Qaseem afficha un air satisfait.

« Aaah ! Je trouve déjà qu'on respire mieux. Maintenant que la zone est nettoyée, on peut peut etre inspecter le chene et les cadavres avant de décamper ? »

Sans plus attendre, Qaseem s'en va fouiller les restes des zombies, puis entreprend de jeter un oeil autour du chêne.

« - Bien joué Qas ! Tu l'as bien cramé celui-là ! Encore une centaine comme ça et la forêt sera guérie ! »

Souriant suite à ses paroles pleines d'ironie, le roublard ajoute plus sérieusement :

« - Par contre, maintenant tu viens de donner notre position à toutes les créatures ou les types qui nous recherchent. Bien joué. »

Il soupire puis entreprend de fouiller les cadavres.

« - Dépêchons-nous de fouiller ces corps avant de déguerpir au plus vite. J'ai pas envie de tomber sur Karsa et sa bande. »

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Désolé Pontmercy, mais je pense qu'on va passer la campagne à se lancer des piques. Tu sais bien-sûr que j'apprécie énormément tes rps, donc n'y vois rien de personnel si je taquine ton PJ. Je suis sûr que tu vas savoir répondre au mien.

Alors que Malak l'interpellait, Qaseem leva la tête en pleine fouille d'un corps.
« Mieux vaut qu'ils trouvent quelques herbes brûlées qu'un cadavre de roublard, tu crois pas mon p'tit ? »

Il s'esclaffa puis retourna à sa besogne.

Alors que ses compagnons s'affairent auprès des cadavres encore frais, Halimath se concentre et entend un bruit confirmant celui entendu par Baershind en contre bas dans la vallée.

« Il me semble percevoir un écho me permettant de penser qu'il y aurait une rivière en contre bas dans la vallée. Mon fidèle compagnon a confirmé mon ressentiment lui aussi.
Mais il va falloir faire attention car il a failli se faire prendre dans une toile d'araignée tout à l'heure lorsqu'il a été en éclaireur là-bas.
Une fois que vous avez finit, allons voir dans cette direction »

« Ça ne me dérangerait pas de bruler toute la forêt si nous n’étions pas aussi piégés à l'intérieur. »

La prêtresse se tourna ensuite dans la direction indiquée par l'occultiste elfe.

« Bien, ne tardons pas à partir. Malak n'a pas tort de dire que les flammes ne sont pas très discrètes. Et je ne dispose pas d'une réserve inépuisable de sorts. La priorité est de trouver un endroit ou nous pourrons nous reposer en sécurité. »

Si un tel endroit existe dans ce lieu oublié des dieux.

Remarquant que le brume s'épaissit de plus en en plus au fur et à mesure qu'ils avancent, Halimath marche prudemment à coté de son fidèle compagnon jusqu'au moment où il aperçoit ces immenses toiles d'araignée. Il s'arrête et observe s'ils peuvent les contourner

« Faites attention, Baershind a failli se faire prendre dans ces toiles d'araignées lorsqu'il est parti en reconnaissance.
Nous devrions les contourner »

Il à peine fini sa phrase qu'i entende cette vois de femme qui les interpellent. Surpris, il se tourne dans sa direction tout en restant sur ses gardes.
« Nous ne sommes pas ici pour nous cacher, nous cherchons à rejoindre le ruisseau.
Je me nomme Hallimath, à qui ai-je affaire ?
Vous m'avez l'air de bien connaitre la région »

Etant surpris et ne connaissant pas cette créature, Baershind se positionne juste à coté d'Hallimarth tout en montrant des signes de méfiance. Halimath tend la main dans sa direction afin de le rassurer.
« Ne t'inquiète pas mon ami.
Reste à mes cotés, je veille sur toi »

Fouillant le cadavre de la jeune femme, Malak s'empresse de passer l'amulette de Hammar autour de son cou. Il ouvre ensuite le livre et voyant qu'il ne contient rien, il le propose à ses compagnons :

« - L'un de vous veut ce livre ? Il est tâché d'encre mais il n'y a rien dedans. Faut peut-être activer quelque chose. »

Il suit ensuite ses compagnons dans la dense végétation en faisant attention de ne pas faire trop de bruit. Tentant de cacher ses craintes, il ne peut s'empêcher de murmurer.

« - Par Mask ! Vous entendez ces bruits de bête ? C'est pas des animaux de la forêt ça... »

Puis soudain une pensée positive illumine son visage.

« - Hé mais... Maintenant que j'y pense, il me semble qu'il y a un village pas loin de la rivière. Un vague souvenir des contes qu'on me racontait autrefois. Mais je n'en suis pas sûr. »

Se raccrochant à cet infime espoir, le roublard continue son chemin en priant pour ne pas rencontrer une de ses araignées géantes dont les toiles pourraient recouvrir les murs d'une maison. Pour autant, une irrésistible envie le pousse à pincer le fil d'une toile comme on pince la corde d'un violon. Il retire ma main au moment où il entend une voix. Son expression est celle d'un enfant qui vient de se faire repérer alors qu'il allait commettre une bêtise.

