Cherchant le sommeil qui a semblé le fuir pendant une large partie de la nuit, Malak finit par ouvrir un œil aux aurores. A cause de l’épais brouillard qui continue de régner sur ces lieux, les rayons du soleil n’arrivent pas à pénétrer dans la forêt.

C’est encore la nuit ? On est au petit matin ?

Le roublard n’entend aucun chant d’oiseau. Il observe ses compagnons se retourner sur leur paillasse. Cela fait maintenant presque deux semaines qu’il a rejoint ses individus. Apparemment ils n’ont toujours pas remarqué la supercherie.

Ou font-ils semblant de n’avoir rien remarqué ?

Toujours est-il que le jeune homme n’a pas tardé à s’intégrer au petit groupe qui s’était formé. Heureusement pour lui, l’homme qu’il a tué, celui dont il a pris la place, semblait réservé, taciturne et n’avait jamais montré son vrai visage. Une chance pour Malak ! Lorsque ce dernier a ôté pour la première fois sa capuche, personne n’a réagi. Son cœur palpitant avait rapidement retrouvé un rythme normal. Le roublard avait alors sourit, confiant dans la suite de l’aventure.

Resté allongé sur sa paillasse de fortune, Malak se lève sans un bruit. Comme à son habitude, dès le réveil, il se dirige vers le feu de camp afin de le rallumer pour se réchauffer et offrir davantage de lumière à ses compagnons qui ne vont pas tarder à ouvrir les paupières. Mais soudain, il s’arrête, interloqué. Il ne reconnait pas ce qui l’entoure. Où se trouve le sentier de la vieille ? Les traces du convoi ?

Et ce puits ? Il n’était pas là hier…

Il regarde autour de lui. Il entend des mouvements. Il n’a pas besoin de se retourner pour savoir que ses compagnons se réveillent. D’un geste de la main, il leur fait comprendre qu’il ne sait pas ce qui se passe. Il se rapproche du feu, presqu’éteint. Il prend une bûche, son mouvement s’arrête. Est-ce le visage d’une vieille femme qui se dessine dans les cendres ?

« - Venez voir, vite ! » Chuchote-t-il assez fort pour se faire entendre de tous.

Il observe, médusé, la silhouette se mouvoir dans les cendres, jusqu’à tendre la main vers eux et disparaitre. Avec un mouvement de recul, il s’écrie :

« - Mais qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que c’est que ce truc ? »

Suis-je encore en train de dormir ?

Il ferme les yeux, s’attendant à se réveiller d’un instant à l’autre. Malheureusement tout semble, on ne peut plus réel. Écoutant les différents commentaires, il se plonge dans ses souvenirs tentant de se rappeler si pareille aventure a déjà été contée dans un livre ou chantée par un barde.
Puis il se rappelle :

« - Le puit ! Il n’était pas là hier ! »

Il s’avance tout doucement, prêt à l’inspecter.

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Histoire : Deadsmell lance 1d20 et obtient 16 (16)
Investigation : Deadsmell lance 1d20+2 et obtient 18 (16)

L'environnement oppressant qui se faisait sentir troubla Qaseem dès son réveil. Cette végétation dense qui lui cachait le ciel et limitait sa vision l'étouffait. Il haïssait ces arbres aux feuillages énormes et les ténèbres qu'ils abritaient. Les dunes, le sable et la chaleur brûlante du désert lui manquaient et l'espace d'un instant, il voulut tout brûler pour, à défaut de faire place, éclairer un peu.

Un des types de la bande l'interpella en pointant du doigt les cendres du feu d'hier. Il ne l'aperçut que brièvement, mais distingua une forme féminine munie d'un bâton, qui semblait tendre une main, avant de disparaitre aussitôt. Il grogna.

« Humpf. À quoi cela sert-il d'apparaitre pour aussitôt disparaitre ? »

Sa réaction à chaud passée, il tâcha de fouiller parmi ses souvenirs de lecture à Korth, en vue de retrouver une quelconque information sur cette forêt et ces phénomènes qui puent le danger.

