Nos héros sortent du bureau, se dirigeant de l'autre côté du bâtiment vers le couloir menant aux appartements de Charlotte. Ils passent à côté de la petite banquette défraichie à l'orée de la pièce qui sert généralement pour les accompagnants à attendre que les soins dispensés soient terminés.
Ce petit salon sobre dont les murs sont recouvert d'un papier peint d'un autre âge, aux couleurs passées et qui donne à la pièce une impression de confort et de douceur qui repose les yeux souvent en pleurs des gens qui attendent généralement là qu'un proche soit soigné.
Arrivés à la cuisine qui se trouve au bout du petit couloir, un grand tablier, une patère et une bouilloire trône devant eux; Charlotte sait que tirer la petite desserte roulante dont l'étage inférieur vous permet d'obtenir un panier de compresses et bandages et un autre vide.
Sur l'étage supérieur, il y a une petite bassine de cuivre, une grande théière, 3 grands bol et un sucrier. Charlotte fourre dans la théière une poignée de feuilles ; se lave les mains vivement et consciencieusement ; rempli la théière puis vide le reste de l'eau bouillante dans la bassine ; remet de l'eau à chauffer ; ... Charlotte est un véritable feu follet, mais chaque geste contribue à compléter ses préparatifs ... Quelques cuillères et elle va de l'avant.
Charlotte pousse donc sa desserte roulante jusqu'au petit salon privé de son appartement propre et y invite tous ses invités.
Par la fenêtre, on voit que la rue était désormais animée en ce matin de printemps. Les ouvriers étaient déjà dans les usines, mais restaient dans les rues ceux déçus de ne pas avoir trouvé du travail pour la journée, et les échoppes défraichies qui accueillaient leurs clients. Des troquets justes assez grands pour abriter quelques clients servaient déjà aux poivrots du coin leur breuvage alcoolisé.
Pièce jointe :
Paris_-_Rue_de_Belleville_02.jpg
(inspiré de la description de Viadoq, 2014)