Adrien recule

" Pas de problème en ce cas. Mais votre garçon d'étage a mis son amie en grand danger, nous devons nous précipiter là-bas ! Lui aussi d'ailleurs s'il a vu les commanditaires "

Ce n'est pas vraiment du bluff dans la mesure où les gens qui veulent le sac peuvent ne pas vouloir laisser de témoin.

Finalement, le policier arrive, un turc doté de fez et d'une rubuste charpente (et moustache).

Il ne dit qu'un mot au garçon d'étage...
Celui-ci blémit et donne l'adresse

Farid traduit
« 12, rue de Trébizonde! »

" Pouvez-vous nous guider ? Votre parent a été efficace ! "

Adrien est sur ses gardes.

Farid hésite... mais le sens du devoir semble le porter à accepter. Vous traversez la ville, en restant aux aguets.

A 21 heures et vingt minutes, vous apparessez devant la porte ou semble vous attendre une femme d'une quarantaine d'années. A en juger par son teint mat, ses vêtements bigarrés et son accent dur mais mélodieux, cette femme est originaire d'Afrique du Nord. En effet, Khaïssa puisque c'est ainsi qu'elle se nomme, a vécu sur les hauts plateaux lybiens. Fille d'un puissant chef berbère de la région, elle a pourtant préféré quitter les tentes nomades pour l'université de Damas. Là, en Syrie, sous l'influence d'un de ses professeurs d'histoire, elle participe activement à la lutte contre l'occupant ottoman. D'un courage hors du commun, on la voit souvent à la tête d'un groupe d'agitateurs mener des attaques d'une hardiesse inouïe contre des dépôts de munitions de l'armée turque. Trahie par son professeur, la redoutable police politique de l'Empire l'arrête et l'incarcère à la prison centrale d'Istanbul. A la première occasion, Khaïssa réussit à s'évader et rejoint les rangs des 'jeunes turcs'.

Farid vous dit, suite à la traduction, poursuit:

« Cette femme croit que les Jeunes Turcs vont lutter pour l'autonomie de sa province. Son ami, rencontrer lors d'une rencontre du mouvement, lui a remis votre statuette mais elle a senti anguille sous roche quand un européen est venu récupérer l'objet. 500 piastres lui ont paru agréables sur le coup, mais elle sait maintenant que son geste a été regrettable. Elle vous rend l'argent et pris de l'excuser. Le fait de faire résonner à ses oreilles le doux bruit de pièces d'argents s'entrechoquant lui a fait perdre la tête.

L'homme était un valet pensez au majordome de downtown abbey qui a remis l'objet à son maître, dans un fiacre. Malheurement,elle ne connait pas l'allure du quidam, mais a entendu 'allez à la gare'. C'était il y a 30 minutes! »

Nous nous ruons à la gare !!!!

En 1900, le Train Express d'Orient, depuis peu, avait atteint l'étape d'Istanbul. Les wagons étaient construits en bois et vernis avec soin, donnant à ce train de luxe un certain cachet que nombres de globe-amers fortunés appréciaient. On pouvait déjà lire sur les portes des voitures cette inscription écrite en français "Compagnie Internationale des wagons-lits". Le T.E.O. ne prendra que quelques années plus tard cette couleur bleu-nuit si caractéristique qui a fasciné des générations entières de voyageurs épris des chemins de fer.

Il y a aussi d'autres destinations, bien sûr. Et des tortillards.
Le commis vous avez au guichet...

Adrien se concentre pour vérifier si la statuette est dans le secteur.

Eustache demande à Farid s'il est possible de faire venir tous nos bagages ici...

« Mon petit doigt me dit que nous allons devoir prendre le train pour récupérer la statuette... »

Il attend ensuite qu'Adrien ait fini sa "méditation".

Adrien, au prix de 2 points quelque fatigue, sent que la statuette est dans le wagon de voyageurs 23.

Le train part dans 15 minutes!

Farid répond qu'il peut amener les bagages dans 30 minutes.

Adrien : " J'ai localisé la statuette dans le wagon 23 ! "

" Dans combien de temps le train part il ? "

« Dans 15 minutes... Je fait de mon mieux, arrangez-vous pour temporiser ! »

Le concierge quitte prestement, précédé par une escouade de policiers qui dégage leur passage.

« Nous n'avons plus le temps d'attendre ! », dit Eustache. « Adrien, venez avec moi. Allons dans la wagon n° 23 ! Vous d'un côté, et moi de l'autre... » Et Eustache s'y précipite.

Le wagon est occupé par des domestiques qui amènent les bagages. 12 personnes.
Les passagers semblent briller par leur absence.
Il y a 6 compartiments à fouiller en quelques minutes. Mission presque impossible

Élizabeth dit: « Il reste 3 compartiments en wagon 24, qui partage le même salon restaurant. Je crois que nous devrions nous escrimer à retarder le train de 20 minutes pour obtenir nos bagages pour ensuite enquêter durant le voyage de retour! »

Adrien : " D'accord avec Elisabeth ! L'un d'entre nous peut-il faire quelque chose de discret? "

« Facile ! », dit Eustache. « Je propose que nous allions chercher le contrôleur et que nous lui disions que quelqu'un nous à volé la statuette de Kali, que nous sommes parvenus à le suivre jusqu'ici et que nous savons qu'il est entré dans ce train... Avec le temps qu'il va falloir pour faire venir la police et, éventuellement, fouiller les bagages de tout le monde, nous aurons largement nos 20 minutes ! Qu'en pensez-vous ? »

Adrien : " Certainement pas ! Voulez vous que la police mette la main sur cette statue ? "

« Damned ! Vous avez raison… Ceci dit, je nous vois mal faire quelque chose de répréhensible pour retarder ce train. Là, c'est l'un de nous qui risquerait de se retrouver dans les mains de la police, ce qui serait encore pire ! Je pense que le mieux est d'acheter nos billets pour gagner du temps et espérer que nos bagages arrivent avant el départ. »

Question à notre MJ : est-ce que nous sommes tous présents dans la gare ?

Tous nos amis sont en gare.
Il semble chez Charlotte ait reconnu un homme qu'elle a côtoyé en ile-de-France...
fait est-ce bien lui ?

« Est-ce bien lui ? »
« Qui est-il ? »