John était proche de Herk. Il était prêt à l'aider mais avant il pouvait le plus rapide. Il sorti un morceau de réglisse.

« Herk cela accélérera ta vitesse de tir. Fais moi confiance. »

(en Magie) « Ssomiarti nontantisten antittabut nti Vibiocur. »


« t'inquiété pas mes boules de feu partirons aussi. »

Yip fit part à haute voix de son point de vue sur la situation.
« Suivez l'idée de Herklachner. Concentrez tous vos efforts sur la sphère et ignorez les autres. Nous ne pourrons pas en venir à bout, m'est avis. Voyons ce qu'il advient si vous arrivez à l'anéantir. Je n'ai pour ma part aucun moyen de l'atteindre. »

Malheureusement pour l'équipe en place dans la chapelle, la sphère en question ne bougeait pas de sa position, flottant au milieu des arbres quelques centimètres au dessus du sol.

Beltrané et ses coéquipiers ne mouftaient pas, regardant un peu dépités le carnage de leurs chevaux qui n'avaient pas su s'enfuir assez vite. Désormais, cela leur était impossible, les infectieux avaient fini de défoncer la porte du refuge et une marée de morts-vivants obstruait l'entrée. Leurs dents et griffes avaient saignaient la gorge du premier des équidés sur leur passage. L'affolement des autres ne leur fut pas plus salutaire puisqu'embourbés dans la horde, ils ne parvinrent qu'à choir lourdement sur le sol où leur destin fut le même que la première victime.

Le sang des montures recolorait le sol et la seule à réagir fut Griffrethian qui sortit un arc, mais pas de munition. A la place, une sorte de flèche verdâtre vint se former entre ses doigts et partir sur l'une des créatures en contrebas, assortie d'un regard empli de mépris. La flèche se liquéfia au contact de la cible, qui se mit à fumer, rongée par l'acide.

Ils semblait aux vivants, perchés sur leur corniche, que leurs assaillants se rapprochaient d'eux, malgré l'absence d'échelles. Tout simplement, les cadavres ambulants piétinaient les cadavres, voire se piétinaient entre eux.

« Si elle viens pas à nous, on va devoir aller à elle. Profitez de la diversion. Herk couvre moi. »

John déposa son sac et parti avec seul ses composants et son épée. Il marmonna tranquillement en regardant la sphére bleu. Puis sauta depuis le toit en poussant sur bord.

(en magie) « Com itiophindie 2 nti sspenviamp »

John commença à tomber mais remonta tranquillement, il s'approcha de sa cible en utilisant la vitesse de sa poussée.

Seamus se sentait inquiet et rageait de son impuissance : son domaine d'action n'était vraiment efficace que sur les créatures dotées d'un esprit. Et la boule bleue était trop loin.
John semblait avoir une idée : Seamus intercéda auprès des muses pour qu'elles interviennent en sa favuer.

Le grand moine regarda s'éloigner l'elfe, non sans inquiétude.
Il salua intérieurement son courage et pria Orkhan de l'accompagner.
Cet elfe est impulsif mais il ne manque pas de courage.

Herklachner restait totalement concentré sur sa cible, il y avait peu de différence pour un oeil extérieur à ses crises de Torpeur.

JOhn claqua des doigts à l'attention de Seamus. Dés qu'il eut son attention, il lui désigna un point sur la coupole qui semblait être une singularité. Puis lui désigna sa sacoche de composant. John ne voulait pas parler pour pas être compris de leurs alliés de circonstance.

Il se concentra sur la cible bleu dés que le barde a compris ses gesticulations.

Voyant les gesticulations de l'elfe, Yip se mit à explorer la coupole, chose qu'il avait omise de faire dans l'agitation et concentré jusqu'à présent sur leurs nombreux ennemis.

La migration jusqu'aux sommets semblait attirer chacun des vivants restants de la chapelle puisqu'à part Herklachner, tous finirent par emprunter la route qu'avait initié John.

Ce dernier flotta au dessus de la marée qui emplissait le lieu et qui à l'intérieur, grossissait jusqu'à bientôt atteindre les corniches de leurs doigts griffus.

Au niveau de l'endroit désigné par John, Seamus accompagné de Yip purent voir la silhouette d'une sacoche sous la fine couche de cendre qui recouvrait le dessus de la coupole. Celle-ci n'était pas plus grande qu'une feuille de parchemin et le cuir dont elle était faite était usé, vieilli. Il se déchirait presque lorsque les voyageurs la sortirent pour l'examiner.

Seamus essaya de mettre son corps en opposition pour permettre à son compagnon d'examiner la sacoche sans se faire repérer de leurs "alliés"

Seamus faisait écran de son corps, et Yip avait la sacoche dans les mains. Le cuir se désagrégeait à son contact mais remplissait encore son office. Le moine put sentir un contact chaud, et il semblait que la sacoche contenait une fiole.

Yip ouvrit précautionneusement la sacoche et examina son contenu, le tenant dans ses mains pour mieux le voir à la lumière cendrée.

Yip put se rendre compte de l'effet combiné du temps et de cette maudite cendre sur le cuir de la sacoche :il ne tenait plus que grâce à la chance.

Il en sortit doucement une unique fiole particulièrement ouvragée, oeuvre d'un artisan talentueux. Un simple bouchonne liège recouvert de cire venait refermer le récipient de cristal. Celui-ci était imprimé d'un sceau, deux mains ouvertes en offrande. À l'intérieur, un gaz vert et violet, les mêmes couleurs que la poudre utilisée par Agilwardus lors de son rituel, y tournoyait et une douce chaleur en émanait.

Yip prit la fiole, regarda le barde avec un air entendu, sans avoir besoin de mentionner ce qu'Agilwardus avait réalisé.
« Tiens, tente quelque chose avec ça. Je ne suis pas trop à l'aise avec ce type de magie et tu sembles le plus indiqué. »

Seamus commença par chercher dans sa mémoire s'il pouvait reproduire les gestes de l'elfe au nom compliqué.

Ni le moine, ni le barde ne purent identifier le symbole qui leur évoquait seulement quelque chose de religieux.

Seamus manipula la fiole de cristal scellée dans des mouvements qui rappelèrent immédiatement à Yip ceux qu'avaient accompli le barde quelques heures plus tôt.
Le gaz à l'intérieur ne réagissait pas, O'Callaghan ressentait simplement la douce chaleur qui en émanait, la même que lors de leur voyage onirique.

Ne voyant aucune autre solution, Seamus attendit que la montée inexorables des non morts focalisent toute l'attention de leur allié pour tenter de reproduire les actions de l'elfe au nom imprononçable. Le barde essaya d'être le plus discret possible.

S'il fallait mourir, ça serait les armes à la main. Avant cela, en un dernier geste protecteur Herklachner déposa Maekr, pétrifié de peur, au point le plus haut qu'il vit.
Puis il empoigna ses deux haches et s'apprêta à rejoindre la Pierre. Ses yeux devinrent injectés de sang, toutes les veines de son corps pulsaient pour alimenter cette rage de vivre jusqu'au bout.