Il ne mentionne cependant ni Kali, ni une quelconque drogue, malédiction ou maladie mortelle...

pas même l'ombre d'une légende / malédiction propre aux temples perdus / autre ...
???

Élisabeth sort une statue de 25cm de hauteur noire, veinée dorée.
Tout anthropologue reconnaitra Kali, la sanguinaire déesse hindoue, qui inspira une révolte il y a quelques décennies
dans le nord de L'Inde.

« On nous a dit être victime d'un bacille, empoisonnés par des miasmes jetées au vent
par ce brûle-parfum. En savez-vous plus à ce sujet ? »


Charlotte remarque un jeune homme quelque peu curieux qui vous observe, l'air de rien. Mais sa perception d'exception ne s'y trompe pas.

Je pars du principe qu'Adrien assiste à la scène dans la mesure où il était particulièrement centré sur Kali.

Il se contente d'observer et de faire attention aux allemands, plus spécialement à celui qu'il a repéré.

Soudain, Adrien remarque que l'Allemand s'est rapproché du bureau du chargé de culture assiégé par une
affluence plus forte ce jour d'hui que lors de la dernière (ainsi que première) semaine d'activité du pavillon.

Dédaignant les charmes pourtant explicites d'une superbe sculpture hindoue chryséléphantine, que l'anthropologue
évalue au XVIe siècle Moghul, il semble bien peu discrètement s'intéresser aux formes souples de la
statuette de Kali. Choquant, celle-ci semble moins précieuse, bien que... ce métal noir est inconnu de l'érudit estudiant!

Cet allemand est décidément en train d'espionner ce mélange de bourgeois et de représentants de la Haute Société!
Mais! Ils les reconnait! Ils ont défrayé la manchette il y a 2 jours, enlevés semble-t-il par un groupuscule anti-britannique appelés
les fils de... heu... les Anglais + la pucelle... Oui! Jeanne D'Arc!

Ils étaient retenu prisonniers dans un asile désaffecté sur la Marne. Cet Allemand les surveillent, intéressant...

Adrien continue à observer avec un intérêt certain. Il essaye de repérer les autres allemands.

Charlotte, tout en restant attentive à la réponse que Girish Muzumdar va fournir concernant le « brûle-parfum » sorti du carton à chapeau d'Élisabeth, fouille dans sa mémoire pour retrouver trace de ce jeune homme qui les observe ...

Charlotte potasse mentalement son bulletin mondain. Ce jeune homme n'est pas un noble. Il semble de la classe moyenne ou de la petite bourgeoisie. Elle ne l'a jamais vu. Il semble les observer en même temps qu'il observe un homme qui les observe, eux. Ce pavillon est un nid d'espions!




« Un bacille ? Kali est reconnue comme une déesse sanguinaire! Je connais un expert en toxines orientales, un écossais.
Il est passé à l'Exposition avant son ouverture. C'est un botaniste qui m'a beaucoup aidé à choisir les plantes de ce pavillon.
Savez-vous que le marronnier d'Inde produit des fruits toxiques ? Nous avons évité un scandale si des gens en avaient mangé! »

Morgan Kane lance 3d6 et obtient 10 (6, 1, 3)

L'aventure gagne en épaisseur. Adrien estime qu'il doit rester dans son rôle d'observateur mais il est prêt à intervenir en cas de besoin.

Il se sent plein de sympathie pour ces victimes. S'il pouvait les aider.

Le jeune homme n'a toujours pas été remarqué de l'allemand, mais une jeune femme semble l'avoir remarquée. Celle qui s'appelle Charlotte.

L'Allemand est toute ouie. Il semble attendre que le nom de ce mystérieux écossais soit prononcé


« Le botaniste est James Princeps, de Glasglow! »

L'Allemand en a assez entendu. Il quitte le pavillon...

Je m'approche des personnes en cause avec un grand sourire : « " Puis je vous parler en privé ? C'est urgent ! J'ai noté quelque chose qui peut vous être utile. J'e me présenterai quand nous serons entre nous. " »

Adrien, alors qu'il se présente aux gentilshommes et aux dames, remarque que la statuette semble assez bien exécutée,
dans un métal noir inconnu. Il a déjà vu un tel métal, en Kalybie, dans une tombe berbère.


La statuette de Yakuc, le dieu primordial, était aussi considérée maudite. Enfin, c'est ce que ses études ont révélé, sinon son expérience sur le terrain. 3 ans après ses fouilles en Algérie avec le professeur Picard, il est toujours vivant...

Un soldat des Bat d'Af lui a conté une histoire de fantôme berbère qui hantait les mécréants. Adrien se considère un parfait gentleman, qui respecte le terrain de fouilles. Il a bien fait attention de ne rien briser et de bien envelopper les artéfacts pour les donner aux indigènes, ramassant la pierraille et bien docilement attentifs à tous ses ordres, en plein midi sous le soleil estival...

Adrien marque un temps d'arrêt : " Cette superbe statue me rappelle quelque chose. Je suis anthropologue"

Se tournant vers Elisabeth, Charlotte suggère délicatement : « Et si vous rangiez cette statue dans votre boite à chapeau ? »
Il me semble qu'elle a déjà été bien assez vue ...