Ayant passé une nuit inconfortable, Halimath se lève en ayant quelques courbatures. Il fait quelques étirements tout en regardant ses compagnons se lever l’un après l’autre et au bout de quelques secondes, il remarque que le ciel est anormalement sombre pour cette heure. Il a un léger frisson, signe d’une inquiétude, lorsqu’il voit cet épais brouillard.
 est-ce que c’est déjà le moment ?
Va-t-il venir me demander un service? 
Ses pensées sont vite interrompu lorsqu’il entend son nouveau compagnon de route chuchoter. Son regard se porte aussitôt sur les cendres et voit cette étrange femme apparaître aussi vite qu’elle ne disparaît,.
« Mais qu’est-ce donc que cela ?
Ou est-on donc ? »  dit-il en observant tout autour de lui

Surpris de se retrouver en ces lieux inconnus, le sorcier se tourne vers son petit familier de compagnie qui reste jamais loin de lui . Ce petit être d’un mètre de haut, ayant des yeux globuleux et des dents acérés tout en arborant une peau couverte d’écailles paraît effrayante à premier abords mais ses compagnons de route ont finit par s’ y habituer .
«  Baershind , va inspecter les environs tout en restant discret comme tu sais si bien le faire et dis moi si tu vois quelques chose.
Avec l'aide de Méphistophélès, je serais capable voir à travers tes yeux et ensemble, nous allons tenter de percer ce mystère » 

Le petit être disparaît aussitôt et Halimath reste concentré comme s’il était en train de communiquer avec un être invisible.

J'ai invoqué mon familier au début de notre voyage et j'utilise la manifestation occulte Voix du maître des Chaînes

Arys avait toujours prêté la plus grande attention à ses environs lorsqu'il fallait monter un campement. La prêtresse savait combien il était important de garder des repères fixes pour ne pas se perdre dans une forêt aussi dense. Ainsi donc, l'anxiété la gagna aussitôt lorsqu'elle remarqua les changements à leur réveil. La géographie d'un bois pouvait changer avec le temps, comme tout écosystème. Mais c'était arriver de manière trop brutale, et surtout trop vite pour que ce soit naturel.

« Quelle sorcellerie ! »

Elle se leva d'un bond regardant dans toutes les directions, cherchant désespérément à retrouver un signe qui lui permettrait de se repérer. Le roublard fut le premier à remarquer la lugubre silhouette. Plus que tout autre chose, c'était l'absence de visage de cette forme supposément féminine qui frappa l'humaine.

« Par tous les enfers! »

Son premier réflexe fut de saisir sa masse d'arme. Quoi que ce pût être, elle était prête à se défendre face à ce... monstre. Mais aussitôt aperçue, l'apparition disparut. Comme si tout cela n'avait été qu'un mauvais cauchemar. Mais les alentours étaient bien réels, eux. Et toujours différents de la veille. Le puits tout particulièrement attirait l'attention.

« Fais attention, Malak. Quelque chose se meut au fond de ce puits. L'eau n'est pas silencieuse. »


Le sorcier avait eu la bonne initiative d'envoyer sa bête infernale en reconnaissance. La prêtresse approuva l'idée d'un hochement de la tête. Pendant ce temps, elle continua à observer les alentours. Avec plus d'attention cette fois, toujours dans l'espoir de trouver la moindre trace du bois de la veille. Quel que soit le sort qui leur fut jeté, il était préférable de trouver une sortie au plus vite.

Après quelques secondes le regard d'Halimath se fronce juste avant qu'il se tourne vers Baershind.

« Baershind, Fait attention, il y a une sorte de lierre vert foncé avec des tiges gesticulantes telle des tentacules d'un prédateur affamé à 15m de toi sur ce vieux chêne là-bas » dit-il tout en lui désignant le chêne.

Il se tourne ensuite vers Malak
« Fais attention, j'ai l'impression que ces lieux peuvent nous réserver de très mauvaises surprises »


Tout en avertissant ses compagnons, il reste concentré avec son familier.
« Baershind ne t'approche pas trop prêt de ce végétal.
Reste là à surveiller les environs  » lui dit-il par télépathie.

