Duncan s’approcha sans bruit des deux combattants.
Il fut soulagé de voir que seul l’adversaire de Melwyn semblait touché. Les deux combattants faisaient chanter leur lame sans que quiconque ne vienne s’en mêler.

Il ne restait plus que quelques mètres à parcourir pour être à porter de l’adversaire de Melwyn.
A priori aucun des deux combattants ne t'a repéré.

Alrick ébouriffa les cheveux de Whillim.

« Vas te vider la tête. Prépare tes affaires et celle de Roderick pour le départ. Si tu le peux, aide Elya à se préparer aussi.
Je veux que vous soyez prêt à partir dès que nous aurons le feu vert de Melwyn et Duncan. »

Le jeune quitta la pièce. Alrick eut un sentiment de fierté. Cet enfant qui avait été élevé comme un fils était en tout point digne de la famille Rochelune.

Tu deviendra un grand homme Whillim…

« Merci mon seigneur »
Whillim sortit de la pièce sans ajouté un mot, mais fit un dernier signe de tête à la fois pour saluer son seigneur, mais aussi pour le remercier.
Une fois la porte refermée il partit préparer ses affaires et celles de Roderick ...

Nous serons bientôt de retour au Val ... Pourquoi le seigneur Alrick était si perturbé par ma question ?
Whillim se dirigea vers sa chambre perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas se qui se passait autour de lui.

Whillim commença à ranger ses affaires presque mécaniquement. Une fois terminé il se rendit dans la chambre de Roderick. Il ouvrit la porte sans frapper.
Roderick était allongé dans son lit. Il semblait dormir. Elia était avec lui, elle lui tenait la main.

L’entrée de Whillim la fit sursauter.

« Tu m’as fait peur Whillim. Tu aurais dû frapper.
Tu viens prendre des nouvelles de Roderick ? »

Au moment où les gardes allait emmener le prisonnier. John rugit avec sa voix de stentor.

« Emmenez moi le comptable. Je vais préférer compter les coups de poing dans son visage que les pièces d'or. Emmenez une chaise et attachez le bien. Je pourrai garder les 3 à l'œil. »

Dés que ce fut fait, John laissa Sigismond inspecté sa blessure, une de plus. Il montait la garde devant Eléanor, le tonneau et le comptable.
Il s'occupa pas du troisième pour le laisser mariner. Il utilisa sa pierre de taille pour aiguiser sa hache.
Le géant avec son grand bouclier, sa hache double et son armure semblait suffisamment impressionnant pour éviter les tentatives de fuite.

« Philosophe, tu veux que je lui demande le code de son livret ? Je voudrais bien en savoir plus sur les généreux donateur de cet argent. »

Sigismond faisait des pieds et des mains pour s’occuper au mieux de tout le monde.
Eleanore était tiré d’affaires, il avait fait en sorte de l’endormir. Elle n’aurait pas de séquelles des sévices subis durant sa captivité.
John quant à lui, n’avait pas d’infections, tout allait bien pour le grand costaud. Ses blessures guériraient d’elles-mêmes. Sigismond fit quelques bandages par acquis de conscience, mais il n’y avait pas de doute sur la santé du vaillant guerrier.
En ce qui concernait les soldats, c’était une autre affaire. Deux d’entre eux nécessitait des soins plus poussés. Sigismond aurait peut-être pu s’en occuper, mais la quantité de personne à soigner l’empêchait de pouvoir se concentrer sur les cas les plus graves.

Entendant les ordres données par John la hache, les soldats s’arrêtèrent et regardèrent Sigismond puis John la hache en attendant de savoir à quel ordre ils devaient obéir.

Après avoir vérifier l'absence de témoins, Duncan se positionne derrière l'adversaire de son frère puis le frappe avec son épée.

Je ne sais plus l'effet de la surprise.
épée longue: olaf_xlz lance 4d6+2d6 et obtient 31 (5, 6, 4, 6, 6, 4)

