L'océan défilait à pleine vitesse sous les yeux de Vitam et en moins d'une heure, elle vit apparaître les cotes du Japon. Continuant sur sa lancée, elle trouva rapidement la zone qu'elle avait à fouiller...

C'est tellement calme comparé aux States et à ses cieux...

Uniquement par simple curiosité, Vitam leva un instant la tête pour voir si le vaisseau était également visible depuis le Japon. Une fois arrivé à la zone montrée par "Comm'" , elle avait ralentit considérablement sa vitesse de vol de sorte à chercher Kaido du regard, puisque le samouraï ambulant ne faisait jamais dans la discrétion et devrait donc être facile à retrouver... Tout comme le cadavre frais du dénommé Justice s'il était encore gisant.
La fantôme n'employa aucun artifice pour le moment ; Ne croyant pas du tout à la théorie anxiogène de Luminous Girl elle n'avait aucune raison de s'inquiéter, au point d'en appeler le recherché de vive voix !

« Kaido ? Kaido ? Tu te caches où mon petit concentré de bonne humeur préféré ? »
Le connaissant, il est surement en train de méditer au sommet d'une montagne ou une connerie du genre...

Vitam activa son invisibilité (seule précaution qu'elle prit, et encore uniquement dans l'optique de ne pas effrayer d'éventuels locaux) et appliqua sa réflexion jusqu'au bout : Sommet, appeler, rechercher, puis renouveler l'opération ailleurs étant donné que le Mont Koya est un endroit immensément montagneux.

Mais ça, la revenante ne le savait pas.

Jeter de dés au cas où: Magus lance 2d10 et obtient 11 (5, 6)

Dans un futur proche. Ou pas. Tout dépend de votre conception du temps.

Ujio sentait la pluie dans ses vieilles articulations. La saison était propice aux pluies soudaines et violentes aussi avait-il pris le temps de fermer les volets avant d'aller s'occuper de ses petits enfants. Il les gardait pendant que sa fille allait travailler et c'était ce qui l'aidait à tenir jour après jour depuis la disparition de sa femme. Mais il était tard et ils devaient dormir. Mais d'abord une histoire... Et comme d'habitude, ils réclamaient celle de l'Esprit de la Montagne:

« Oh, c'était une journée pluvieuse, comme aujourd'hui... J'avais votre age à peu près, quand je suis allé me promener dans les montagnes, pour m'occuper de la tombe de mes grands-parents. Et c'est là que je l'ai entendu. Une voix de femme, qui appelait sans cesse le même prénom...

Kaïdo... Kaïdo... Kaïdo...

J'avais entendu les histoires que les anciens du village racontaient, que c'était une jeune femme qui avait perdu la vie après la mort de son amant, qu'elle s'était jeté dans un précipice et que depuis elle hantait la montagne, à la recherche d'âmes innocentes... »

-------------------------

De nos jours

Vitam parcourait la montagne en appelant par-ci par là, Kaïdo, Kaïdo... Mais pas de réponse. Tout au plus effraya-t'elle quelques créatures des bois, s'efforçant de rester à l'abri de la pluie diluvienne qui tombait. Rien... Il ne lui restait plus beaucoup de terrains à parcourir. Quelques hectares de forêts et toujours rien. Des rochers et encore rien.

Restait un vieux cimetière et... Le sol paraissait bien rouge vu d'en haut. Ce qui n'était pas normal du tout...

Intriguée par tant de rouge, étant donné que les cimetières se parent généralement de coloris moins criards et que les esprits furieux ne courent normalement pas ces rues consacrées au deuil (elle en connaissait un rayon là-dessus), Vitam s'approcha de cet inhabituel spectre... de couleurs.

En tout cas pour une "Américaine". Peut-être ne s'agissait-il que d'un grand parterre de fleurs d'Higanbana après tout.

Elle s'approcha et se retrouva bloqué à une dizaine de mètres du sol. Elle ne pouvait pas approcher plus, quelque chose la bloquant. Ce cimetière était-il protégé contre les esprits?