« - C'est pas moi ! C'est lui. » Dit-il en désignant le génasi. Il ajoute : « - Le feu c'est lui ! » Il marmonne ensuite : « - C'est sur qu'avec un handicape pareil on passera jamais inaperçu. »

Il laisse ensuite ses compagnons discuter avec la nouvelle venue et demande :

« - Qu'est-ce que c'est que cette forêt ? Et vous savez si on va trouver un village en suivant la rivière ? »

D'après son accoutrement, il pense que cette femme doit vivre dans la forêt depuis un long moment.

« - Ça fait un moment que vous êtes ici ? Comment vous êtes arrivée là ? »

Tout en posant ses questions, il reste attentif à la végétation qui les entoure.

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Perception : Deadsmell lance 1d20-1 et obtient 17 (18)

« Cette amulette n'a pas sauvé cette femme. Tu devrais la jeter. »

Mentionne Arys lorsqu'elle voit Malak l'enfiler. Même si elle ne l'empêche pas, la prêtresse de Kossuth ne cache pas sa désapprobation.

« S'il n'y avait pas le son de la rivière pour nous guider, il serait quasiment impossible de naviguer dans un tel brouillard. C'est insensé! »

Le brouillard était censé se dissiper au fur et à mesure de la journée. Pas se densifier. Et pourtant, c'était bien ce qu'ils subissaient. Quelle sordide magie est-elle responsable de cette brume permanente?

Curieusement, les sons d'animaux qui resonnaient au-dessus de leurs têtes ne l'étonnait pas vraiment. Pas plus que les toiles géantes. La jeune femme rousse avait commencé à assimiler que dans cette forêt maudite, tout était possible. Et surtout le pire.

Une personne qui les interpellait par contre, peut-être pas amicalement, mais sans hostilité apparente non plus, cela était beaucoup plus surprenant. Presque inquiétant au fait.

« Qui êtes-vous? Que voulez-vous dire par cache-cache? Qui est censée nous pourchasser? »

Pendant qu'elle disait cela, ses yeux s'attardaient bien plus à observer les cimes au-dessus d'eux que cette étrange silhouette qui se fondait dans le tronc, et qui avait décidé d'entamer la conversation. Comme si la flamboyante rousse pouvait flaire le piège d'ici. Le fait même que cette étrangère leur parle et ne les attaque pas comme les autres créatures qu'ils avaient rencontrées jusque-là lui inspirait la méfiance.

Qaseem examina le pommeau de la canne du jeune homme incinéré plus tôt. Hum, intéressant. Il faudra que je la regarde de plus près lorsque nous nous poserons.
En attendant, il la pris à son compte et s'en servi comme bâton de marche. De la bourse qu'il trouva sur le cadavre, il jeta la pièce d'or à Arys. « Pour service rendu. »
Puis il jeta une pièce d'argent à Halimath. « Pour ta peine. »
Avant, enfin, de jeter une pièce de cuivre à Malak. « Bois pas tout. Tu me laisseras jeter un œil à ce livre quand nous serons en lieu sûr. »
« Il reste 8 pièces d'argent et 6 de cuivre. Je suggère que celui qui en ressent le besoin en fasse la demande, vu que nous les avons gagnées ensemble. »

À mesure que le groupe avançait et s'enfonçait dans la végétation, Qaseem luttait lui contre l'envie de tracer un chemin à coup de flammes. Le désert lui manquait terriblement et la végétation luxuriante l'étouffait depuis trop longtemps. Il tâcha à la place de se concentrer sur ses sens pour essayer de percevoir le bruit du ruisseau au gré de leur progression.

Surpris par l'apparition de la femme, il ne put cette fois-ci réfréner les questions qui lui brûlaient les lèvres.
« Mes camarades ont tout dit, toutefois j'aimerais quant à moi savoir depuis combien de temps tu nous suis, jeune femme. Du reste, la moindre des choses serait de te présenter. Est-ce toi que nous avons vu dans les cendres de notre feu de camp ce matin ? Quel est le nom de cette forêt ? Serait-on en Ysgard ? »

« Encore des arbres et des lianes !!
Décidément, nous n'en n'avons toujours pas fini avec ces végétaux.
Nous avons déjà eu affaire à ses créatures. »

Halimath se tourne vers ses compagnons afin de voir leur réaction avant d'ajouter.
« Nous pouvons vous aider à vous débarrasser de ces créatures mais après, il va falloir être plus loquaces car nous sommes emplis de questionnements sans réponses »

Le bois d'Ysgard.. C'est pas bon ça..

Qaseem renifla.

