus rapide avec, il espère, l'aide du Fils. Puis il vend son rabaska à perte 2 royales.


il choisi un cheval intelligent, rapide et patient envers un cavalier non expérimenté, que le maquignon sous-estimait. Ses amis sont aussi très lestes!

Rapidement, il fonce sur la route de la Capitale. Son cheval file comme le vent!

A la prochaine ville de Logrono, il voit le bateau au quai.

« Où sont les passé les voyageurs qui étaient dans ce bateau ? »



« Ils ont rejoint d'autres types qui les attendaient avec des chevaux. Il y a avait un jeune homme qui semblait rétif à chevaucher avec eux! Ils sont partis vers le nord! »

le Petit Prince a été débarqué et emmené par voie de terre... Pas vers la capitale ? Les barbares du Nord se sont-ils alliés aux séparatistes ?

Étienne, avant de partir seul, demande à ses amis:

« De grâce, pour le bien du royaume, Sancho et Pedro, allez à la capitale et demandez à parler aux proches du Roya, leur disant que "Eduardo Ramires" a été enlevé ce samedi à Zebreira, et que vous soupçonnez Gomez du forfait. Je vole au secours du Prince au nord; chez les barbares ? Prenez 25 royales chacun pour la nourriture des chevaux et vos frais. Si le Prince est sauvé, le Roya décuplera sûrement cette somme!

Prenez cette broche, elle lui appartenait. Je l'ai... heu... empruntée dans sa chambre. Mais ses condisciples jaloux avaient raflé d'autres effets personnels auparavant. J'espère que vous vous ferez reconnaître ainsi, et pas par les conspirateurs. C'est une mission de confiance, la Nation et les 5 Dieux comptent sur vous!

Je vous laisse! Si vous voyez un autre garçon nommé Estéban plus tard, aidez-le en mon honneur! On se reverra peut-être à la capitale, qui sait ? »

Pistage (Suivre des traces. Un personnage peut suivre les traces d'une autre créature, en réalisant un jet de Sagesse (Survie) lorsque le MD le demande.)

Étienne traverse les terres du nord tel un éclair. Il remarque tout détail plus permettant de pister ses ennemis. Il prend un minimum de temps pour reposer sa monture- il a dépassé depuis longtemps la limite de son endurance, mais Étienne n'en a cure- le fils veille sur lui...

Les ravisseurs prennent des précautions de base, mais ces ruses sont vite éventées par le rôdeur expérimenté. Il sent qu'il se rapproche d'eux alors qu'il s'approche de la limite septentrionale des terres d'Ibra...

La nuit tombe avant qu'Étienne ne soit arrivé à la frontière.
Manifestement les ravisseurs ont coupé au plus court pour rejoindre Jokona ..

Étienne prie le Bâtard!

Maître de la Sorcellerie! Je t'en conjure! Cet enfant serait nommé Bâtard par son grand frère! Il faut le protéger! Donne-moi le pouvoir de confondre le jour et la nuit ou sinon, donne ce pouvoir à mon cheval! Je suis prêt à accepter ton prix, quel qu'il soit!

Et Étienne met sur son bras gauche un brassard blanc représentant le bâtard, et continue de galoper...

Étienne lance son cheval au galop, dans le crépuscule, à travers les collines boisées.

La lune se dévoile et offre de brefs instants de clarté.

Mais la traque risque d'être longue.
Les fuyards ne sont pas visibles.
Le cheval arrive au bout de ses forces.

« Qui veut aller loin, ménage sa monture. »
Ce vieil adage n'a jamais eu autant de pertinence.
Si Étienne veut pouvoir utiliser son cheval autrement qu'en dîner les jours prochains, il faut s'arrêter.

D'ailleurs, « dîner » aussi, serait utile voire nécessaire pour Étienne autant que pour son cheval.