Cela valait ce que ça valait mais selon la théorie des habitants du quartier de Little Tokyo, il était dit que l'on employait souvent des sortes de cordes, de papiers ou de talismans dont Vitam avait oublié le nom, qui sont sensés servir à capturer/attirer/repousser les esprits. N'ayant jamais ressenti un tel effet en ce promenant dans cet endroit, nul doute que tout ce fatras devait servir à piéger du touriste en quête d'exotisme avant tout mais... peut-être y avait-il un fond de vérité ?

A moins que la fantôme se retrouvait être en train de célébrer malgré elle la journée mondiale du champ répulsif, ce qui était une hypothèse tout aussi plausible au vu de sa journée.

Cimetière oblige, Vitam se sentit obligée de regarder avant de forcer, recherchant soit un temple à la japonaise (Shintoïste ou Bouddhiste donc, sauf que la revenante s’intéressait autant aux termes religieux qu'aux aliments allégés) capable de rendre réelle les rumeurs entendues, soit en recherchant un "collègue" qui pourrait la renseigner en se servant de sa capacité à voir ses congénères décédés. Ce qui ne devrait pas être difficile étant donné le lieu.

Sans doute parce que le lieu était protégé, Vitam ne croisa aucun de ses congénères. Mais en cherchant bien, elle trouva néanmoins quelque chose: un jeune garçon qui se rendait au cimetière.

Posséder le gamin, invoquer des esprits de l'autre côté de la barrière, faire pleuvoir le feu spectral de la destruction... Peut-être que nombres de solutions évidentes s'offraient à Vitam pour profan... pénétrer dans le cimetière, toutes aussi destructrices les unes que les autres, mais toutes étaient pourvues du même inconvénient : Elles étaient d'un cliché ! Un fantôme de son rang se devait d'éviter ces solutions de facilité !
Sans compter sur le fait que la revenante désirait seulement savoir de quoi était composé tout ce rouge et non se taper une visite entière du cimetière, donc l'enfant pourrait la renseigner. Mieux encore, peut-être pourrait-il carrément aller voir à sa place !

Encore fallait-il qu'il regarde dans cette direction car des décennies à côtoyer les humains lui avait apprit à quel point ceux-ci peuvent parfois se montrer distrait envers le monde qui les entoure. Qu'à cela ne tienne, Vitam était très douée pour inciter les gens à faire ce qu'elle désirait (même sans pouvoir de suggestion). Alors que la spectre volait discrètement à la suite du petit, elle modifia son apparence de sorte à "remplacer" sa tenue urbaine par un Yukata très coloré pourvu de motifs floraux, resserré à la taille par un obi uni de couleur orange. Puis elle remonta également ses cheveux en chignon afin de parfaire sa transformation en parfait stéréotype de la femme japonaise, si ce n'est qu'elle était toujours pieds nus à cause de son non-penchant envers les chaussures, tout comme son teint de peau inhabituel ou bien ses mèches aux différentes nuances de verts pourraient la trahir sur son appartenance au monde des esprits. Ce qui démontrait clairement que Vitam avait réalisé ces changements cosmétiques plus pour s'amuser ou attirer l'attention que pour réellement dissimuler ce qu'elle était réellement.

La suite le prouva.

En effet, une fois arrivé à la lisière de la "frontière" à force de suivre le gamin, Vitam se réfugia sous l'ombre d'un bel arbre pour enfin dissiper son voile d'invisibilité, situé qu'à quelques mètres seulement derrière le petit qui devait continuer à marcher tranquillement vers les tombes. Assise au pied de l'imposant végétal tout comme le ferait une personne ordinaire, elle observa sereinement l'horizon du cimetière en coupant court au silence en déclarant ces quelques mots :

« Ces fleurs sont magnifiques, vous ne trouvez pas ? »

Car rien de mieux que d'initier la conversation avec une question vague pour compléter son poncif asiatique. A sa décharge, tout ce qu'elle pensait connaitre de la culture nipponne tenait d'un Kaido très peu loquace sur ses origines, du quartier japonais de LA plutôt taillé pour les touristes, et des mangas aux références... qui sont ce qu'elles sont. Ouaip... l'esprit s'en était pas trop mal tirée pour le coup, le résultat aurait pu être bien pire !

