Après avoir assuré leur moyen de transport jusqu'au Piz dans le Val, Duncan était parti donner ses instructions à la famille Corbray.
Il repartit avec son fils, Corwin, écuyer de Lord Corbray.
Ils se mirent à la recherche de Melwyn, mais après quelques minutes de recherche infructueuse, Duncan commence à être un peu inquiet car ce n'est pas dans les habitudes de Melwyn de disparaître de la sorte.
Tout deux essais de le repérer dans la multitude de personne qui peuple le port à cette heure de grande affluence.

Tout à la joie de retrouver son fils, Duncan mit un moment avant de s’inquiéter de l'absence de nouvelle ni des Dames Corbray ni des Rochelune.

Il exprima ses craintes devant son fils :
« si cela continue, le Dragon bleu va partir sans nous. Les deux heures de messire Boragon sont bien entamées. Et ton oncle qui n'est plus là !
Cela ne me dit rien de bon. »

Corwin fit une grimace.

J'espère que tout le monde sera à l'heure.

Il eut ensuite un léger mouvement de tête et pointa quelque chose au loin que Duncan n'avait pas encore remarqué.

« Regardez père, je crois que quelqu'un est entrain de se battre. »

En regardant dans la direction indiquée par son fils, Duncan, put apercevoir le scintillement, caractéristique, des lames qui s'entrechoquent.

Corwin, attendait, anxieux, les instructions de son père.

Les derniers événements avaient été particulièrement éprouvant pour Wilheim. Tout d'abord, l'arrivée à Port-Réal, cette immense cité qui l'avait vue naître mais dont il ne gardait que très peu de souvenirs, puis l'annonce de la capture de Tyrion Lannister qui avait conduit Eleanore à faire mener des actions étranges qui avaient manqué lui coûter la vie.
La blessure de Roderick avait aussi été vécu comme un échec personnel par le jeune soldat. Il n'avait rien pu faire pour son ami et rival de toujours. Heureusement, un homme avsit reussis à sauver Roderick, son frère de coeur.

Wilhim se sentait comme un minuscule brindille déplacée au gré du vent. Que pouvait il faire pour améliorer les choses ?

Il était confortablement installé dans un fauteuil confortable, les yeux dans le vague. Un mot était sur toutes les lèvres :"Guerre". On lui avait raconté toutes sortes d'histoires fantastiques sur des héros de guerre et leurs exploits mais qu'en était-il vraiment?
Car à voir la tête des membres de la famille, rien ne pouvait être pire que cette hypothétique guerre qui semblait pointer le bout de son nez.

Aujourd'hui des décisions seraient prises. Peut-être que ces décisions pourraient influer sur sa vie.

Le jeune garçon leva les yeux vers son seigneur. Cet homme l avait recueilli et l avait traité comme un fils.

Alrick sourit au jeune homme.

« Comment vas tu mon grand ? »

Le retour c'était passé sans encombre. Rien n'avait osé venir perturber le cortège de la famille Rochelune.
Quand vous entrez dans l’hôtel, tout est calme. Mise à part les deux servantes qui recouse un gilet, vous n'entendez aucun bruit.

Une fois le seuil passé. Les servants arrive vers vous au pas de course. Durant la marche les ordres avaient été donné. Il fallait penser les plaies. Sigismond allait avoir du travail.
Le regard de Sigismond se porta vers Alrick. Ce dernier semblait épuisé. Certainement ne contre coup de toute la pression subie dans la journée. Le médecin décida de prendre les choses en main. Il fallait transformer le salon de hôpital de campagne. Eleanore était toujours sur sa civière de fortune.

John quant à lui, portait le tonneau rempli de dragon d'or et il surveillait du coin de l’œil le prisonnier.

Whillim se repassa inlassablement les derniers événements. Quand il vit le seigneur, qui l'avait recueillis et élevé comme son fils, lui sourire, Whillim se sentit encore plus coupable.
« Je ... suis ... désolé mon seigneur. Si Roderick a été blessé c'est par ma faute. Je n'ai pas pu le protéger. Si j'avais pu réagir plus vite ... »
A quoi peu me servir toute cette maîtrise, toutes ces heures d'entraînement quotidien si je ne peux pas les protéger

« Je vous jure que je ferai mieux, mon seigneur, je vous le jure »

Faisant signe à son fils de rester derrière lui, Duncan se rapprocha discrètement du combat pour savoir si la maison Rochelune était impliquée.