« Amenez le comptable. On lui posera la question en premier, John lui brisera les doigts s'il refuse d'obtempérer. »
Le diplomate se tourne vers le guerrier pour lui donner un petit cours gratuit comme il aime le faire sur de nombreux sujets.
« Mieux vaut viser les orteils ou les doigts lors d'une torture en particulier pour ceux vivant de leurs mains, artistes, comptable, escrimeur. Grande douleur, peu de chance de faire de vraies blessures, guérison aisée, pas de sang, handicap certain et long et il y en a 10 à faire.
Les autres méthodes sont à utiliser après. Logiquement montrer les instruments suffit à faire changer d'avis. Ceux qui résistent sont stupides, ils ne voient pas l'objectif à long terme.
De même si tu es capturé John je t'invite à répondre aux questions qui te sont posées. Cela t'évitera des mutilations, t'offriras de meilleures chances d'évasion et tu peux contrôler un peu les informations. »
Une fois le comptable en sa présence, Sigismond sort les carnets en sa possession. Il parle en regardant l'homme, cherchant à savoir s'il est effrayé ou pas.
« Je peux casser vos codes en étudiant vos cahiers pendant quelques jours ou semaines. Mais comme ma journée a été longue, que mon esprit est fourbu, je vais régresser à un stade plus animal. Donnez moi les clés du code et vous pourrez retourner en cellule, votre coopération sera prise en compte et une libération accélérée. Parce que il faut avouer, nous ne sommes pas intéressés à vous garder. Vous coopérez, on vous libère à moyen terme. Vous refusez, John vous brisera tous les doigts, puis il fera ce pourquoi il est renommé, user de plus de violence et à la fin on jettera votre cadavre brisé et mutilé à la mer.
Quel est votre choix ? »

Whillim ne pris pas la peine de frapper avant d'entrée dans la chambre de Roderick car il ne pensait pas l'y trouver et encore moins Lady Elia.
Il s'inclina,légèrement troublé, devant Lady Elia.
« Lady Elia, veuillez m'excusez, je ne savais pas que vous étiez là. Votre père m'a demandé de préparer mes affaires et celles de Lord Roderick. Je dois vous aidez à préparer les vôtres, si vous avez besoin d'aide, bien sur. Le Seigneur Alrick nous renvoie au Val »

« Lady Elia, est-ce que Lord Roderick vas mieux ? »

John écouta le discours du philosophe comme un élève. Avant que le prisonnier arrive il dit :
« Ca évitera le sang partout mais il risque de crier et de déranger la dame. Si je l'assomme, il crie pas. Mais il parle pas non plus. Je frapperai ou vous le direz ca sera plus rapide. »

Quand le prisonnier fut là, il laissa Sigismond prendre la pareil mais ne put retenir à fin.
« Tu as oublié la chose la plus agréable. Allez consoler sa femme, fille et sœur. C'est ce que je préfère. Tu peux t'amuser un peu après sans leur homme pour les protéger.
Je préfère qu'il parle pas, quand il parle tu les laisse repartir et je peux pas faire joujou avec les dames. »
Il regarda le prisonnier avec un air de petit garçon affamé devant une part de gâteau.

L’épée de Duncan s’enfonça légèrement dans la chair de l’homme qui faisait face à Melwyn. L’homme se raidit et poussa un grognement sourd presque animal.

Melwyn se détendit et souffla.

« Merci à toi, j’ai bien cru que je n’arriverais à m’en débarrasser. »

Le vieux patrouilleur sourit à Corwin.

« Je suis content de vous voir tous les deux. »

Il reprit un visage grave en regardant son adversaire qui venait de lâcher son arme.

« Cet homme surveillait notre bateau. J’ai voulu lui poser quelques questions, mais il n’a pas été très coopératif comme vous pouvez le voir. »

Elia fit la moue quand elle entendit que Whillim l'avait appelé Lady...

« Tu es vraiment incorrigible, Whillim.
Combien de fois je vais devoir te dire d'arrêter de m'appeler Lady Elia ?
Ne sommes nous pas suffisamment intime pour ne pas se préoccuper de l'étiquette ? »

Elle poussa un long soupir.

« Je savais qu'il nous renverrait chez nous. C'est pour le mieux. Cette ville est un vrai nid de serpent. »

Elle sera la main de Roderick et lui déposa un léger baisé.

« En plus, cette ville à bien failli me prendre mon frère et... »

Elle rougit légèrement en regardant Whillim.

« Et un bon ami. »

Elle se leva et ajusta sa longue robe bleu marine.

« Je vais t'aider à ranger les affaires de Roderick. »

Le prisonnier avait été assis à même le sol, au départ, il semblait confiant et serein, mais les intimidations de Sigismond et John la hache le refroidirent un peu.
L’homme commençait à se demande s’il allait vraiment sortir vivant de ce guêpier. Il avala bruyamment sa salive.

« Libérez lui les mains mais attachez lui les pieds et posez le sur une chaise. »
Sigismond donna un charbon et une fine planche en bois au comptable. Deux objets avec lesquels il ne pourrait pas faire de mal.
« Décris le code. Je traduirais moi même plus tard si nécessaire. »
Il regarde John.
« Amène le dernier prisonnier. »

Une fois celui-ci devant lui, Sigismond lui pose quelques questions :
« Donne ton nom, dit ce que tu faisais pour Anker et précise ses activités. Tu peux refuser de répondre, dans ce cas, John te brisera en morceaux et on jettera ton corps dans la baie. Y a pas de place pour la négociation. Tu parles ou tu es inutile. »
Sigismond fait en sorte que le gros bras voit derrière l'ancien comptable travailler, prouvant qu'au moins un des deux avait déjà commencé à parler.

