Adrien sourit : « " Tout à fait ! " Et je peux vous dire que sa famille, les industriels Schneider, sont à la recherche d'informations sur Mme Ropart. Vous venez de m'en donner. Ils pensent qu'elle a fui au Maghreb et m'ont demandé de regarder. Incidemment, à notre retour, si vous avez un objet lui ayant appartenu, un document, la famille vous en sera reconnaissante." »

Il hésite

« Je reconnais que quelques livres pour mes vieux jours seraient les bienvenues... Cependant, je ne veux pas que sa mémoire soit salie. J'ai appris que les Communards, qui n'ont pas été fusillés sur place, ont été déportés, en Nouvelle-Calédonie par exemple. Les autorités françaises ont-ils encore soif de vengeance ? Les bourgeois réactionnaires sont-ils encore au pouvoir ? »

« Vous pourriez écrire un petit quelque chose détaillant son action ...
Peut-être existe-t-il quelques coupures de presse qui en parle ...
Si vous aviez un bijou ou un ustensile personnel -voire personnalisé- qui puisse attester à sa famille qu'il s'agissait bien d'elle et non d'une personne usant de son nom ... » suggère Charlotte.
« Il s'agit simplement d'informer ses proches de ce qu'elle est devenue. »

« Vous avez bien du parler un peu de sa famille ...
vous a-t-elle dit si elle préférait l'un ou l'autre de ses proches. »

Son regard s'illumine

« A part sa nourrice qui doit être décédée depuis, je crois que le pupille de son père, le jeune Bollard qui voulait faire médecine, serait le bon interlocuteur. »

Adrien :"Merci de ces renseignements, nous en reparlerons après notre aventure. Cependant s'agissant des communards, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous. La mauvaise est que les bourgeois sont encore au pouvoir, la bonne est que les communards ont été amnistiés dès 1880."

Y a t il une chance qu'Adrien connaisse ce M Bollard ?

Eustache écoute tout ce qui se dit avec grande attention et en prend bonne note dans son calpin. Sauf s'il voit que ça offense notre guide. Il ne veut surtout pas l'embarrasser. A la moindre remarque de ce dernier, il arrête immédiatement d'écrire et s'excuse.

Si le guide lui pose des questions, il n'hésite pas à expliquer qui il est : son métier de greffier et sa passion pour le journalisme. Bref, il entretien la conversation comme il le peut.

Peu après ces confidences, le camion transportant nos amis arrivera, en pleine nuit, au village de Srirama. Le chef de cette localité les attend sur la grand-place. Tous les habitants dorment et seul le cri des bêtes féroces, tapies dans la jungle toute proche, vient troubler le silence de «ne nuit étoilée. Le chef, un dénommé Pavna, aidera à décharger le camion. Drozd le connaît bien et, visiblement, Paves est fier de recevoir à nouveau son ami chez lui : « "Hello, mon frère Drozd, le grand chasseur. Mes hommes ont préparé les éléphants. Tu partiras demain. Mes fils te serviront de cornacs, ils ramèneront le bêtes au village. H est de mon devoir de te mettre en garde. Deux de mes chasseurs ont été tués par des Veddhas, en lisière de la forêt. Ils sortent des profondeurs de la jungle et s'aventurent de plus en plus près des huttes. Méfie-toi mon ami, les Veddhas sont la réincarnation des démons primitifs. Ils sucent le sang de nus frères et aspirent leur âme. Vous ne pouvez rien contre eux. Ils gardent les anciennes cités de nos princes. Le peuple cinghalais est maudit par ses aïeux. Nous sommes lâches et conquis, nous n'avons plus le droit de revenir dans nos palais.