Le seigneur de la maison Rochelune se leva et vint poser sa puissante main sur l'épaule de Whillim.

« Ce n'est pas de ta faute, tu n'as pas a t'excuser pour les actes de brigands...
L'important c'est qu'il soit en vie parmi nous. Tu es encore jeune, tu auras le temps de devenir suffisamment fort pour protéger tes proches, en attendant, fais confiance au reste de la famille pour assurer ta protection. »

Alrick croisa les bras et soupira.

« Roderick aurait du fuir au lieu de rester se battre, il c'est mit en danger tout seul. S'il n'était pas aussi téméraire, peut-être que les choses se serait passée autrement.
Je ne peux pas lui en vouloir, j'était pareil quand j'étais jeune.

Je pense que je vais vous renvoyer chez nous dans le val. Vous partirez avec Melwyn et Duncan s'ils arrivent à trouver un bateau. »

Très rapidement, tu reconnais Melwyn. Il est au prise avec un homme dont la posture ne laisse aucun doute sur le fait que ce soit un guerrier.
Tu vois aussi du sang au sol, mais tu n'arrives pas à savoir si c'est le sang de Melwyn ou celui de son adversaire.
Il t'es aussi impossible de savoir qui a l'avantage dans ce combat.

Pour le moment, Corwin dans ton dos, n'a pas encore remarqué que son oncle est en plein combat.

Les paroles du seigneur Rochelune avaient quelque peu atténuer le sentiment d'échec du jeune homme.
Whillim comprenait pourquoi ils devaient retourné ou Val, mais le sentiment d’échec était toujours là.
Il répondit en essayant de masquer ses émotions, pour éviter de décevoir l'homme qui lui avait tant donné par une réaction puérile.
« Bien mon seigneur »

Il va falloir que je m'entraîne davantage ... Mais ...
Whillim commençait à s'interroger sur cette ville.
« Mon seigneur, puis-je vous poser une question ? »

Alrick prit soudain un air sérieux.

« Oui mon grand, vas y. »

Sigismond commence à prendre naturellement le contrôle des opérations.
« John, dépose le butin dans un coin du salon, aux yeux de tous. Envoie le prisonnier dans les geôles. Puis monte à l'étage avec notre Seigneur pour l'aider et descend un lit de l'étage pour qu'on puisse préparer un couchage confortable pour Dame Eleanore. »
Il apostrophe un commis.
« Va chercher la nourrice, qu'elle vienne me donner un coup de main, il y a beaucoup de blessés. »
Une servante.
« Il faut bouillir plusieurs grandes marmites d'eau, du linge également. Amenez les herbes de guérison que nous avons en stock. Puis un peu de vin et de quoi manger. »
Les quelques gardes sont vite expédiés au boulot.
« Doublez la garde autour de la maison. Que tous les blessés se placent dans le hall, les plus touchés par contre restent ici pour examen. Les valides préparent le hall pour recevoir des couchages. On va installer un centre de soins là. »

Il regarde à droite et à gauche. Les Rochelunes sont une fratrie nombreuse et il manque nombre de personnes encore. Où sont passé le jeune seigneur et son diable d'oncle ?

John écouta les consignes et les suivit. Il emmena juste le tonneau près de Madame Eléanore. Il ferma le couvercle pour pas tenter le diable.

Il y aura toujours quelqu'un avec elle.

Puis il se posa devant la porte, pour surveiller la maitresse et le tonneau. Le premier qui osera menacer l'un des deux. Se retrouvera avec un hache entre les 2 yeux.

Une fois fini de donner les ordres et après avoir vérifié que tout se mettait en place, Sigismond vient auprès de John.
« Va te faire soigner John. Tu as une bonne constitution, mais ne laisse pas s'infecter tes plaies. Les lames des voleurs sont souvent sales et propices aux complications. »
Il vérifie le poul de la dame un moment, vérifie qu'elle est bien installée puis il regarde le tonneau à la recherche d'indices.
« Faisons l'inventaire de ce qu'il contient. Ouvre-le s'il te plait. »
Sigismond compte l'argent dedans, regarde d'où viennent les monnaies et cherche à déterminer si tout provient du traffic ou s'il y a des pots de vin. De fortes sommes marquées du Lion des Lannister prouverait qu'ils ont été payé par cette redoutable famille.

