« Je suis toujours là, moi. Pas la meilleur protection du monde, mais c'est mieux que rien, n'est ce pas ? »

Dans le doute, Richard dégaina son épée. C'est jamais du temps perdu de dégainer.

Herklachner se figea soudain. Ses compagnons purent croire qu'ils étaient entrer en transe comme cela pouvait lui arriver. Le nain mit un genou à terre et posa sa main sur le sol. Il renifla. Inspira. Se leva. Et s'exprima d'une voix monocorde.

« Des mort-vivants. Je ne sais où exactement, ni combien. Mais je les sens à travers la Cendre. »

Yip s'adressa au groupe de reconnaissance.

(en commun) « A erac musatege 2 quontud. Abatt is am onor caererar sprpe sulat ti is sttarantr eno palo eno loretume sum ninenetus e haeme, abatt is e lomuamn. Vitenumi'menieglen qutie suam, is ne eno dombi se pond ti satumuino feum qur mumesi veia eta dedecombu qustia ctera nogleraem. Dome veia qutie ge aut, menieglen erac phigio plttemupr qud hanco meon ti ctera hrcesul plophomiae... Hond at dulerb is ma ti mamm aphiatuarprand coneglu or is citae... »

Herklachner en bougea pas, caressant Maekr tout en répondant à Yip.

« Aller à la tour avec le chariot est la meilleure option. Reste à savoir qui sont ses occupants, mais avec des infectieux dehors, nous n'avons guère le choix. »

Yip consulta du regard les autres. Tout le monde semblait d'accord. Tout le monde rejoignit à nouveau le convoi et Yip expliqua à ceux restés avec le chariot :

(en commun) « Menieglen e ede mamm anenesilecor veia qutie vile. Qume e ede mulemus. Erac sefae hes ctera dedecombu ctera mntigesededmm sanoss ninenetus qur ae se a'nssis, sulat. E haeme fadecax se a'ophec qum erac. qutie fe ntuidia igondana, is qutie deonsidopus fam is ha eno olcader dulerb ctera hituami coneglu qur fa se erac. »

Après ce rapide exposé, Yip prit les rennes des bœufs avec le nain et commença à refaire avancer le convoi.

« Je crois que le plus simple c’est d'y aller tous ensemble. Si nous avons des adversaire, restons grouper.

Mira et Gretz dans le chariot. Les autres préparez vous au combat et allons y. »

John prit les rênes car sa magie ne demandez pas d'arme ou de bouclier. Il vérifia juste la présence de sa sacoche.

Seamus approuva la suggestion de ses compagnons et se positionna entre le chariot et la colline la plus proche, sa rapière à la main.

Le nain s'arrêta brusquement en levant le bras.

« Des corps au milieu du chemin, là-bas. »

Il pointait une direction. D'une main il sortit une hache, de l'autre il flattait Maekr pour que le chien n'avance pas.

Sous les yeux attentifs d'Herklachner et Seamus, le convoi bravait la tempete pour avancer vers la tour qui gardait l'entrée de la "passe venteuse". Arrivés au niveau de la porte, tous purent constater qu'elle n'y était plus. Le bâtiment était ouvert aux quatre vents.

Aucun bruit n'en sortait. Un coup d'oeil rapide a l'intérieur revela simplement le sol en pierres et un escalier de bois en colimaçon qui menait à la plateforme de surveillance. Et rien d'autre.

Ils pouvaient tous tenir là dedans en se serrant bien puisqu'il fallait faire une place pour les boeufs et le chien.

Se demandant d'où venait le bruit qu'il avait perçu, Seamus examina soigneusement les environs en montant à pas de loup au sommet de la tour avant de laisser leur commanditaire s'installer.

Mais d'où venait ce cri ? J'ai rêvé ou quoi ?

Seamus pénétra le premier dans la tour, ne voyant rien au rez de chaussée, il prit l'escalier en bois, la rapière à la main. Il glissa sur une marche ce qui n'eut comme seul effet que de faire un bruit important. Aux aguets, il finit son ascension pour arriver au sommet du promontoire. Là, sur le plancher en bois recouvert de cendre, il put voir dans la passe plusieurs corps allongés au sol.

Richard aida à installer le campement et les bêtes à l’intérieur de la tour, ou du moins de ses restes. Puis il rejoignit Seamus au sommet pour y scruter les alentours. Visiblement, les autres n'étaient pas tranquilles.

