« Il faut agir vite, avant que ses hommes ne nous rattrapent. »
« Agir, évidemment ! Mais, comment ? »
« Heu, bonne question. Vous mademoiselles, vous connaissez les acteurs de ce drame. Que ne voudraient-ils pas que nous fassions ? Nous devrions les décevoir en faisant exactement cela. »
La salle est réunie pour la performance d'Aliénor.
... le clou du spectavcle devrait être la révélation de la duperie du Cobeau et du Renard qui mena à la mort de la jeune fille qui ne voulait pas qu'une autre subisse un mariage de raison.
La fille, par ailleurs confiante, s'approche d'Ud, semblant soudainement penaud.
« Dans Cardegos, mon tuteur Indibil a créé une satire basée sur plusieurs événements, personnalités et scandales. Il a rassemblé des notes pendant plusieurs années pour créer son chef-d'œuvre. Mais je n'ai pas de telles notes. Partagez avec moi les détails de cette affaire, afin que nous puissions ridiculiser ces seigneurs tueurs de femmes »
Inscription : Oct 2013 Message(s) : 33322 Localisation : Limousin
Tregtar expose toute l'histoire ... mais pour les jeunes oreilles de la fillette, elle parle simplement de "ne pas vouloir se marier" plutôt que d'entrer dans le détail des motifs de la demoiselle concernée ....
acrobaties: JRam144 lance 1d20a+1d6+7 et obtient 32 (3, 20, 5) avantage grâce à l'accompagniment du Ser Marçal inspiration bardique grâce à Ser Marçal. Escamotage: JRam144 lance 1d20+7 et obtient 13 (6) Pour cacher une bouteille de sauce...
« D'accord, je m'y mets. »
Elle se lève de table, des morceaux de bacon toujours sur les joues. Elle frappe le bourru Ser Marçal sur l'épaule avec une force surprenante et il s'étouffe avec un morceau de pain.
« Ouille, putain ! C'est quoi, cette bordel ? »
« Viens, vieil homme, j'ai besoin de ton luth. »
Exaspéré et embarrassé, il se lève en marmonnant : « Ces enfants de nos jours, hein ? »
Ils s'approchent de l'avant de la salle, un bref échange de directions scéniques, et les deux montent sur scène.
« Regardez, vous tous, et sachez ce que les puissants pourraient faire lorsque leur volonté se heurte à l'élan d'amour de leurs sujets. Est-ce juste ou est-ce déplorable ? Vous - et les Cinq - serez seuls juges. » Ser Marçal l'accompagne avec un luth vigoureux. Alienor danse, sautille et dégringole sur la scène, développant une personnalité à la fois vive et timide.
« Voila, l'approche du vrai amant... » Aliénor s'arrête au milieu d'un mouvement, son pied levé derrière elle, ses bras comme s'il embrassait un amant.
Un grattage tonitruant du luth brise le tableau. « Mais ce n'était pas censé d'être, car elle était promise à un autre... »
La danse d'Alienor devient frénétique, se déplaçant d'est en ouest comme attirée par des aimants contradictoires.
« Le choix interdit ... »
Elle danse vers l'est, pleine d'espoir...
... Mais regarde par-dessus son épaule, terrifiée.
« Les conséquences mortelles ! »
Elle dramatise le fait d'avoir été poignardée à plusieurs reprises et produit une bouteille de sauce glissée dans sa ceinture et la vaporise sur elle-même, Ser Marçal et les quelques premiers membres du public.
« Beurk ! »
Elle trébuche, tombe à plat ventre, un bras suspendu au bord de la scène. Un long moment.
Ser Marçal pose son luth, monte sur scène et la prend dans ses bras. « Maintenant, je vous demande, qui parmi vous a l'audace de cacher un tel acte dans les profondeurs du Zangro ? » Il se tient, tremblant de rage, couvert de sauce, attendant non pas des applaudissements, mais comme s'il attendait d'être compris.
« Les plus souvent négligés sont souvent les plus importants à écouter. »
Ser Marçal porte la fille apparemment sans vie de la scène, chuchotant à Ud et Tretgar à son retour à leur table. « L'heure des allégations formelles est arrivée, et ce n'est pas notre truc. »
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