Nous sommes devenus aux lâches et peureux que de vieilles femmes. Aussi, j'ai peur des Anglais et des Veddhas. Pourtant je suis un grand chef et un guerrier courageux. Tu le sais toi, nous avons chassé ensemble. Mais je suis mortel, je ne peux pas lutter contre des démons. Toi, chasseur Drozd, tu as déjà tué des Veddhas. Mais cette fois, ils sont nombreux et hostiles. Ils semblent se préparer pour une cérémonie. Un pêcheur d'un village voisin a entendu battre les tambours. Il va se passer quelque chose. Nous avons peur, reste avec nous défendre nos maisons. Les soldats anglais se moquent de nous, ils ne vont jamais dans la jungle depuis que deux de leurs expéditions ont disparu corps et biens. »

Après ce bref discours, Youri Drozd s'entretient avec vous. Il vous avertie une fois de plus du danger que vous courez. Il fait confiance au chef Pavna, celui-ci ne s'est jamais affolé en vain. Le danger est réel. En tout cas, le départ est fixé à 7 heures (dans 1h30) et advienne que pourra.

Adrien fait appel à son expérience militaire pour se détendre et dormir.

Erich écoute l'histoire de leur guide avec une grande attention.

Remarkable ... yet one is still impatient for the day when telegraph wires penetrate the teeming jungle spaces.

Pense-t-il en regardant les alentours.


Un sourire mécanique se répand sur son visage.

In but a decade or two, the inexorable march of technological progress will all but extinguish the lifestyles of these simple folk. One hopes their mystical knowledge will survive their cultural apocalypse ...

Eustache est à la fois effrayé par les risques que nous allons probablement courir et piqué au vif par la curiosité. Il a envie d'en savoir plus sur ces veddhas, sur leur cérémonie, de comprendre ce qui se trame dans cette jungle… Toutefois, en homme du monde, il demande à ces dames ce qu'elles en pensent. Croient-elles qu'il faille aller dans ces lieux reculés et dangereux ou préfèrent-elles suivre les conseils de nôtre hôte et attendre ici encore quelques jours ?

Il est près de 7h. Vous vous convainquez que la Jungle soit le chemin de la guérison... ou la marche vers la Mort.

Soudain, une lueur sort du sac de Charlotte. La boîte à chapeau... Une lueur verte style "poison ou mort vivant des jeux video"
fuse de la statuette durant 5-10 secondes...

« Oh mon Dieu ! », s'écrie Eustache, « On dirait un signal… Pourvu qu'il ne serve pas à appeler les veddhas ! »

Le sourcil d'Erich se lève en regardant le sac d'Elizabeth.

« ou on pourrait dire que nous approchons de notre destin ... »

" Intéressant. Cet objet peut être la clef de notre destin. "

Le polonais se tourne vers vous, inconscient que la statue pulse.

« Allons-y! »

Les éléphants sont prêts, un cornac est juché sur leurs épaules et les bagages ont été chargés sur le dos de ces pauvres bêtes. Vous constaterez, un peu tard, que la colonne vertébrale de ces aimables pachydermes n'est pas l'endroit rêvé pour y installer son séant. Le convoi s'ébranlera à l'heure dite sous le regard inquiet du chef Pavna. La route qui les mène jusqu'en bordure de forêt est accidentée et même les éléphants auront du mal à progresser. Leur déhanchement peut même provoquer chez des per-sonnes peu habituées à cet exercice des malaises accompagnés de nausées. Drozd a pris la tête du convoi, un personnage assis derrière lui. Chaque éléphant transporte trois personnes dont son cornac. La végétation est de plus en plus abondante au fur et à mesure que l'on s'approche de la jungle.

Bon, on commence après 1 an de lancer des dés car il y aura de l'action!

Un jet de constitution svp pour éviter des nausées qui cause de la fatigue.
Le nombre de points de fatigue correspond à votre score de constitution
SVP lancez 3d6
Réussi: 1 de fatigue. Raté: 3. Critique: 0 pour un succès (3 ou 4 sur les dés) ou 6 (17 ou 18 sur les dés) pour un échec