Ses blessures étant soulagées en partie, Unnrmund montre sa gratitude envers Trina

« Je te remercie pour les soins que tu m'as apporté.
même si ces petites égratignures ne arrenterons pas, cela fait du bien » dit-il tout en voulant garder son ego de guerrier

Au bout de quelques minutes, les plaies d'elevaelle commencerent a guerir et son etat s'ameliorer, meme si elle restait inconsciente.
La nuit commençait a etre bien avancee et de plus en plus de monde commençait a se retirer pour rejoindre leur foyer pour grapiller quelques heures de sommeil.
Les enfants resteraient dans le temple pour la nuit, gardés par quelques volontaires, en esperant que le levé du soleil les ramenerait a leur etat normal.
Finalement, les aventuriers finirent par se retrouver seuls avec les deux nymphes, celle qu'ils venaient de combattre etant la seule consciente bien que tres faible.

Grusktielle se cala dans un coin mais ne dormit pas tout de suite, même si la fatigue commençait à se faire sentir et que sa tête tendait à partir en avant dès qu'elle restait inactive plus de deux minutes.
Après avoir essuyé ses lames et lavé ce qu'elle pouvait, la jeune elfe souhaitait en savoir plus sur cette histoire de nymphes.

« Bon, tu nous expliques ce qui t'a pris ?
Pour commencer, c'était quoi ce sang noir et c'est quoi cette histoire de dette ? »

« On devrait se relayer pour dormir. Quelque chose me dit que la journée de demain sera également longue... » proposa Sufyân. « Je vous laisse discuter, et je vais me coucher plus loin. Appelez moi dans quatre heures. Et nous ferons une dernière rotation ensuite, pour que tout le monde ait pu se reposer suffisament. »

L'oriental laissa donc Gruskielle et Urnnmund continuer l'interrogatoire alors qu'il allait lui-même se reposer. Il aurait besoin de toutes ses forces le lendemain.

Légèrement énervé par tout ce qui s'est passé précédemment, Unnrmund prend un peu moins de pincettes avec la nymphe
« Maintenant, il va falloir nous dire la vérité et inutile de nous raconter des histoires.
Tu va répondre aux questions »

« Tout est un peu flou mais je vais essayer d'expliquer ce dont je me rappelle...

Il n'y a pas de dettes... Votre monde a tellement changé depuis la dernière fois que je l'ai arpenté, il a fallu que je m'adapte...

C'etait juste un pretexte pour engager des gens aptes a ouvrir le coffre au sous-sol et en détruire le contenu, des armes qui pourraient menacer celui qui m'a envoyé.

Je viens de la cité de Lirende, la cité au cœur de la forêt d'argent, celle qui est tombée sous les ombres de Merzototh. C'était lui qui nous contrôlait, moi et Rukk, avec ce sang noir.

Oh, Rukk... Je suis navrée... »

La nymphe semblait peinée et retint à grand peine ses larmes.

« Je suis désolée pour tout ça... »

Grusktielle fit la tête. Même elle avait déjà entendu parler de Merzototh.

« Rukk c'était lequel ? Le ptit ou le gros ? Il y a peut-être moyen de le ramener à la vie, une fois le sang noir nettoyé. »

Non, il y avait plus important.

« Y a des armes dans cette librairie ? »

La joie éclaira le visage de la nymphe un instant avant qu'elle n'ajoute:

« Les armes qui ont servi à bannir Merzototh la première fois, oui. Elle ne vous en a pas parlé? »

Grusktielle secoua la tête.

« Nous à la base, on était venus pour les enfants disparus. Rien de plus.
Vous n'sauriez pas quelque chose à ce sujet ? »

Sufyân dormait après cette rude journée, n'entendant pas la discussion se déroulant non loin.
De temps en temps, un léger ronflement ressemblant au sifflement d'un serpent sortait de sa bouche avant de s'étrangler dans un mouvement de retournement de son corps.
« SsssssSsss... »

« Mais du coup, ce sont les vrais enfants ?
Ces ombrelins sont encore cachés en deux ? Comment les faire partir ? »

Ce "laisser à la merci" inquiétait Grusktielle, même si elle ne montrait rien de plus qu'une mâchoire serré et des bras croisés.

« Ah .. euh .. c'est bien. Donc il faut juste attendre. »

L'elfe aux couteaux se tourna vers ses compagnons.

« Il faudrait aller le dire aux villageois. Pour éviter les risques d'un accident et tout ce qui pourrait mal se passer.
Ensuite ...
Il nous reste quoi à discuter ? On a tout dit non ? On attend juste qu'elle se réveille », proposa Grusktielle avec un signe vers la nymphe encore inconsciente.

S'apercevant que Grsktielle gère bien l'interrogatoire et connaissant son manque de tact, Unnrmund reste un peu en retrait.

« Oui, j'ai l'impression que l'on n'en saura pas plus.
Allons prévenir les villageois et attendons que cette nymphe finisse par se réveiller. »