« Nani? »

Le jeune garçon parut surpris et terrifié par l'apparition avant d'ajouter, dans un anglais hésitant:

« C'est étrange de croiser un fantôme... Qui parle anglais, en plus.

Vous êtes venue m'emmener au Yomi? »

De jeune garçon il passe à jeune homme dans le post suivant, alors j'ai affaire à un enfant, un ado, ou à un jeune adulte ?

Le Yomi ? Certainement le royaume des morts local au vu du contexte de la phrase.

« Non non pas du tout, ce n'est pas tellement mon truc de faucher des vies. J'avais tout simplement envie de m'arrêter après avoir traversé l'océan, les étoiles... la routine. Et puis, quel meilleur lieu qu'un cimetière pour qu'une morte comme moi puisse se reposer ? »

Sans doute la revenante avait-elle une définition étrange d'un quotidien ennuyant à force de côtoyer davantage de supers que de gens ordinaires, tout comme elle ne devait pas souvent deviser avec des non-anglophones pour causer comme si la barrière de la langue n'existait point. Et si sa dernière phrase pouvait facilement passer pour de l'humour, celle-ci possédait un fond de vérité : En effet, les fantômes avaient la capacité de s'imprégner des émotions d'un vivant mais aussi d'un lieu, ainsi Vitam faisait montre d'une inhabituelle sérénité à force de rester dans ce lieu de quiétude, elle qui d'ordinaire était dotée d'un tempérament électrique dans sa chère et survoltée Amérique.

Tout en invitant le jeune humain à s’asseoir à ses côtés d'un geste de main spectral, l'être extra-planaire continua à causer.

« En fait je crois que nous partageons un but commun : Celui d'aller rendre visite à quelqu'un, un ami en ce qui me concerne. J'ai... entendu dire qu'il se trouvait ici alors je suis venu, et j'ai vu... ceci. »

La mal grimée désigna du doigt le mystérieux parterre rouge du cimetière.

« Cela est curieusement joli. C'est donc à ça que ressemble les (elle prit un semblant d'accent nippon) "Higanbana" ? »

« Hein? Euh... D'accord... »

L'adolescent parut perplexe par rapport aux propos de la fantôme et sembla chercher quelque chose à dire, et surtout comment le dire, avant d'enchaîner:

« Euh, oui, ça pourrait être ça. C'est la saison. Vous voulez aller voir? »

« J'adorerais, sauf que... »

Vitam se releva pour "marcher" jusqu'au champ casse-ectoplasme, sur lequel elle posa sa main dessus pour révéler son existence au jeune mortel.

« ...quelqu'un ne veut pas, mais qui ? Peut-être est-ce l’œuvre d'un esprit farceur issu de votre Yomi ? »

La fantôme laissa toute latitude à l'ado pour qu'il puisse répondre en gardant une moue triste. Jusqu'à ce qu'elle ne cesse de tourner autour du pot en s'approchant d'un coup de l'humain, sourire lumineux à l'appui.

« Je sais ! Au lieu de rechercher l'auteur de cette mauvaise farce aux quatre coins des montagnes, peut-être pourriez-vous profiter de votre passage au cimetière pour aller me cueillir quelques-unes de ces fleurs dans la foulée ? Vous qui faites parti du monde des vivants, traverser cette barrière ne devrait vous poser aucun problème !
J'aimerais tellement les admirer de près, s'il vous plait... »

Vitam demandait service à autrui de la même façon qu'elle suppliait Kaido de lui acheter la dernière friandise apparue à la télé.

« Euh... D'accord. »

Le garçon partit alors vers le cimetière, y pénétrant sans souci. Vitam le vit avancer et disparaître entre les tombes quelques minutes. Puis elle le vit revenir en courant, visiblement paniqué. Bon, elle sentait aussi sa panique et sa peur par le biais de ses pouvoirs mais là, elle n'en avait pas besoin pour voir qu'il semblait effrayé.

