Ayant une confiance aveugle à Vadania et Ganoes, le grand forgeron retrouve son calme et semble s’apaiser.
« Par respect envers ma fille que vous avez libéré, je vais passer là-dessus et si la parité entre vous est respecté, je vous laisse libre de gérer vos trouvailles comme vous le désirerez.
Mais le fait est que, comme vous le savez, le village ne possède pas assez de moyens pour s’acheter autant d’armes et d’équipements. C’est pour cela que le principe de solidarité est de mise entre nous.
Seules les statuettes pourront éventuellement intéresser les Mac-Griver au bazar. »

Il marque un petit temps de réflexion
« Je te remercie Ganoes mais je pense que cela sera plus utile au seigneur Saint-Brice et ses soldats qui se chargent de notre sécurité. Je suis sûr qu’il saura apprécier ton geste à sa juste valeur. » Rajoute-il

Rassurée par l'attitude plus calme du chef du village, Vadania espère que Kreela sera aussi plus calme afin de faire baisser la tension qui s’était installé
« Allons à l'auberge et buvons un petit coup.
Cela nous permettra de voir ensemble ce que nous allons faire de toutes ses armes mais je suis sûre que l'on peut se faire confiance mutuellement et agir de façon intelligente pour servir chacun nos intérêts tout en restant en harmonie entre nous. »

Elle se tourne vers kreela
« Je te laisse moi-aussi les statuettes et je t'accompagnerai au bazar pour les vendre si tu veux. »

« - Très bien dans ce cas, j'irai lui ramener moi-même. Mais si le village en veut un peu, je suis prêt à lui en donner. »


« - Oui allons fêter ça. Nous reparlerons du partage du gain plus tard. Nous ne sommes pas pressés. »

Il reste près de la demie-orc et lui fait signe de les suivre.

« - Allez venez avec nous. Cela nous changera les idées. »

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On peut faire le partage en hrp non ?

Kreela fit un pas de recul. Comment, tous voulaient laisser ces questions en suspens, alors qu’ils prévoyaient tous de quitter les lieux dès le lendemain ? C’était la plus sûre des façons de perdre leur part du butin, y compris pour la demi-orque.
« Très bien, allons boire un verre à la taverne. En attendant, je reprends tout cela pour le stocker dans ma chambre de l’auberge. » Kreela était bien entendu d’accord pour retarder ces échanges si c’était elle qui maîtrisait la garde de ces marchandises martiales.
« Certains d'entre nous ont certainement eu une naissance heureuse. Ce n'est pas mon cas. L'argent que représente ces objets semble plus important pour moi que pour vous. C'est bien pour vous, de ne pas avoir ces soucis d'argent. Mais n'oubliez pas que vos interlocuteurs n'ont pas toujours eu votre chance. » Kreela secoua la tête. Les riches ne se rendaient même plus compte du monde qui les entouraient.

Kreela entreprit donc de remettre la cuirasse, et de porter tout le reste elle-même – puisque personne ne l’aiderait pour cela - pour aller jusqu’à l’auberge de Fial. Là, ils devraient bien parler du partage. S’ils ne le voulaient pas, hé bien, elle était prête à tout garder.

« Tu te donnes bien du mal, grande soeur, pour égaler en richesse ceux que visiblement tu méprises », dit Avorton. Il sourit avec humilité : « Je n'ai pour ma part jamais connu l'opulence, seulement la simplicité d'une vie de captif, puis d'ascète. Je n'aspire à aucun de ces objets que tu convoites tant et je me sens libre et satisfait. Et les turpitudes des riches et des pauvres ne me concernent pas.
La voie de la main ouverte te tend les bras, Kreela. »

Il inclina la tête, joignit les paumes de ses mains au niveau du coeur, puis emboita le pas aux autres en direction de l'auberge.

Pendant que Kreela passe un dizaine de minute à enfiler l'armure, L'apprenti décharge toutes les armes et armures récupérés sur le sol et rentre la charrette à sous un porche puis détache les chevaux pour les amener à l'étable.