« Quelque chose ne va pas ? »

Le barde passa la main sur sa capuche pour faire tomber la cendre, afficha une grimace et répondit :
« Rien de certain mais j'ai un mauvais pressentiment. Avec toute la cendre qui est tombée, impossible de savoir si il ya eu du monde récemment....
Voyez ces corps la-bas sur le chemin : tout cela ne sent pas bon. »

Yip transféra rapidement le matériel depuis le chariot vers l'intérieur de la tour. Il débâcha également ce dernier pour qu'il ne reste à l'extérieur que les éléments les plus solides du convoi. Il sollicita ensuite l'aide de ses compagnons de voyage pour aller ramasser des pierres de bonne taille aux alentours. Voilà qui serait utile en cas de siège. Tout le long de ces tâches, Yip resta attentif à ne pas faire de bruit et observa les alentours à la recherche du moindre danger.

John aida ses compagnons puis prit position en haut de la tour. Il regarda les corps et cria aux autres en bas.

« J'ai bien envie de faire brûler les cadavres. Vous voulez que j'essaye d'ici. J'ai un petit sort pratique pour allumer le feu à distance. »

John prépare dans chaque main un petit boule de feu prêt à partir sur les cadavres.

Yip s'empressait de ramasser le plus de pierres possibles en faisant des allez-retours, le plus discrètement possible.
Soudain il entendit de grands cris en provenance du haut de la tour. Il dégaina ses armes, pensant que l'alerte était donné pour une attaque.

Mais ça n'était que Jonh qui signalait leur présence à toute la passe....

Il rengaina ses armes, inquiet et songea :
Bon sang, mais à quoi il pense!!!

Yip secoua la tête et fit signe à Jonh, avec ses mains, de renoncer à lancer ses boules de feu.

On va se faire repérer à des kilomètres, pourvu qu'il renonce à lancer ce sort...

Herklachner ne disait toujours rien, il aidait le moine à décharger le matériel nécessaire pour la nuit. Il était évident pour le nain que tous devaient participer et il foudroya du regard les oisifs, sauf bien évidement la vigie qui était monté au sommet de la tour pour vérifier que nul danger n'était en approche. Il demanda à Mira, sur le ton le plus gentil que ce misanthrope pouvait adopter, de préparer le repas pendant qu'ils déchargeaient. Ils n'avaient pas manger de la journée, il ne fallait pas qu'ils soient affaiblis. Il avait demandé à Maekr de se tenir légèrement en recule de l'entrée, afin de ne pas gêner les allers et venues tout en se tenant protégé de la tempête. A cette place, il espérait que le chien puisse sentir d'éventuels intrus.

Maître chien: Greflechtin lance 1d20+4 et obtient 20 (16)

Il regardait attentivement à ne pas descendre de choses inutiles depuis le chariot. Sait-on jamais, il faudrait peut-être partir en urgence. Le guide proposa de monter le coffre en haut et d'y placer qui n'était pas nécessaire pour la nuit. Notamment feux grégeois et autres, qu'ils pourraient lancer depuis la hauteur en cas de besoin. A part deux guetteurs au sommet, ils dormiraient tous en bas avec les boeufs et les animaux. Herklachner déchargea aussi les planches qui devaient aider le chariot à passer certains passage délicat, cela pouvait servir à barricader l'entrée au cas où. Il attacha aussi les boeufs, en cas d'attaque, il préférait éviter des animaux affolés dans une espace confiné.

Roulier: Greflechtin lance 1d20+3 et obtient 14 (11)

Il fouilla dans se mémoire pour trouver des renseignements sur cette passe.

Connaissance géographie ou histoire: Greflechtin lance 1d20+4 et obtient 19 (15)

Lorsque le mage demanda s'il fallait brûler les cadavres, son visage s'empourpra, même si sa voix n'exprimait nulle émotion.

« Non. Cela ne pourrait qu'alerter tout le monde à des kilomètres à la ronde. Garde ta magie si nous nous faisons attaquer. »

Après le repas, il lança un sort d'Alarme au milieu du chemin, à une quinzaine de mètre de la tour.

« Si vous entendez comme une clochette durant la nuit, c'est que l'on vient par le chein. Mais que cela ne nous empêche pas de faire des tour de garde par groupe de deux. »

Seamus avait bien observé les corps en train de disparaître sous la cendre.

Au bout d'un moment, il communiqua au reste de la troupe de ses impressions :
« Ces malheureux étaient probablement aux services des Sages, si j'ai bien reconnu leurs habits. »

Le barde continua à faire le guet jusqu'à ce qu'une odeur appétissante n'éveille son estomac. Il demanda alors si quelqu'un pouvait le remplacer au poste de vigie.

Une fois en bas, il se rassasia puis entonna une douce mélodie pour libérer les esprits des fatigues du voyage.