[hide=azdrine]Le corps soit-disant sans vie de Loradan roula nonchalamment sur le côté, remontant habilement du caniveau central de la chaussée vers le haut du pavé et arriva fort opportunément juste au niveau d'un soupirail ouvert.

De là, il se glissa souplement le long d'une abrupte pente maçonnée bien lisse sur toute sa surface sauf sur une fine bande dans laquelle de minuscules marches étaient aménagées.

Bien évidemment, il arriva ainsi dans un espace où la seule luminosité était le souvenir blafard d'un vague rayon de lune occulté par l'épaisse masse nuageuse couvrant la ville. Toute l'acuité de ses yeux elfiques ne suffisait pas à distinguer son environnement ; s'il voulait se déplacer, il allait devoir évoluer à tâtons.

[hide=Souricette]Une fois les pieds posés au sol de façon sûre, il grimaça en se rendant compte que ce coup-ci, la pénombre ne jouait pas en sa faveur malgré ses capacités elfiques.

Et à y réfléchir, il n'y avait pas beaucoup de solutions qui se présentaient à lui. Rester ainsi était totalement inenvisageable. Partir tel un aveugle ne lui disait rien qui vaille et il ne souhaitait pas prendre le risque de renverser quelque chose qui attirerait l'attention sur lui. Il lui fallait de la lumière, ne serait-ce qu'un peu.

Il attrapa un de ses bâtons éclairants et le plaça dans sa couverture de sorte que la lumière émise ne consiste qu'en de légers rayon. Cela lui permettrait aussi de rabattre rapidement un pan de la couverture pour complètement calfeutrer la lumière au moindre bruit suspect. Une fois son assemblage de fortune fait, il actionna son bâton éclairant afin de prendre connaissance des lieux avec le minimum de lumière possible.

Perception: azdrine lance 1d20+13 et obtient 23 (10)
-1 bâton éclairant

[hide=azdrine]A la sourde lumière de son bâton éclairant atténué par sa couverture, Loradan identifie qu'il se trouve dans une cave qui sert à entreposer de très nombreux petits barils

1 seul litre de contenance,
peut-être - sagement alignés, debout les uns à côté des autres, sur des clayettes et autres étagères en bois ... il y en a plusieurs centaines entreposés là ... Tous les murs en sont recouverts ou presque.
Le sol en pierre polie est impeccable, les étagères et leurs chargements sont rutilants, jamais Loradan n'avait vu une cave aussi bien rangée, ni surtout aussi soigneusement dépoussiérée !

Une petite porte, basse et étroite, ferme une arche de pierre. Avec le soupirail, c'est la seule autre issue visible à cette pièce où le crane de Loradan frôle le plafond.

[hide=Souricette]La bonne nouvelle, c'est qu'il était seul dans cette sorte de cave. La mauvaise, c'est que tout cela lui paraissait bien étrange. Mais chaque chose en son temps. Il chercha un endroit pour s'asseoir le plus confortablement et le moins risqué possible. Il posa sa couverture au sol, et obstrua toute lumière. Il n'aurait peut être pas d'autres occasion de prendre le temps de récupérer ainsi et il s'accorda plusieurs minutes pour reprendre ses esprits et sa vigueur.

Il réfléchissait à la façon dont il pourrait s'extraire de cette ville et c'était loin d'être évident. Qui plus est il ne savait pas où il était présentement et cela l'empêchait quand même pas mal de trouver un bon plan. Il ne comprenait pas les origines de tous ces événements. Broron était mort parce que quelqu'un avait évoqué voix haute la mort. Le tenancier parce qu'il l'avait aidé. Les murs ont des yeux et des oreilles ... Le cheval semblait avoir été ravi de voir ces gardes, qui n'étaient pas de simples gardes. Et il était en train de l'emmener vers une destination peu envieuse. Un "Cheval de la mort" en quelque sorte. Mais pourquoi le tenancier avait pris ce cheval, était-ce le sien ? Des questions sans réponses continuaient à affluer tandis qu'il se demandait aussi où il avait atteri. Une sorte de cave, qui n'a rien d'une cave.