Une fois son armure mise, Kreela prend le maximum d'armes qu'elle peut sans toutefois pouvoir tout prendre. Il lui faut de l'aide pour pouvoir tout porter. Chargée comme une mule, elle se dirige vers l'auberge en compagnie de ses compagnons et vous susciter la curiosité de l'aubergiste lorsque vous entrez. cet homme, un peu grassouillet se tenant derrière le bar, vous regarde entrer avec le sourire.
« Que puis-je pour vous ?
Je vois que vous êtes bien chargé dites-moi.
Que comptez-vous faire de tout cela ? »

Voyant Kreela se démener à tout essayer de prendre la matériel, Vadania va l'aider à porter ce qu'elle peut avec ses petits bras après avoir salué le chef du village.

« Je peux comprendre ton point de vue Kreela mais nous sommes originaire de ce village et étant donné la pauvreté régnant ici, nous avons l'habitude de s'entraider mutuellement.
Nous avons aussi besoin de pièces pour vivre et je serais ravie de faire le partage équitable avec toi.
Pour les armes et armures, je ne voie pas qui, en dehors du seigneur Saint-Brice, pourra nous les acheter. »

En arrivant à l'auberge, elle fait un signe amicale à l'aubergiste qu'elle connait et se dirige vers lui
« Nous venons de la part du Thron boire un petit verre ensemble et te demander si tu pouvais nous mettre à disposition une chambre pour mes amis et moi.
Nous sommes légèrement exténués après avoir chassés ces maudits gobelins et tout ceci est ce que l'on a pu récupéré dans leur repère »

Voyant la demie-orque se démener pour porter toutes les armes et armures, Ganoes ne reste pas les bras croisés. Tout comme Vadania, il l'aide à transporter ce qu'il peut.
Sur le chemin, il laisse parler l'elfe et approuve ses paroles. De son côté, il ne rajoute rien de plus, car étant né dans une famille noble, il s'est particulièrement senti visé lorsque Kreela a donné son point de vue sur les "naissances heureuses". Néanmoins de son côté, il ne s'est jamais senti attiré par l'argent. Il essaye et essaiera tout au long de sa vie de vivre avec le minimum. Bien-sûr il lui faudra mettre quelques pièces de côté afin de se payer des nuits à l'auberge ou s'offrir des armes de meilleures qualité mais pour le reste, il est prêt à le céder au plus démuni.
Arrivé à l'auberge, il salue le propriétaire et demande : « - Peut-on aller déposer ça tout de suite dans une chambre ? »

« La voie de la main verte, c'est pas ma vie » répondit Kreela, sans manifester aucune émotion par rapport à la vie de prisonnier qu'Avorton avait esquissé. Beaucoup de monde s'empressaient de rappeler l'inutilité des biens matériels à la demi-orque, qui commençait à en avoir un peu assez.

« Merci » dit Kreela à ses compagnons d'arme, alors qu'ils l'aidaient à transporter le matériel jusqu'à l'auberge, un peu calmée, mais avec toujours ce sentiment d'être stigmatisée avec des considérations qu'elle estimait normales au milieu de personnes insensibles aux richesses accumulées. Dans quel monde était-elle tombée ?

Après avoir déposé le matériel dans une chambre, y compris la cuirasse, elle retourna rejoindre ses compagnons pour boire un verre à la santé des gobelins défunts.

Avorton sourit avec patience et amusement à l'agacement de Kreela. Alors que ses compagnons s'affairaient à trimballer leur butin, il les suivit puis s'installa à leur table en silence.

« si c'est le chef qui vous envoie, je peux vous fournir une chambre pour cette nuit mais il faudra la libérer demain.
Vous pouvez aller poser tout votre barda dans la deuxième chambre à votre couloir au premier étage. C'est une chambre à cinq lits. »

Une fois débarrassé de tout ce qui vous encombrait, vous vous installez autour d'une table et l’aubergiste vous amène un pichet d'eau accompagné d'une potée de poireaux aux beurre avec un peu de lapin.