« Qui y a t-il ? » se demanda Vitam pour soi-même, étant donné que le garçon était bien trop occupé à courir à vive allure vers elle pour pouvoir l'entendre. Ce n'est qu'une fois que le vivant se retrouva à portée de voix et de panique que la fantôme se mit à froncer les sourcils en observant l'horizon écarlate.

« Reprenez votre souffle et laissez-moi deviner... Il ne s'agit pas d'un champ de fleurs rouges... »

Et c'est là-dessus que l'être spectral se mit à frémir d'inquiétude depuis son arrivée au Japon : Vitam avait eu tort, puisque le vaisseau avait eu raison. Mais alors... Est-ce que cela voudrait dire que Luminous Girl pourrait également être dans le vrai ?

Elle secoua la tête de gauche à droite pour dissiper ses doutes et tremblements.

Non. Nononon je suis en train de m'emballer. Kaido a la tête et le corps aussi durs que les rocs des montagnes, alors je le vois vraiment pas chopper le décès dans un coin perdu.
En plus ce serait vraiment trop cliché pour un samouraï. Alors non. Définitivement non.

« Non... »

Le jeune homme montra sa main, rougie par un liquide qui se faisait délaver par la pluie environnante, au creux de laquelle se trouvait quelque chose que Vitam avait si souvent vu: le pendentif que portait Kaïdo, sectionné net.

Le pendentif ensanglanté s'éleva de la main du jeune garçon pour voler devant les yeux de Vitam, qui l'examina sous toutes les coutures comme dans l'espoir que le bijou lui dirait ce qu'il était advenu de son propriétaire. Si une partie de la revenante se disait qu'il était peut-être possible que le sang issu de l’échauffourée du cimetière provenait d'une victime de Kaido et que celle-ci aurait pu lui saisir son collier avant de périr, la terrible perspective que le samouraï aurait eu la vie arrachée par quelques horribles griffes prenait le pas sur son optimisme naturel à une vitesse galopante.

Et le fait que le climat se mit soudainement à jouer au yo-yo entre chaud, froid, jour, nuit, soleil et orage, parfois accompagné de sons indistincts entre deux changements de météo, devait surement coïncider avec son ectoplasme aussi agité qu'une mer en proie à la tempête.

Figée dans le mutisme, l'être diaphane se laissa secouer par ce singulier état second durant ce qu'il lui sembla être une éternité, bien que cela ne dura en réalité que quelques minutes.
Quelques minutes durant lesquelles la fantôme pâlit à la limite de la transparence. Logique vu que devant un événement troublant, un vivant devient pâle comme un mort donc étant donné son statut-post mortem, Vitam ne pouvait qu'arborer une peau plus blanche que blanche !

« E...Es...Est-ce qu'il y avait...est-ce qu'il y avait autre...autre chose que...autre chose que... ça ? » sortit tant bien que mal sa bouche tordue, écorchée par ces inhabituelles sensations internes qui la... hantait.

Il n'y avait pas d'autres mots pour décrire ce qu'elle ressentait en ce moment même. Elle espérait que le jeune humain ne lui dise surtout pas qu'un corps en charpie retenant vainement une épée se trouvait en contrebas. En tant que colocataire attitré (élu même !) Vitam connaissait la propension du rônin à toujours se trimbaler avec son arme soi-disant mystique, allant jusqu'à l'avoir surpris de l'avoir l'emmenée pour aller à un enterrement d'un collègue du boulot !

« J'ai besoin de savoir. » Déclara t-elle beaucoup plus posément que sa phrase précédente en ne laissant pas réellement le temps au vivant de répondre à ses questions.

La revenante s'approcha à nouveau du champ, en tentant cette fois-ci de le forcer : Plus que d'une description, elle avait besoin d'une réponse. D'une réponse nette et claire.

Vitam s'avança et tenta de passer en force face à la barrière mais rien, elle se retrouva bloquée. Elle ne pouvait pas avancer plus...

