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Kathleen avait une opinion mitigée sur la proposition de Lellyth.
« - Ce type d´emprise mentale est sujet aux échecs, il me semble, non ? Pour peu que vous tombiez sur un esprit résistant, tels que certains d´entre nous... ce serait le plus rapide moyen de nous révéler à lui. Si vous choisissez cette option, attendons nous donc à devoir intervenir rapidement en cas d´échec.
Ceci dit, imposer votre volonté à un autre, si c´est pour lui éviter de se faire tuer, ne chamboule pas l´éthique. Si c´est pour lui... éviter... »...d´autres... hem...
L'élémentale n'acheva pas sa phrase, et alla se poster contre le mur, près de Travik.
Lellyth grogna en réponse à Kathleen et Travik:
« Oui, bien sur que ça peut échouer mais il sera toujours temps d´intervenir si besoin est...
Et peut-être que ça ne servira à rien, peut-être pas mais ça nous donnera une bonne heure pour disparaitre et remettre les choses en place. »
Hésitante, elle demanda:
« Pourriez-vous éviter d´en parler à Catherine? Elle ignore que nous sommes capable de ce genre de choses et... Enfin, je ne voudrais pas qu´il lui prenne l´idée d´essayer... Surtout avec vous savez qui... »
Une dominatrice... intéressant.
Silencieuse jusqu'alors, Sélénée apporta son avis sur la question.
« Je comprends vos réticences, cela restera entre nous, je vous le promets. Pour revenir à la question, je doute également de l´utilité ou de l´éthique de la chose mais au point où nous en sommes... Faites donc, seulement et seulement si vous estimez que ces domestiques en savent plus que leur indique leur fonction. Au pire des cas, j´ai... nous avons je veux dire, nombre de moyens de persuasions non-létaux à notre disposition. Cela dit faites vite, car plus vite nous aurions quitté les lieux, mieux je me porterai. »
Une série de signes cabalistiques renouvela le voile invisible avant que la magicienne, à l'instar de Kathleen, s’adossa contre un mur à son tour, prête à intervenir en cas de dérapage. Entre autre, elle avait également remarqué la fébrilité évidente dont faisait montre le transmuteur ; Angoisse de cambrioleur qui n'aimait pas rester sur les lieux de son forfait une fois ce dernier commis ou bien réaction instinctive face à des femmes pouvant plier les volontés à leur gré ? Mystère.
Les deux hommes entrèrent en tenue de travail, deux balais un sceau et une petite pelle à la main, et entreprirent de nettoyer le sol de la pièce.
En même temps, ils discutaient, leur conversation portant longuement sur une nouvelle aide cuisinière qui leur paraissait bonne, avant de parler d'autres choses diverses et inintéressantes. Le groupe, caché du son et de la vue par les pouvoirs de Sélénée, n'avait pas encore été remarqué.
Après avoir écouté un extrait de conversation issue d'entre les murs, un sourire moqueur venait de poindre sur le visage de Sélénée.
« Cela vaut-il vraiment le coup ? A vous de juger Lellyth. Souhaitez-vous en savoir plus sur la nouvelle aide cuisinière ou bien connaitre le responsable du choix des couleurs de la vaisselle dans ce manoir ? Je ne vous cache pas que le second cas m’intéresserai.
Après nous pouvons toujours sortir, ça reste une autre possibilité. Simple, mais possible. »
Lellyth jeta un regard noir à Sélénée alors que la petite blague ne faisait pas mouche, et c'est au bout de quelques secondes et respirations qu'elle articula un mot:
« Sortons... »
Et après on dit que je n´ai pas le sens de l´humour... Enfin soit, sortons.
Laissant un soupir parler pour elle, Sélénée se remémora la position "enregistrée" et téléporta le groupe à l'extérieur du manoir. Les domestiques en moins, bien sur.
Vu l'ambiance générale, Travik fit preuve d'une étonnante retenue et évita de balancer un « Je vous l´avais dit ! » qui le démangeait et se concentra plutôt pour se préparer à la désagréable téléportation. Une fois à l'extérieur, il inspira à plein poumons, comme simplement heureux d'être encore en vie, puis s'adressa à ses compagnons :
« On a tout ce qu´on veut là non ? On retourne à l´auberge maintenant ? En espérant que la pêche a été bonne pour les autres. »
Apparemment, la perspective de retourner manger et boire l'attirait particulièrement.
ninja ! mais là, ça passera pas comme ça !
Kathleen acquiesça, précisant :
« - Moi, la cuisine m´intéresse... descendons la chercher. La porte de service (pour les livraisons) ne doit pas en être loin. Nous sortirons tranquillement par là : qu´elle s´ouvre bizarrement à ce stade de notre mission n´est plus un problème. Et, hors des échanges entre cuisinières et porteurs de vaisselle, je souhaiterai estimer pour combien de personnes préparent-ils à manger... des fois qu´ils aient une commande pour un ou deux drakiens du même appétit que certains des nôtres... ça sera facile à repérer. »
?!?
« Je vais retourner à l´auberge pour ma part... Peut-être les autres sont-ils revenus et de toute façon, vous n´avez pas besoin de moi ici. »
Lellyth jeta un dernier coup d’œil vers la maison et s'éloigna tranquillement.