« Corwin, préviens nous si du monde arrive. Mets toi contre ce mur. »

Duncan cherchait le moyen le plus rapide de mettre fin au combat. Vérifier les forces en présence, puis agir. Pas le temps de respecter les formes.


L'épée à la main, Duncan s'approcha à pas de loup dans le dos de l'adversaire de son aîné pour mettre fin au combat le plus vite possible.
Rester dans ses angles morts ... Approcher doucement ... Guetter le moment opportun ....

Discétion: olaf_xlz lance 3d6 et obtient 12 (3, 6, 3)

Deux hommes de la garde Rochelune emmène le prisonnier dans la réserve de nourriture au sous-sol de l’hôtel.
Chacun écoute les ordres donnés par Maitre Sigismond. L’hôtel particulier devint rapidement une fourmilière.

John quant à lui ouvrit le tonneau et une fois de plus, le cœur de de chaque membre de la maisonnée s’arrêta un instant… Au moins 500 dragons d’or étaient présents dans ce tonneau. C’était une vraie fortune.

De plus, Sigismond avait en sa possession les livres de comptes même s’ils étaient codés, le comptable avait été fait prisonnier.

Evidemment, chacun se demanda ce qu’il pourrait faire de ces dragons d’or, mais John referma le tonneau.

L’eau chauffait, un lit avait été descendu et les patients commençaient à s’organiser. Le travail allait commencer pour Sigismond.

Alrick se racla la gorge, il sembla un peu gêné par la question.

« En fait, Culpucier est un coupe gorge, mais c'est connu... Je ne peux pas dire que la ville est dangereuse car ce n'est pas vrai.
Disons, qu'aujourd'hui notre famille à beaucoup joué de malchance.

Mais le vent va tourner, tu vas voir. »

Alrick sourit au jeune homme.

« Vous serez mieux une fois rentré déjà. »

Whillim, toujours attentif à ce qu'on lui dit, tout particulièrement quand il s'agit du seigneur de la maison, enregistra toutes ces informations.
Ce n'est pas souvent que le seigneur Alrick est dérangé par une question, surtout une des miennes. Y'aurait-il quelque chose que je ne dois pas savoir ? En rapport avec mes origines ?
Malgré ses interrogations Whillim n'oubliait pas le seigneur de la maison Rochelune.
« Mon seigneur, je vous remercie d'avoir pris le temps de discuter avec moi de ces derniers évènements. Vous savez que ça compte beaucoup pour moi. Mais vous avez surement beaucoup de choses à faire en cette journée éprouvante pour tous le monde, puis-je me retirer pour voir si l'on a pas besoin de moi ? M'occuper m'aidera sûrement dans l'attente de la guérison de Roderick »
Le jeune homme ne voulait pas faire perdre plus temps à son seigneur durant cette journée au combien difficile pour tous. De plus lui aussi devait s'occuper pour ne pas penser à l'état de son ami.

« Il faut aller trouver un autre médecin, je ne peux pas suivre tout le monde en même temps, et certaines blessures sont des cas difficiles à traiter. »
Sigismond est usuellement utilisé pour des diagnostics, les traitements étant réalisés par le mestre. De plus il n'aime pas se salir avec le sang ou d'autres fluides et répugne parfois à toucher les gens blessés. Par contre, il ne fait pas de distinction entre nobles et soldats. Il traite la Dame du Château au même niveau que les pauvres bougres blessés pour la sauver. N'étant pas d'extraction noble, il est proche du peuple.
Soins Eleonore: baps lance 3d6 et obtient 12 (6, 3, 3)
Soins John: baps lance 3d6 et obtient 11 (5, 4, 2)
Soins Soldats: baps lance 3d6 et obtient 8 (1, 1, 6)
J'ai du réduire mes capacités en soins avec la modification du perso
Il réalise rapidement qu'il n'a pas les outils adéquats ni les capacités pour soigner convenablement tout le monde. Il fait un triage rapide. Dame Eléonore a déjà été stabilisé sur le chemin, les soldats aussi. Il faut juste séparer les cas graves et se concentrer dessus.
« Qu'on aille quérir un autre médecin. Je vais parer au plus pressé en attendant. »