Une. Deux. Trois. Beaucoup. Vitam avait tenté des techniques aussi peu subtiles que variées en fonçant à corps perdu dans la barrière ; Parfois en prenant de l'élan, parfois en faisant mine de s'aider du vent qu'elle générait chaotiquement au gré de ses sensations émulées qui l'étaient tout autant, et toujours avec le vain résultat.

« J'ai. Besoin. De. Savoir ! »

Ces mots devaient faire parti d'un très mystérieux mantra étant donné que la fantôme les répétaient en boucle avant, pendant, ou après s'être écrasé sur le champ de force du cimetière. Peut-être que ce dôme répulsif allait finalement avoir la courtoisie de la laisser passer à force d'insister ? Ou alors, hypothèse plus probable, voir le pendentif de Kaido en sang l'avait tellement secouée que sa stabilité émotionnelle en avait prise un sacrée coup au point de ne plus pouvoir réfléchir à quoi que ce soit d'autre.

Pour sur que pour le coup, Vitam avait passé du stade de revenante gracieuse à celui d'âme en peine. En attesta son abandon de ses ridicules tentatives de passage en force alors que le bas de son corps disparut dans le sol, tandis qu'une pluie drue traversa son ectoplasme encore visible. Son visage se tourna vers le jeune garçon, arborant une face pire que triste : Il était éteint, dans tous les sens du terme, étant donné que même l'éclat surnaturel de ses yeux et de ses joues avaient tout simplement disparu, comme si celui-ci s'était effacé telle une encre à l'eau à force de pleurer. Intérieurement s'entend, car les morts perdent la vie en même temps qu'ils perdent le privilège d'évacuer leur chagrin en faisant couler les larmes.

« J'ai besoin de savoir... de le voir pour le croire... il faut que tu m'aides à le retrouver ! Tu peux le faire... rien ne t'y oblige c'est vrai mais... aide-moi... s'il te plait... je t'en supplie... j'ai besoin de savoir... »
Vitam observa un instant le ciel déchainé avant de murmurer d'une voix qui se déshumanisa involontairement, certainement à cause de son désarroi :
« J'ai besoin de savoir.  »

« Euh... »

Le garçon observa la fantôme, sautillant d'un pied sur l'autre:

« Je veux bien vous aider... Mais comment? »

« J'ai besoin de sav... qu'est-ce que tu viens de dire ?
Tu veux... m'aider ? »

Son corps spectral quitta le sol tandis que sa figure retrouva peu à peu sa "fantômanité" en dévisageant le gamin. Soit il était super courageux, soit il ignorait complètement ce que son aide pourrait impliquer mais dans tous les cas, cela relevait d'une inconscience certaine. Ouaip... Elle l'aimait bien ce petit gars, et pas seulement parce qu'il ne s’était pas enfui en la voyant pour la première fois ou bien parce qu'il venait de se proposer dans une entreprise que d'aucun considérerait comme au minimum hasardeuse.

C'est qu'il avait une manière d'affronter l'inconnu. Si... frontale... qui n'était pas sans rappeler à la fantôme la personnalité d'une certaine personne qui se trouvait de l'autre côté de la barrière. C'en était aussi troublant que beau, d'une certaine façon. On ignora ce qui passa dans la tête de Vitam à ce moment-là -y compris la principale concernée- mais tout ce qu'on sait est qu'elle s'approcha du jeune garçon, tel un diable surgissant de sa boite, en affichant un grand sourire qui avait balayé toute tristesse de son être (et le mauvais temps aussi).

« Allez, tu vas m'aider ! Et je suis sûre qu'on va y arriver parce que je sais que t'es fort ! »
La revenante "posa" ses mains sur les épaules du mortel, bien que cela soit inutile.
« J'espère pour toi que ton intention était sincère, non parce que t'es pas au bout de tes surprises et ça risque d'être expérimental, c'est moi qui te le dit !
T'as qu'à me faire confiance, je te fais confiance, et tout ira bien d'accord ? Alors, toujours partant... euh ?
...
C'est quoi ton nom ?  »