Tout en s'avançant doucement vers le puits, Malak réfléchit aux contes et légendes qu'il a entendus autour d'un feu de camp, dans les bois, lorsqu'il était enfant. Il voit encore les maitres de l'orphelinat lui raconter des histoires à donner la chair de poule. Soudain il s'arrête et se tourne vers ses compagnons :

« - Quand j'étais petit, on me racontait souvent des histoires pour nous foutre la frousse. Je me rappelle que certaines d'entre elles parlaient de forêts labyrinthes ou de forêts maudites. Quelque soit la version, il y avait toujours des disparitions, des morts, beaucoup de morts même. Ces contes mentionnaient de nombreuses créatures aussi dangereuses que monstrueuses, tantôt gigantesques, tantôt gluantes, tantôt carnassières. Qu'est-ce que je pouvais avoir peur ! A l'époque, je croyais que c'étaient juste des histoires pour nous faire peur, mais maintenant que je me retrouve ici... »

Il regarde autour de lui, l'air inquiet. Soudain un nom lui vient à l'esprit :

« - Est-ce que le mot "Ysgard" vous dit quelque chose ? »

Il s'avance ensuite vers le puits, en gardant à l'esprit les avertissements d'Arys et d'Halimath. Il lève également un sourcil en entendant la mise en garde du demi-elfe à son fiélon.

Un lierre avec des tentacules... J'ai bien peur que mes prévisions soient justes... On est retombé dans une forêt labyrinthe... Bordel...

En arrivant près de la margelle, il décrit à ses compagnons ce qu'il voit.

« - Y'a un truc qui flotte là dedans. Apparemment ça bouge pas mais je ne vois pas ce que ça peut être. Il me faudrait une torche et si l'un d'entre vous a le courage de descendre. Je pense que quatre, cinq mètres ça devrait suffire pour voir ce que c'est. »

Attendant de voir si l'un de ses joyeux compagnons aura l'audace de descendre dans le puits, le roublard attrape son sac et en sort une corde ainsi qu'une torche qu'il allume. A l'aide d'un bout de bois, il attache sa torche à la corde en prenant soin que cette dernière ne se fasse pas brûler par les flammes. S'il y arrive, il descendra la torche dans le puits afin d'observer avec davantage de précision ce qui se trouve au fond.

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Dextérité : Deadsmell lance 1d20+4 et obtient 18 (14)

Lorsque Malak évoque le mot "Ysgard" , Halimath cherche dans ses souvenirs s'il n'aurait pas entendu parler de ce mot avant de se tourner vers lui.

« Attends avant de descendre, Baershind va nous aider à voir ce qu'il y a à l'intérieur. »

Ses yeux deviennent plus luisants juste après
« Je fais appel à ta puissance Méphistophélès
Baershind, transforme toi en chauve-souris et va voir discrètement ce qu'il y a dans ce puit. »

le quasit, tout en restant invisible, se transforme en en chauve-souris et va dans le puit.

S'il n'y a pas de danger visible, il reprend sa forme initiale pour fouiller le cadavre et la sacoche. Autrement, il remonte sans prendre de risque.
Il a la vision dans le noir jusqu'à 36m

« - Bah ça pue la mort ! »

Malak ne peut s'empêcher de manifester une certaine pointe de dégoût lorsqu'il penche sa tête par dessus la margelle.

« - Doit y avoir un cadavre là-dedans, c'est pas possible. »

Il s'efforce de faire descendre la corde en se retenant de vomir.

« - Ouais c'est bien ce que je craignais. Y'a un mort là-dedans. Et une sacoche. Rien ne bouge. D'ailleurs... »

Il se tourne vers Arys.

« - Comment t'as fait pour entendre du bruit là-dedans, alors qu'y a même pas une mouche qui vole ? »

Il se recule ensuite du puits, laissant Halimath s'approcher. Tout bas, il chuchote :

« - Ouais laisse ton quasit faire le sale boulot. Moi je descends pas là-dedans. »

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Nature (Ysgard) : Deadsmell lance 1d20+2 et obtient 5 (3)

« Je ne sais pas où on est, mais ce n’est clairement pas l’endroit où nous avons établi notre camp la veille. Peut-être même que le bois est différent. Je n’aime pas ça du tout. J’ai la sensation que si nous restons trop longtemps ici, une chose terrible nous arrivera. »

Qui? Et pourquoi étaient les premières questions qui vinrent à l’esprit de la prêtresse, et seule l’urgence qu’elle ressentait en ce moment lui permettait de laisser la recherche de réponses de côté pour le moment.