La tension commence à s’estomper mais vous savez tous qu'il va falloir résoudre ce problème de savoir ce que vous allez faire de toutes ses armes et armures encombrantes. De plus la nuit commence à tomber et vous ressentez le besoin de vous reposer un peu avant surement d'aller voir le seigneur Saint-Brice le lendemain.

Je vous lais discuter entre vous de ce que vous allez faire de toutes ses armes sachant que vous ne pourrez tout porter sur une longue distance.
Surtout par rapport à encombrement

Après avoir monté les affaires dans la chambre commune, Ganoes se retrouve à table avec ses compagnons. Il profite de la présence de chacun pour prendre la parole : « - Je lève mon verre à notre victoire contre les gobelins. Nous formons une belle équipe ! » Il jette un regard vers le nouveau venu : « - Ne te sens pas de trop parmi nous Avorton. C'est un plaisir de t'avoir à notre table. Je suis persuadé que tu n'aurais pas démérité si tu nous avais accompagné. Trinque avec nous ! » Le paladin lève son verre d'eau et boit d'une traite. Après que chacun ait bu le sien, il se tourne vers Kreela : « - Je vois bien que vous êtes contrariée par cette situation. Je vous propose que nous fassions le partage dès maintenant et de façon équitable. Je vous avais promis de vous donner ma récompense, celle que le chef du village nous donnera. Et je le ferai. Mais tout ce qui me revient dans ce que nous avons trouvé, sera légué à la ville ou au ou au Seigneur St Brice et à son château. Je ne garderai que les quelques pièces dont j'ai en ma possession pour vivre. Est-ce que cela vous convient ? Si oui, comment voyez vous le partage ? De mon côté, comme je vous l'ai dit, je suis prêt à vous laisser toutes les pièces d'or et d'argent et même celles cuivre, il y en a beaucoup. Vous pouvez également garder les six statuettes en ivoire afin de les revendre. Je ne sais pas combien tout cela fait en tout, mais cela vaut peut-être le restant d'armes et d'armures ? Et il y aussi la part de Vadania, ne l'oublions pas. Alors qu'en dites-vous ? »

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Deadsmell a écrit :

« - Comment vous appelez vous ? Je me nomme Ganoes Paran. Je conçois que vous ne veuillez pas risquer votre vie pour rien, mais je suis certain que vos talents nous seront d'une grande utilité. Lanéa est mon amie. Je partirai à sa recherche même si je n'avais le droit à aucune récompense. En échange de votre aide, je suis prêt à vous donner la mienne. Qu'en pensez-vous ? Consentez-vous à nous accompagner ? Le temps presse... »

Après que l'aubergiste est accordé une chambre, Vadania aide tout le groupe à installer les armes et armures dans la chambre puis elle s'installe à la table. Laissant Ganoes exposer son point de vue, elle prend la parole par la suite.
« Oui, tu as raison. Trinquons à notre équipe qui s'est agrandi avec notre nouveau compagnon Avorton à qui je souhaite la bienvenue.
Surtout que cela me fait plaisir de le retrouver après de si longue années »

Elle se tourne vers Avorton
« Je sais que tes souvenirs sont disparates mais avec le temps, j’espère que cela te reviendra »

Ensuite, elle prend un ton plus sérieux.
« Personnellement, je n'ai que faire de ses armes et armures. Elles ne me sont d'aucunes utilité et personne ici n'a les moyens de nous les acheter.
Je propose que l'on fasse un partage équitable entre nous et chacun fait ce qu'il veut de sa part. »

Elle se tourne vers Kreela
« Étant donné que nous avons la chambre que pour cette nuit, je te propose de mettre les armes et armures dans mon modeste cabanon en attendant de savoir ce que l'on peut en faire.
Demain, on en saura un peu plus lorsque l'on verra le seigneur Saint-Brice »

Légèrement gênée de laisser un peu Avorton sans information, elle prend la peine de lui expliquer un peu la situation
« Le seigneur Saint-Brice est notre seigneur dans la région. Il se charge de notre protection et en échange nous payons une dime afin qu'il puisse avoir une armée.
Nous éperons tous, je pense, entrer à son service afin , en tout cas pour ce qui me concerne, d'éliminer ses maudits gobelins et orques qui infestent la région.
Lanéa, la fille du chef, a disparue et ils nous a demandé de la retrouver. Ayant aperçu des gobelins non loin du village, nous avons suivis les traces qui nous ont mené à leur repère. Ensuite, nous l'avons libéré tout en éliminant ses gobelins sauf un qui nous a aidé et que l'on a libéré.
Nous t'avons rencontré lors de notre retour. »

« Oui, trinquons à la victoire ! » se permit Kreela, enfilant rapidement sa pinte de bière. Rapidement, elle fit signe au patron pour en réclamer une nouvelle.