« Moi ce qui m'intéresse, c'est pas notre hôte, mais plutôt comment on fout le camp d'ici. Et puis, toi, l'hôte, tu le crains pas ? Perso j'ai du mal à faire confiance à une inconnue qui se pointe avec du sang sur les joues. »

Souriant à la remarque du génasi, Malak réplique en prenant la pièce de cuivre :

« - Si tu sais où il y a un lieu sûr dans les environs, je serais curieux de le connaitre. »

Il lui tend ensuite le livre :

« - Tiens prend-le maintenant. Il m'embarrasse plus qu'autre chose. »

...............................


« - Ysgard n'est donc pas le nom d'un vieux druide ? Bon autant pour moi... »

Le roublard écoute la belle inconnue puis prend la parole après ses compagnons en bombant le torse.

« - Je me nomme Malak. »

Il fait une révérence.

« - Mes camarades s'offusquent que vous ne donniez pas votre prénom mais une fois que vous le faites, en retour, ils ne donnent pas le leur. Ne leur en veuillez pas. »

Il regarde ses compagnons avec un sourire amusé puis revient vers la belle dans les arbres.

« - Nous serions ravis de vous débarrasser de ces arbres corrompus avec ces foutus lianes. Pour ma part, je ferai tout pour en savoir davantage sur cet endroit et savoir comment en sortir. Et puis, vous avez de la chance, » il lance un regard vers Qaseem. « - J'ai un ami qui aime jouer avec le feu. On va s'en débarrasser en un rien de temps. »

En chuchotant, il ajoute :

« - Par contre ce ne sera pas très discret et on risque de perdre des points au cache-cache. »

Et enfin, discrètement, il murmure :

« - Par contre, vous avez vu qu'en haut des arbres, il y a pas mal de mouvement ? Ceux sont vos compagnons ou d'horribles créatures qui souhaitent notre mort à tous ? »

Il sort son arc prêt à intervenir pour protéger la gente féminine en cas de besoin.

« Eva... » c'est cela, ouais. La prêtresse ne croyait pas un instant que ce nom soit celui de cette... créature. N’y avait-elle aucune confiance en ce que leur interlocutrice leur disait. Et ce, pour deux bonnes raisons. D'abord parce que cette chose était clairement aussi monstrueuse que le reste, mais surtout parce que:

« Si ce bois appartient à quelqu'un. Dois-je en déduire qu'elle vous possède aussi? Ou du moins que vous êtes sa vassale? Vous demeurez chez elle, après tout. »

C'est en tout cas la première conclusion qui vint à son esprit après avoir entendu les dires de la dénommée "Eva". Ce qui était certain, c'est que cette chose ne leur disait pas tout.

« Des arbres corrompus, dites-vous? Rien qui ne saurait résister au feu... »

La jeune femme regarda la chose du pied aux cimes. Ne pouvant s'empêcher de penser que ce qu'elle observait correspondait aussi très bien avec la description donner.

Qaseem frappa dans ses mains puis les frotta. Il avait jugé satisfaisantes les explications d'Eva.

« Bon, ok, les lianes alors ! Évidemment, tu vas nous guider jusqu'à elles ? C'est loin ? »

« Mmh... »

Arys plissa les yeux. Ne faisant toujours pas tout à fait confiance aux propos de la femme-arbre. Mais s'il fallait passer des arbres par le feu pour obtenir des informations sur ce bois maudit. Aussi douteux qu'ils puissent être... alors soit.

Un peu rassuré par les derniers propos de la créatures, halimath se montre un peu moins soucieux en apparence.
« Très bien, montrez-nous où sont ces végétaux et nous allons nous en occuper »

Il se tourne ensuite vers son compagnon Baershind
« (en abyssal) « Gul azgdurzg umbukh shashr bak-gl nazg akatul oglûl'ath shimasaim ash skumagulúba ishishazglnak shi ash bu bu shum-ishi baku oglûl'ath kuazg'i shibúkronk ur-honat lûlu na na agl'cr-g' da razgl na tu nakat » »

Souriant à la silhouette féminine, Malak hoche la tête béatement lorsque cette dernière parle de la Corruptrice, des bois et du village. Néanmoins son visage se fige et il déchante rapidement lorsqu'il comprend que l'individu semble être un arachnide.

« - Hein ? Quoi ? Ces araignées, ceux sont vos semblables ? Mais... »

Il tourne la tête comme pour trouver une réponse de la part de ses compagnons qui semblent complètement omettre ce léger détail, Le roublard reste abasourdi.
Ses épaules s'affaissent une seconde fois, lorsque la belle araignée fait mention d'une autre bande. Il murmure apeuré.

« - Quoi ? Karsa ? Mais c'est pas possible ! »

Il lève la voix pour se faire entendre de l'individu dans l'arbre.

« - Parmi eux, il n'y aurait pas une grosse brute avec une grosse barbe qui se fait appeler Karsa ? Par où ils sont partis ? Qu'on y aile pas... »

Avec le sourire :

« - Ou dites-moi qu'ils sont morts ! »

Lorsque Eva aura répondu à ses questions et montrer la direction dans laquelle les végétaux se trouvent, Malak se tient prêt à avancer en toute discrétion.