Et ce que lui rapporter ses compagnons ne faisait que confirmer ses craintes. Les histoires de Malak n’était guère rassurante mais ce fut le rapport d’Halimath qui réussi a dégoûter la jeune femme.

« Répugnant! Et si je ne me trompe pas, la faune locale est tout aussi révulsante. Vous voyez le buisson au branches brisés là-bas? Quelque soit la créature responsable, elle n’a laissé aucune trace. »

Arys se détourna de la forêt. L’exercice avait été oppressant, et ses camarades demandaient son attention en ce moment. A la question du roublard, elle repondit:

« C’est justement à cause du silence que j’ai pu entendre. Il y a quelque chose dans le puit. Et vu où nous sommes, probablement rien de bon. »

Le mot « Ysgard » évoquait quelque chose dans son esprit. Elle se mit à réfléchir. Où avait t-elle entendu ce nom?

Pendant que le type de tantôt reniflait le puits, Qaseem s'approcha de l'humaine dont il avait oublié le nom, mais dont la masse d'armes pourrait s'avérer protectrice, tout en réfléchissant à cette question sur Ysgard. Le terme ne lui était pas inconnu.


Il y réfléchit rapidement mais ne tarda pas non plus à s'activer face aux ténèbres et l'ambiance carrément morbide qui s'installait. Qu'est-ce que ce macchabée pouvait bien foutre dans un puits au milieu de nulle part ? Et que fout de toute façon un puits dans une forêt perdue ? Ca pue le piège cette affaire, pensa-t-il.
Il ouvrit alors sa main droite noire comme le charbon et du creux de sa paume jaillit une flamme. D'un geste de sa main gauche et de quelques paroles murmurées, il fit apparaitre une main aux allures spectrales, semblable à la sienne, flottant face à lui au niveau de sa poitrine. La main se déplaça alors au sol et saisit une branche, qu'elle transforma en torche après l'avoir amené au contact de sa sœur, bien physique celle-là, d'où jaillissait la flamme.

« Ça donne quoi ton démon Halimath ? T'as besoin d'un coup de main ? » Un coup de main hin hin

Qaseem fit alors un tour sur lui-même pour observer l'obscurité qui les cernaient. La main, qui saisissait à présent une sorte de torche, s'en alla presque à la limite de son champ de vision, à hauteur d'hommes, et effectua lentement un tour autour de son maitre. La main ne manqua pas ensuite de sonder les ténèbres au dessus de lui. Pendant qu'elle tentait d'éclairer un peu plus loin son champ de vision, le genasi se concentra sur ses cinq sens pour détecter d'éventuelles odeurs, bruits, ou mouvements qui pourraient confirmer cette sensation de guet-apens en puissance.

Les yeux légèrement révulsés, Halimath reste concentré quelques minutes avant de montrer un air soucieux lorsqu'il voit l'état du cadavre dans ce puits. Par l'intermédiaire de son fidèle compagnon, il observe tout autour s'il ne voit pas quelque-chose dans le conduit au-delà du trou.
« Baershind, reste aux aguets et préviens moi si tu vois quelque-chose »

Il se tourne vers ses compagnons
« Il y a un homme, un peu corpulent, équipé d'une armure de cuir là bas en dessous.
Cela devait être un pauvre aventurier qui a surement été pris dans un embuscade. Son carquois est rempli à moitié et son arc git dans l'eau non loin.
Ce qui est vraiment étrange, c'est que son corps a été visiblement lacéré, ses yeux ont été arrachés par des griffes acérés et son visage marque un signe d'effroi avéré.
Je me demande bien ce qui a pu lui arriver.
Ah, j'allais oublié de vous dire.
Il porte un tatouage représentant deux pièces d'or sur la nuque.
Est-ce que cela vous évoque quelque-chose ? »

Il se reconcentre un instant tout en essayant de percevoir s'il n'y aurait pas une créature tapie dans ce puit avant de rejouter
« De part mes souvenirs
Ysgard serait le nom du royaume dans cette légende où le roi bannit son propre fils »

Pendant que sa main spectrale éclairait les environs et que la troupe s'affairait autour du puits, Qaseem entendit un craquement de branchages, non loin de là. Il se tourna aussitôt vers la prêtresse, en pointant du doigt le buisson qu'elle avait évoqué il y a quelques minutes, situé à une vingtaine de mètres à droite du puits.