Voilà pour le 2 bis (Manoir)
Et pour le 2 ? je crois que ta sauvegarde s'arrête quand Catherine rencontre les dames Von Rümben et de Percholle :
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Catherine haussa les épaules:
« C´est le prénom que tu t´es choisi, non? Moi, ça ne me dérange pas. »
Souriante, elle attrapa alors le bras du jeune homme et indiqua à Carl:
« Nous vous suivons, moi et Cheval. »
Tout en servant la mignonne King(et lui aussi en passant), Carl eut une moue désabusée et un petit geste de la main qui fit vrai courant d'air :
« - Oh, j´voulais pas dire ça... oubliez, hein ?... apparemment j´chuis pas doué pour les noms propres. L´Evelyn est de Percholle, loin à l´est... et vous, Catherine, "votre Pärchol" c´est à l´est aussi ? Enfin.. de toute façon, j´ai promis à ces dames de vous prése... de vous mener vers elles, pour que vous vous présentiez -vous-mêmes-. »
(Comme ça, ça m´évitera de rigoler au Cheval du chevalier... j´espère...)
D'ailleurs les sus-dites s'étaient d'elles-mêmes approchées... pour les assister dans leur razzia du buffet ?
Que tu t´es choisi... Ghi hiii hiii... Tu devrais lui dire qui te l´as trouvé mon bonhomme... Enfin, ce dont tu te souviens... Je suis sûr qu´elle comprendra... Après tout, jusqu´ici elle t´a compris... Gnnn...
Alors qu'au début Sa voix était emprunte de cynisme, Il se rendit compte petit à petit que ce dont il rigolait pouvait peut-être être vrai. Cette angoisse était perceptible dans sa dernière phrase. Et si c'était vrai ? Si elle était une nouvelle... Elle ? Mieux que Elle, car celle-ci était aussi un monstre et comprendrai, en plus d'accepter. Il se mit à frémir.
Cheval se plaça à côté de Catherine, heureux qu'elle s'occupe pour lui de parler avec Carl. Le monde extérieur était encore plus troublant que son monde intérieur. Lui aussi frémissait légèrement. Une fois près des autres demoiselles de cours, il resta en retrait, un sourire le plus franc possible sur son visage devenu très blanc.
Profitant de l'aubaine pour ne pas abandonner sa position stratégique près des réserves (les verres étaient de capacité fort réduite), Carl botta donc en touche, non sans élégance, s'inclinant courtoisement :
« Ces charmantes Dame Anna von Rümben et Dame Evelyne de ...euh Percholle ?... viennent nous souhaiter bienvenue... je vous laisse vous présenter... »
Catherine fit donc une révérence devant les deux femmes, appliquant à la lettre les leçons de Lellyth avant de se pendre de nouveau au bras de Cheval:
« Je me nomme Catherine et voici mon fiancé, Cheval, l´écuyer de Pavus... Pardon, du chevalier de Mécherne.
Carl nous a dit que vous veniez de Perchol? C´est assez drôle, ma tante est originaire d´un endroit appelé Parchöl qui se situe aussi dans les terres de l´est. Si ça se trouve, c´est le même endroit. »
Les deux femmes s'inclinèrent moins bas, et Anna la rousse commença la parole.
« Je suis charmée. Oui, ma chère Evelyn vient bien de Perchol, à l'Est. »
« Mais je doute qu´il s´agisse du même endroit », ajouta la concernée. « Le contraire poserait trop de problèmes et de questionnements. »
Reprise de la baronne : « Notamment vos raisons d'être ici, et ce serait ridicule de gâcher cette journée par des accusations, évidemment fausses.
Il doit donc s'agir de lieux différents, et ce n'est aucunement lié à l'accent d'Evelyn. »
Laquelle Evelyn se tourna finalement vers Cheval. « Écuyer ? Vous êtes donc fils de noble ? »
« Accusation? »
Catherine prit un air effaré avant de demander:
« Je ne comprends pas... Y aurait-il un problème du coté de chez vous? Craignez-vous que quelqu´un ne vous cause des ennuis ici?
Ahem, pardonnez ma curiosité... »
« Ah, non, non. Justement. Si Parchöl et Perchol s'avéraient être le même endroit, il y aurait un problème de logique. Résolvons-le facilement. Ces deux lieux ne sont pas confondus. » Anna rit un peu, souriant agréablement, et posant sa main sur le bras de Catherine pour la rassurer.
Fils de noble... Hah ! Mignonne... Tu devrais être à genoux devant ton maître. Laisse-les moi petit, sinon tu vas encore dire des bêtises. Alors que je ferai très bien le seigneur de ces gueuses.
« Heu.. Je... J´ai... Été recueilli. »
Le garçon jeta un regard affolé aux autres. Etre mis ainsi en avant le rendait nerveux, et chez lui une trop grande nervosité créait des problèmes.
Peut-être qu'Il fallait vraiment lui laisser la parole...
Ouaip... Commen ça je dirai à la blonde pourquoi tu t´appelles Cheval... Sauf si tu n´qs pas confiance en elle, bien sûr.
Le garçon blêmit.
Catherine, tout sourire, se colla un peu au jeune homme qui l'accompagnait et demanda:
« Ce n´est surement qu´une coïncidence, dame Evelyne. Comment est Percholle? Est-ce une grande ville? »
Laissant libre court à sa curiosité, elle continua:
« Que faites-vous de beau à Kolanne, mesdames? Ce n´est pas une grande ville mais... Peut-être y a t il des choses intéressantes à y faire dont on ne m´aurait pas parlé? »
C'est bon ?
Et tu peux nous refiler un squelette type de feuille de personnage ? On la reconstruit dans le chapitre "La galerie des héros" ?)
pî si tu peux retrouver la feuille d'origine de Syrena... ça me simplifierait la vie...