« Le problème du partage équitable, c’est que nous n’avons pas d’estimation des statuettes pour l’instant » remarqua-t’elle.
« Il y a près de 550 pièces d’or en arme de corps à corps, et la cuirasse vaut quatre cent, les deux arcs long et l’arbalette cinquante chacun, la cotte de maille entre cinquante et cent… Et pas tout à fait l’équivalent de deux cent pièces d’or en monnaie » cita-t’elle.

Après avoir pris un bon repas et bu un coup vous permettant de lier des liens entre vous malgré vos différences, vous passez une nuit bien méritée. Le lendemain matin, vous déposez les armes et armures dans le modeste cabanon de Vadania et partez voir le chef du village.

Il se tient là devant vous avec une stature de chef du village fier et costaud.
« J’espère que vous avez passé une bonne nuit reposantes.
Tenez, voilà une lettre de recommandation comme je vous l'avais promis.
Vous pouvez aller voir le seigneur Saint-Brice avec cela.
Quand à votre hache que vous désirez, je vais m'y atteler comme prévu mais pour cela il na faut quelques jours. Je vous propose de revenir me voir dans une semaine »dit-il tout en tendant le lettre à Ganoes

Je vous laisse le soin de voir ce que vous avez emporté et avoir pris les statuettes pour tenter de les vendre aux marchands du coin

« Oui chef, cela nous a fait du bien.
Je pense que l'on va se mettre en route pour le château du seigneur Saint-Brice. »

Elle se tourne vers ses compagnons
« Nous pouvons essayer de voir si le marchand serait intéressé par nos statuettes, qu'en pensez-vous ?
Avorton , je te propose de venir avec nous.
Nous sommes jamais assez nombreux si on fait de mauvaises rencontres en chemin et qui sait tu pourras peut-être en apprendre plus là-bas »

Après avoir passé une bonne nuit de sommeil et réussi à se mettre d'accord sur le partage des biens, Ganoes accompagne ses compagnons voir le chef du village. Il le salue chaleureusement en lui demandant des nouvelles de sa fille. Puis il accepte la lettre de recommandation après l'avoir remercié. Ensuite il se tourne vers Vadania. « - Allons-y ensemble voir le marchand. »

Kreela accrocha sa nouvelle cuirasse à son sac à dos, empocha cent vingt cinq pièces d'or, et rejoignit ses compagnons. Avec la potion de soin qu'elle avait déjà récupérée, le partage du butin était pour elle une question ancienne. Il ne lui resterait plus qu'à obtenir une nouvelle hache, qu'elle espérait plus efficace que celle qu'elle avait. Elle l'obtiendrait dans quelques jours.
Elle accepta la lettre de recommandation, qui lui permettrait d'entrer au service du seigneur. Elle était prête à partir le rejoindre.

Avorton avait apprécié le moment partagé avec ses compagnons à l'auberge, autour d'un bon verre d'eau. Il comprenait mieux leurs motivations suite aux explications de Vadania et était désormais convaincu qu'il pourrait trouver plus d'informations sur son histoire à leurs cotés.
Toutefois, une pensée le travaillait. Dès qu'il en eut l'opportunité, sur le chemin qui mène au marchand, il s'adressa à Vadania un peu à l'écart des autres.

« Grande soeur, quand on s'est vus pour la premiere fois, tu m'as appelé autrement que par mon nom de moine. Quel était ce nom ? »

« Ton vrai nom de naissance est Themys.
je suis sûre que la mémoire va finir par revenir » répond Vadania