« Là, il y a quelque chose ! Comme des pas qui s'éloigneraient en marchant sur des petites branches ! »

Aussitôt, il prend une pierre au sol à proximité de lui et la lance en direction du buisson. La colère lui faisait jaillir des flammèches sur les épaules.

« Sors de là au lieu de nous espionner ! »

Écoutant la description du cadavre dans le puits donné par Halimath, Malak ne peut s’empêcher d’émettre quelques commentaires.

« - L’as dû se faire attaquer par un monstre avec des griffes. Ça fait flipper.
Les yeux bouffés, c’est dégueulasse !
Faudrait sortir le corps pour savoir quelle créature a pu faire… »

Soudain il s’arrête, la bouche ouverte, horrifié.

« - Quoi ? Deux pièces d’or sur la nuque ! Un tatouage. T'es sûr de ce que tu dis ?! »

Il se frotte le crâne, se passe la main sur le visage. Son regard semble consterné.

« - Bordel ! Ils m’ont retrouvé. C’est pas vrai !!
Ce type, c’est un des potes de Karsa. Bairoth Gild qu’il s’appelait. Il était grand, archer, bien portant et il s’emportait pour un oui ou pour un nan. Un gros connard quoi.
Je me demande bien ce qu’il fout ici. En tout cas, si lui est là, c’est que les autres doivent pas être loin. J’espère qu’ils sont tous crevés ! Mais dans le doute, va falloir faire gaffe. Depuis que j’ai fait une petite crasse à Karsa, je pense qu’il m’en veut à mort… Mais avec vous à mes côtés, on devrait pouvoir se les faire s’ils nous cherchent des emmerdes. »

Il jette un œil en direction de ses compagnons afin d’observer leur réaction.
Puis en passant devant Halimath, il chuchote :

« - Moi, je croyais qu’Ysgard c’était un nom de druide. Ça sonne bien non ? »

Il lève la tête, comme perdu dans ses pensées.

« - Ysgard… »

Puis soudain il se tourne vers le génasi de feu qui pointe un buisson en criant. Le cœur battant la chamade, le roublard sort son arc et se tient prêt à tirer.

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Perception : Deadsmell lance 1d20-1 et obtient 0 (1)
Investigation : Deadsmell lance 1d20+2 et obtient 12 (10)

« Un sbire de Karsa? Étrange… comme coïncidence, c'est comme si on l'avait mis là exprès, pour nous intimider. »

Et bien que la prêtresse n'appréciait pas du tout le message, elle refusait de se faire intimider par si peu. Monstre, ou non.

Arys se retourne lentement lorsque Qaseem l'apostrophe.

« Oui, j'ai entendu. »

La flamboyante servante de Kossuth avait l'ouïe fine. Et ce, depuis sa plus tendre enfance. Elle avait aussi avec le temps développé une paranoïa des plus raffinés. Déjà, les hypothèses les plus variées sur la nature de la créature jaillissaient dans son esprit. Sans se démonter pour autant, elle fit quelques pas en avant pour présenter un écran protecteur entre le groupe et la menace. Si elle venait à se confirmer. Son attitude semblant plutôt tendre vers la fuite, le risque de combat semblait plutôt faible. Surtout qu'elle rechignait à poursuivre la... chose devant eux si elle prenait bel et bien la poudre d'escampette. La perspective de se perdre dans ce… brouillard à défaut d'un meilleur terme ne lui plaisait pas vraiment. Même si elle craignait comme le gênais que la créature n'était rien d'autre qu'un espion dont le véritable but n'était pas d'éviter la confrontation avec les aventuriers, mais plutôt de rameuter des renforts après avoir jouer les éclaireurs.

« Comment-çà un sbire de Karsat ?
On en a toujours pas finit avec ceux là !! »

Halimath fait remonter sa créature de compagnie aussitôt après avoir entendu Malak et Qaseem. Il se tourne alors vers la direction indiquée par le génasi.

Baershind, va voir discrètement ce qui se cache là-bas

Baershind, tout en restant invisible et sous la forme d'une chauve-souris, part inspecter tout en restant à une bonne distance de l'être ou la créature s'il y en a une.