« Donc on fonce mais en faisant un détour. »
Jean dans son rôle d'éclaireur, avisa un itinéraire "improbable" pour éviter une éventuelle embuscade mais néanmoins rapide pour ne pas perdre de temps.

Délaissant l’axe principal de la cité pour privilégier une artère secondaire, le groupe s’avança vers le temple, imposant, centre de l’immense caverne dans laquelle les aventuriers évoluaient.

Qui avait pu vivre ainsi terré ? Qui avait pu bâtir une telle cité ? Pourquoi ? De telles questions resteraient peut-être sans réponses.

Pour autant que les aventuriers puissent en voir, le temple semblait construit sur une base carrée de cent vingt mètres de côté, élevé sur quatre niveaux dont chacun pouvait faire la hauteur des maisons qu’ils longeaient. Au sommet se trouvait une sorte d’abri, de temple principal. De là-haut, on pouvait certainement dominer la cité.
A la base du temple, une entrée surélevée de quelques marches permettait de pénétrer à l’intérieur du sanctuaire. En tenant compte des symétries observables, les aventuriers pouvaient se douter que d’autres entrées sur les autres faces du temple devaient permettre l’accès à l’intérieur.

Alors que les aventuriers progressaient rapidement vers leur but, un mouvement d’air brutal, une onde de choc en provenance du temple et se propageant dans la caverne, parcourut les rues, provoquant l’effondrement des murs les plus fragiles.
Puis, l’Aspiration. L’air sembla aspiré vers le temple, provoquant une légère suffocation. Heureusement, elle ne dura pas.
En quelques secondes, l’air redevint normal. Les animaux montraient leur nervosité – ou leur peur ? - par des grognements. Jamais ils n'avaient vécu cela.
Aussi soudainement survenu que disparu, ces phénomènes étranges semblaient pour l'instant inexplicables.

Le temple

« Ils ont ouvert le portail » lâchât sinistrement le rôdeur.

« On fonce le fermer avant que tout l'enfer ne se soit déversé ici ou on prend la fuite si on le peut encore... »

« Donc on fonce. »
Jean sort quelques fioles et propose :
« Il est temps d'utiliser tout ce qui peut l'être, j'ai une Potion d'invisibilité (1min/niv*), une potions restauration partiel (1min/niv), deux potions de soin (1d8+1), une potion protégeant des forces du mal (1min/niv), une boule d'enchevêtrement et une fiole d'argent alchimique** »

« ça ne dure pas très longtemps mais si ça peut nous éviter de mourir... »



*J'ai la flemme de chercher, les fioles on prend juste le niveau de sort?
**Application : Une action complexe. Ensuite, l’arme considérée, ou 50 munitions, gagnent la propriété « argent » pendant 10 minutes.

Jean donna sa fiole d'invisibilité a Clostriana et reprit son rôle d'éclaireur.

« On va passer sur la gauche et on verra bien. »

Jean contourne donc la pyramide pour passer la l'entrée ouest (2).

Les aventuriers s'avancèrent rapidement du côté Ouest du temple, délaissant les grands escaliers monumentaux s'élevant jusqu'au sommet.
L'escalier permettant de rejoindre la porte Ouest au pied du temple ne faisait que trois mètres de large. De chaque côté, une statue d'un animal à mi-chemin entre le serpent et l'oiseau défiait quiconque de pénétrer en ces lieux. Six mètres après l'escalier, une porte d'un mètre et demi de large permettait de s'introduire dans le temple.

Pour l'instant, les aventuriers n'avaient vu quiconque. Le silence n'était brisé que par leurs pas précipités. Pourtant, maintenant qu'ils étaient proches, la faible luminosité de torches trahissait la présence des humains-démons à l'intérieur. Pour sûr, ils approchaient du but.
Le temple

Voyant les lueurs, Jean indique aux autres qu'il va tenter de voir ce qui se passe à l’intérieur.

Se glissant tel un chat tout ses sens en alerte, il avance aussi discrètement que possible vers l'entrée.

Longeant la pyramide, Jean se glissa accroupis afin que le haut de sa tête ou de ses armes ne dépassent pas les rebords situés sur les côtés de l'escalier.
Se risquant à jeter rapidement un coup d'oeil à l'intérieur, il vit une enfilade de salles éclairées par magie, et surtout un homme habillé comme un mage observant l'entrée de loin.

Le temple

Eryn se prépara au combat.
« On a un client... »

Effectivement Jean fit signe à ses comparses qu'il y avait un type en vue.
Il prit son arc incitant Runica à faire de même et à venir le rejoindre.
Une fois celle-ci à ses côtés, il prit une inspiration et roula de l'autre coté de l'entrée (en D46) pour décocher un tir en même temps que sa comparse.

Runica suivait son compagnon le plus discrètement possible. Quand il lui fit signe de s'arrêter elle encocha une flèche et se tint prête.

Quand Jean se lança dans sa roulade la rôdeuse se pencha et décocha ses tirs.

Voyant Jean sortir son arc, Clostriana but alors la potion d'invisibilité avant de s'avancer pour pouvoir couvrir ses amis, sortant sa baguette noire.

Les flèches de Jean et Runica, précises, volèrent jusqu’à leur cible, qui... disparut. L’illusion s’effaça, laissant un vide visuel cruel.

Une voix s’éleva des tréfonds du temple : « Abandonnez, pauvres fous, et sauvez votre vie tant que vous le pouvez encore. Notre Grand Maître ouvre le portail, nos régiments déferleront sous peu sur ce monde qui nous appartient ! »
Runica pesta : Il s'agissait de la voix de Winsilbur, qui restait toujours leur adversaire principal, protégeant ainsi celui qui lançait l'invocation.
Retranchés dans le temple, l’ennemi n’avait qu’à attendre les aventuriers : Le temps jouait pour lui.

Le temple

Pour toute réponse, Jean tira une longue note puissante de son cor de chasse, histoire de leur rappeler qui était les chasseurs.

« Votre portail n'est pas encore ouvert et nous avons tout notre temps. Il nous suffi d'attendre que vos pitoyables tours de magie s'estompent. »

Tout en disant cela, Jean essaya de percevoir d'où pouvait venir la prochaine entourloupe.

Putain... forcément...

Runica pesta mais se mit très rapidement à essayer de repérer les environs pour essayer de voir sa cible ou les éventuels coups fourrés qu'ils avaient préparés.

« Ce n'est pas en restant sur place qu'on avancera ! »

Eryn avança, son arme et son bouclier en avant prête à tout pour en finir.

Un visage apparut prestement au côté de la porte du fond, et en simple réponse aux provocations de Jean, désigna d’une baguette un point situé après l’escalier. Une minuscule boule rouge s’y projeta, et y explosa dans un bruit sourd. Une tempête de feu recouvrit tous les compagnons, leur infligeant des brûlures sévères.

Une fois cela fait, le visage disparut derrière le montant de la porte, inaccessible aux flèches des rôdeurs.

Le temple

Jean qui se croyait à l’abri fut surpris par l'attaque magique qui lui roussi le poil.
Décidant qu'il n'était plus temps d’atermoyer, il poussa un rugissement de guerre et charge.