Le second prisonnier, Survald, n’était pas fait du même bois que le comptable. Il ne semblait pas du tout apeuré par les propos de Sigismond et se contenta de sourire avant de répondre.


L'homme fit craquer les muscles de son cou et bougea la tête de gauche à droite. Il semblait à l'aise. Pas forcément serein, mais au moins il était en terrain connu.

L'acolyte s'approcha lentement de l'hôtel particulier de la maison Rochelune. Après tout, il n'avait rien à craindre car son dieu lui avait montré l’emblème de cette famille. Peut-être que son destin était lié à eux.

Donovan s'arrêta un instant après avoir pénétré dans la demeure. Il chercha du regard une personne en bonne état pour pouvoir se proposer afin d'aider les malheureux venus quelques instants avant lui, en oubliant pas de se présenter comme étant celui qui a soigné plus tôt l'héritier de la maison.

Le philosophe regarde le plafond puis son regard bleu acier dévisage le dénommé Sigvald.
« Quel est l'intérêt de ta défiance ou de ta tirade ? Provoquer inutilement ma colère ? C'est inutile, je me fiche de ta vie. Les informations qui m'intéressent sont dans les livres. Tu n'as rien à nous apporter, ok on va faire un exemple de toi. Dans ta prochaine vie, tu tireras les leçons de tes échecs. »
Il fait un signe de la main à la brute qui lui sert de bourreau.
« Il est à toi. Bâillonne le avant de le démolir petit à petit. Tu feras pendre son corps à une tourelle, ca montrera que les Rochelune sont de mauvaise humeur ces temps-ci. »

intimidation: baps lance 5d6 et obtient 20 (6, 6, 1, 4, 3)
Soit 19

Un serviteur vient lui dire que quelqu'un s'est présenté à l'accueil en disant avoir soigné l'héritier.
Il s'adresse au tueur :
« Bon, tu as de la chance, tu as 5 minutes pour changer d'avis. John et les gardes surveillez tout le monde. »
Puis au serviteur.
« J'arrive, mène moi à lui. S'il est médecin, il nous sera utile. »

Le diplomate arrive en face de l'inconnu. Sigismond est de taille élancé, au visage fier et au regard acier. C'est un homme qui se sait beau et qui prend soin de lui.
« Je suis Sigismond Volkar, enchanté de vous rencontrer. Je représente la famille Rochelune en tant que secrétaire et sénéchal de Lord Roderick. »

« Je m'en occupe. »
John regarda l'homme de main.
« Merci l'autre avorton. Je vais pas pouvoir joué avec lui. Vous savez il paraît que le cœur est du côté gauche. Ca me semble bizarre, il devrait être au centre. Je cherchais quelqu'un pour vérifier cette information. Mais comme je sais reconnaitre le cœur, il me faut un cobaye vivant. D'ailleurs, il faudra que je le vérifie sur une femme aussi. »
John bâillonna avec l'aide des gardes sa cible et l'attacha à sa chaise.
Puis il s'amusa à aller vérifier la théorie qu'il avait entendu.

Je mets une attaque de hache pour la découpe au cas où.
hache: Chekbadi lance 9d6 et obtient 36 (1, 5, 5, 6, 1, 6, 5, 2, 5) => 22

La hache découpa tranquillement la peau de la base du cou au nombril. John regarda la victime pour voir si il pouvait donner une information ou si il continuait son expérience médicale à cœur ouvert.

Il jeta un œil sur le comptable pour voir si il goutait lui aussi l'expérience. Il s'amusa même à lui tracer sur le front les 7 étoiles des dieux avec le sang de l'homme de main.

« Dépêche toi mon petit scribe. Si tu as pas fini quand ton copain décède. Je dirai que tu as chercher à fuir et je pourrai joué avec toi. »

Il retourna à sa victime après avoir vérifier si le tonneau était bien fermé. John regarda la victime pour voir si il pouvait donner une information ou si il continuait son expérience médicale à cœur ouvert.

Puis il commença à sortir un bout de l'intestin.

« Selon les mestres, ce petit tube permet de digérer la nourriture. Tu le crois ? et toi le scribe ? tu penses que c'est vrai ? »

Whillim commença à regrouper les affaires de son ami.
« Merci de votre aide Lady Elia. »

Le jeune homme essayait de masquer son trouble d'être proche de Lady Elia.
« Comment va Roderick ? Son état s'améliore t-il ? »