Il se releva une fois revigoré et se permis de refaire un peu de lumière afin d'examiner en détail un de ces tonnelets qu'il prit dans sa mains. Il le soupesait, le reniflait, chercher une trace, un indice de ce qu'il pouvait contenir (s'il me parait vide, Loradan refait la même chose sur plusieurs tonnelet un peu éparpillé dans la cave).

Perception: azdrine lance 1d20+13 et obtient 16 (3)

-3 récupérations. +36PV. TOTAL : 12+12*3 = 48PV

[hide=azdrine]Soigneusement et très hermétiquement fermés à la cire(pas toujours de la même couleur), ces petits tonnelets de faible contenance(un peu moins d'1 litre en volume) sont anormalement lourds(3 à 5 kg chacun) !

En les manipulant précautionneusement, l'elfe intrigué n'entend rien qui puisse le renseigner sur leur contenu, mais le déplacement du poids qu'ils renferment lui confirme qu'il ne sont pas vides.

Les espacements entre les mini-tonneaux alignés sont si parfaitement réguliers qu'en replaçant les deux premiers qu'il a sorti Loradan constate qu'il est manifestement visible qu'ils ont été déplacés ...

[hide=Souricette]Il était émerveillé devant le mystère que ces tonnelets représentaient et il n'avait qu'une hâte, celle d'en ouvrir un. Mais la présence de cire coloré pouvait indiquer qu'il s'agit d'un produit qui n'aimait pas l'eau, et il faisait bien humide ce soir. Ou bien de quelque chose qui ne doit pas sortir du tonnelet, auquel cas l'ouvrir était une parfaite aberration.

Il tentait de replacer plusieurs fois les deux tonneaux qu'il avait observé mais en vain. Il y en avait toujours un qui n'était pas aligné, et vu l'attention particulière apportée au rangement de cette cave, c'était peine perdue, il n'arriverait pas à cacher son geste. Il les laissa donc là, tels quels.

Se retournant, il se demandait comment les tonneaux pouvait être remplis. L'étaient ils ici même ? Ou était le matériel nécessaires ? Et pourquoi c'était si propre ?
Il fit le tour de la cave une seconde fois, tentant de chercher un espace de travail ou des marques d'usure au sol pouvant indiquer, par exemple, que amener quelque chose de lourds pour le stocker ici. une charrette à bras, un plus gros fût ou autre ...

Outillage ou traces : Perception: azdrine lance 1d20+13 et obtient 23 (10)

[hide=azdrine]Cette cave surprenante ne voulait manifestement pas révéler ses secrets ...
Nulle trace au sol : la pierre polie parfaitement lisse, nettoyée à en être presque brillante, n'affichait qu'un sol si impeccable que la moindre ménagère consciencieuse prendrait des précautions pour s'y aventurer.
Nulle trace ailleurs, ni aucun autre équipement : Les rayonnages parfaitement ordonnancés et intégralement garnis de tonnelets identiques couvrent l'intégralité des murs à 2 exceptions près : la petite porte en bois et la rampe du soupirail vers l'extérieur.

« Et pourtant ... les indices sont là » ne pouvait s'empêcher de penser l'elfe
« mais où ? ... »
« Les dimensions ? ... », « La disposition ? ... », « Autre chose ? ... »
la pièce mesure environ 5m de largeur pour 10m de longueur dans l'axe du soupirail à la porte,
la petite porte, basse et étroite, fait immédiatement face au soupirail et à son étrange rampe
les petites marches taillées dans la rampe du soupirail sont si rapprochées que Loradan, du bout du pied, pourrait n'en utiliser qu'une seule sur quatre pour remonter aisément sur la chaussée.
les rayonnages montent jusqu'au plafond bas,
cette pièce renferme exactement le nombre maximal de petits barils qu'elle peut en contenir en respectant leur disposition parfaite
sous les étagères, des barils sont alignés au sol, mais pas directement par terre : ils sont disposés aussi soigneusement que les autres, sur des planches identiques à celles des étagères.