Après les recommandations de Trina et apercevant que Sufyân empêche la nymphe de toucher cette arbre, Unnrmund se positionne entre la nymphe et l'arbre.

Sufyân, prenant conscience de la flaque de sang au comportement étrange, prit la nymphe dans ses bras pour la porter auprès d'Elewaëlle, là-haut. Il ne fallait pas que ce sang touche à nouveau la nymphe.
« ... il ne faudrait pas que ce sang touche l'arbre non plus. Vous avez moyen de l'arrêter ? Le feu est une bonne idée, allez-y pour voir. »

« J'ai un briquet à silex, mais pas de torche.
Le pyromane a p't-être quelque chose ? » suggéra Grusktielle en pointant du doigt le cadavre. Une nouvelle dague venait de surgir dans sa main.

Sufyan quitta donc le sous-sol de la bibliothèque laissant le groupe s'occuper du sang noir et visqueux qui se déplaçait lentement mais surement en direction de l'arbre.

Si Grukstielle avait bien un briquet, il lui manquait un combustible et le pyromane avait sur lui de nombreuses fioles. Identifier laquelle serait utile allait prendre du temps.

« Pourquoi j'ai laissé mes torches et toutes mes affaires en haut bordodoze de marde.

Ça ça brûle ? » demanda Grusktielle en montrant une fiole du pyromane. Dans le doute, elle la balança sur le sang noir, avant d'en sortir une autre et recommencer.
Finirait bien par y en avoir une qui crame.

Finalement, Grukstielle finit par trouver une fiole qui brula la flaque et le sang s'évapora donc dans un psccchhhttt qui laissa juste une trace noircie au sol.

A l'étage, finalement, Sufyan finit par rejoindre Elevaelle et cette dernière était inconsciente.

La brune elfe leva un bras en l'air, triomphante.

« Super !
Un problème de résolu !

Allez, on remonte ? On va pouvoir discuter au calme comme ça.

... C'était bien tout votre groupe ? Y avait pas une sixième personne qui attend cachée ? »

Sufyân déposa la nouvelle nymphe à trois mètres d'Elewaëlle, et se positionna entre les deux, afin d'empêcher toute agression de l'une vers l'autre. Il prit ensuite le pouls de l'habitante de la bibliothèque afin de voir si elle allait bien.

« Non, non, on est tous là. Allez, remontons, toute façon, notre contrat ayant pris fin... »
« Quel dommage. Cette porte de coffre me faisait de l'oeil... Bah, on attendra qu'ils dorment et on reviendra. »
« ...

Tu viens de dire ça à voix haute, tu te rends bien compte? Allez, on remonte avant que tu nous attires plus d'ennuis, comme cette fois à Port paisible. »

Et la pistolière et le voleur remontèrent avec les autres.

Le petit groupe tomba sur Sufyan et les 2 nymphes. Elevaëlle était toujours inconsciente et son état était plus que préoccupant, ses plaies refusant de guérir même avec l'usage de la magie mais l'autre marmonnait dans un demi-sommeil délirant:

« L'arbre... Il faut sauver l'arbre... »

Grusktielle agita une dague en direction de la nymphe murmurant des bêtises.

« Elle dit quoi l'impostrice ?
On fait quoi maint'nant ? »

« Elle dit qu'il faut sauver l'arbre » répond Sufyân. « Mais nous l'avons fait, non ? »

Se rappelant les conversations précédentes, il se demanda s'il n'existait pas un arbre équivalent dans la forêt, pour l'autre nymphe. « De quel arbre parlez-vous ? Vous parlez de VOTRE arbre ? Où est-il ? »

« Et le sang noir, il est toujours en bas ? Quelqu'un peut aller voir ? »

La nymphe émergea légèrement:

« La magie curative... Ne fonctionne pas sur nous... Il faut... soigner... l'arbre... »

« On peut utiliser la magie sur l'arbre, ou y faut autre chose ? » demanda Grusktielle à son tour, suivant l'exemple de Sufyân et s'accroupissant près de la nymphe pour mieux l'entendre.

« Vous savez comment on pourrait soigner l'arbre en bas, vous ? » demanda Sufyân aux autres membres de la guilde ? En tout cas, lui se sentait démuni face à cette tâche. Sans compter qu'il y avait deux nymphes, et donc possiblement deux arbres à soigner...

« Par l'usage de magie curative, tout simplement. Je vais aller m'en occuper. »

Le druide avait fini par accorder quelques instants aux autres avant d'ajouter:

« Des potions feront aussi l'affaire pour la deuxième. Les nymphes sont liées à leurs arbres mais si on blesse la nymphe directement, elle peut être guérie elle-même alors que si on blesse l'arbre, la nymphe est aussi blessée mais c'est l'arbre qu'il faut guérir pour la remettre sur pied. »

Et l'elfe partit rejoindre la bibliothèque, laissant les aventuriers seuls.

Sufyân, pour la quantième fois, soupira. Après avoir blessé son adversaire, voilà qu'il allait la soigner. Cette histoire était vraiment bizarre pour l'oriental. Bref.

Sufyân prit la potion de soin qu'il avait préparé dans sa caisse, et la fit boire à la nymphe blessée physiquement. Se méfiant d'elle, il resta tout de même sur ses gardes, prêt à intervenir si elle se jetait sur sa soeur.

Grusktielle resta en haut, avec Sufyân et les autres membres de la guilde.
Tout en regardant la tentative de soin, la joueuse de couteaux commenta :
« Après ça il faudra voir ce qu'on peut faire pour les enfants, si c'est vraiment eux qui ont été transformés en monstres d'ombres ou si on peut les retrouver les vrais là où ils ont été emmenés.

C'est pour ça qu'on est venus, à la base », expliqua l'elfe aux deux qui venaient plus ou moins de s'ajouter au groupe, « pour retrouver les mômes qui avaient disparus. »

légèrement perdu par tout ce qui s'est passé en ses lieux, Unnrmund reste dubitatif pendant que le reste du groupe s'affaire autour des nymphes et des nouveaux arrivants.

Il reprend son assurance de guerrier et se tourne vers Grusktielle
« Tu as raison
Il faut que l'on retrouve les enfants, c'est pour cela que l'on est venu. »

Trina avait également du mal à suivre ce qui se passait dans l'immédiat. Elle se dit qu'elle aurait des réponses bien assez rapidement. Pour l'instant il lui fallait surtout penser à soigner ses camarades qui avaient été blessés au combat.

Elle s'approcha d'abord de Grusktielle et invoqua deux vagues curatives sur la jeune femme avant de répéter l'opération sur Unnrmund.

Grusktielle, initialement surprise, eut un soupir de soulagement quand la magie curative parcouru son corps et soigna ses blessures et sa fatigue.

« Merci.
J'avais pas réalisé .. ça fait du bien. »

Elle sentait encore ses muscles la tirer, elle aurait sûrement des bleus pendant plusieurs jours, mais l'elfe se sentait quand même mieux. Elle étira ses bras et arrêta brusquement quand elle se rendit compte que ça faisait un peu trop mal, mais quand même .. c'était mieux.

Elle porta ensuite son regard sur les nymphes, pour voir comment ça marcherait, si elles étaient soignées.

« Pour les marmots, on sait pas si c'est eux qui se transforment, ou si les vrais sont toujours disparus.
Tout c'que j'sais, c'est qu'il y en a au moins un qui avait peur d'moi.
Sûrement la faute aux oreilles », conclut Grusktielle en faisant la moue.