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 Sujet du message : [Kokoshi] Marcus Portelance
Message Publié : 18 Avril 2016, 18:25 
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Marcus Portelance
Identité
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Nom: Marcus Portelance
Niveau: 2XP: 1000
Vision: NormaleÂge: 31
Alignement: Non-alignéLangues: Commun, Nain
Vitesse: 5 casesInitiative: +3
Race: Humain
  • Un talent supplémentaire
  • Une formation de compétence supplémentaire
  • +1 aux défenses
  • Un pouvoir à volonté supplémentaire
Classe: Guerrier
  • Défi en combat : chaque attaque marque la cible jusqu'à la fin de mon tour de jeu suivant. Un ennemi marqué a un malus de -2 aux jets d'attaque qui ne me prennent pas pour cible. Si un ennemi marqué adjacent se décale ou effectue une attaque qui ne me cible pas : attaque de base gratuite en interruption immédiate.
  • Style de combat : Bagarreur : +2 aux attaques d'étreinte, maniement de +2 aux attaques à mains nues.
  • Agilité en combat : au lieu d'effectuer une AO classique je peux en action d'opportunité me décaler de 2 cases (sans m'éloigner de l'ennemi) et effectuer une attaque pour jeter l'ennemi à terre.
Talents:
  • Bagarreur brutal: dégâts des attaques à mains nues augmentées à 1d6, dégâts du gantelet à pointe augmentés à 1d8
  • Garde du bagarreur: bonus de bouclier de +1 à la CA et aux Réflexes si une main de libre
  • Etreinte inévitable: les tentatives pour se libérer d’une étreinte se font toujours contre la vigueur
Historique:
  • Sait où faire mal : +2 en Intimidation

Caractéristiques
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Force1816 + 2 race (+5)
Athlétisme+10
Dextérité14 (+3)
Acrobaties+3
Discrétion+3
Larcin+3
Sagesse12 (+2)
Exploration+2
Soins+7
Intuition+2
Nature+2
Perception+2
Constitution12 (+2)
Endurance+7
Intelligence10 (+1)
Arcanes+1
Histoire+1
Religion+1
Charisme12 (+2)
Bluff+2
Diplomatie+2
Connaissance de la rue+2
Intimidation+9
Vigueur: 21Réflexes: 16Volonté: 14
CA: 21PV: 33Récup.: 10 / jour

Pouvoirs
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Aptitudes de base
Attaque de base de mêlée (Gantelets à pointe)
Action simple - (:M:) Mêlée 1
Cible: une créature
Attaque: 1d20+7 vs CA
Réussite: 1d8+4 dégâts

Attaque de base à distance (Hache de lancer)
Action simple - (:R:) Distance 5/10
Cible: une créature
Attaque: 1d20+7 vs CA
Réussite: 1d6+4 dégâts
A volonté, de rencontre, quotidiens & Utilitaires
Frappe de saisie
Action simple - (:M:) Mêlée 1
Cible: une créature
Attaque: 1d20+7 vs CA
Réussite: 1d8+4 dégâts, et la cible est étreinte jusqu’à la fin de votre tour de jeu suivant (sauf tentative d’évasion réussie avant).
Spécial : vous pouvez utiliser ce pouvoir comme une attaque de base lors d’une attaque d’opportunité.

Enchaînement
Action simple - (:M:) Mêlée 1
Cible: une créature
Attaque: 1d20+7 vs CA
Réussite: 1d8+4 dégâts, et un ennemi adjacent à la cible subit 4 dégâts.
Ruée menaçante
Action simple - (:M:) Mêlée 1
Cible: une créature
Attaque: 1d20+7 vs CA
Réussite: 1d8+4 dégâts, et chaque ennemi qui vous est adjacent est marqué jusqu’à la fin de votre tour de jeu suivant.
Spécial : vous pouvez utiliser ce pouvoir comme une attaque de base lors d’une charge.

Frapper et clouer
Action simple - (:M:) Mêlée 1
Cible: une créature
Attaque: 1d20+7 vs CA
Réussite: 1d8+4 dégâts, et la cible est étreinte jusqu’à la fin de votre tour de jeu suivant (sauf tentative d’évasion réussie avant). Tant que la cible est étreinte, elle subit un malus de -2 aux jets d’attaque.
Elan implacable
Action de mouvement - Personnel
Condition: vous devez étreindre une créature
Effet: vous vous déplacez de votre VD. Pour chaque case parcourue, vous glissez la créature de 1 case dans une case qui vous est adjacente. La créature reste étreinte, et vous ne provoquez pas d’AO de sa part pour ce mouvement. A la fin du déplacement, vous pouvez mettre un terme à l’étreinte pour jeter la créature à terre.

Saisir et frapper
Fiable
Action simple - (:M:) Mêlée 1
Cible: une créature
Attaque: 1d20+7 vs Réflexes
Réussite: 2d8+4 dégâts, et la cible est étreinte. La cible ne peut faire de tentatives d’évasion avant la fin de son tour de jeu suivant.

Equipement
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  • Richesses: 0
  • Equipement de base (15 po) : outre, paillasse, rations (10 jours), sac à dos, sacoche, silex et amorce, 2 tiges lumineuses, corde (15m)
  • Gantelets cloutés x2
  • Hache de lancer x3
  • Objets magiques:
    Amulette magique +1 ◆ Niveau 1
    Objet: cou
    Altération: Vigueur, Réflexes et Volonté
    Armure magique +1 ◆ Niveau 1
    Objet: armure d’écailles
    Altération: CA

Background
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Citer :
« Je suis né pas loin des bois d'Astreis, dans un petit village montagneux près de Rampart. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à en dire... On était deux-trois cents âmes peut-être. On pratiquait la culture en terrasse, peu rentable mais suffisante. On élevait des chèvres pour leur viande et leur lait. Et on commerçait des produits de la chasse et de ce que nous offrait la montagne. Des villages comme le mien, il doit y en avoir autant sur les Terres d'Osgild que d'étoiles dans le ciel.
Mon père était forgeron. Ma mère était morte, jeune, emportée en couche avec ce qui aurait dû être ma sœur. Je crois... je crois que la vie allait pas mal malgré ça. Mon père faisait du bon boulot - autant que faire se peut avec les matériaux dont il disposait - et était plutôt respecté. Tôt, il m'a initié au maniement des armes. Il voulait que je dépasse son rôle de simple artisan.
On n'avait pas vraiment de gardes, vous savez. Une petite milice de trois hommes qui avaient servi un temps à Ferrance. Ils avaient appris à tenir une lame par le bon bout. Mais à quinze ans, je les battais sans suer, une lance en main. Et à vingt ans, je les battais tous les trois. En même temps. Au pays des aveugles, les borgnes sont rois : face à des miliciens sur le tard, je devenais la légende du village. Marcus "Portelance", le myrmidon local, capable de coucher un dragon en quelques instants. Pour l'heure, je couchais surtout avec les filles du village en me berçant de doux rêves de gloire.
Mon père avait cinquante ans, je crois, quand ils sont arrivés chez nous. J'arrivais sur mes trente ans. Une fille et une femme pour réchauffer mon foyer et ma vie. J'aidais mon père, mais en dilettante. Je continuais à m'entraîner, seul ou face à des guerriers de paille. Persuadé d'être un guerrier béni des dieux.
Vous connaissez, cet instant, cet instant précis ou tout vous sourit ? Cet instant précis où vous chutez, où vous vous réveillez hébété d'avoir cru ainsi au bonheur ? Où vous comprenez que la vie ne vous a souri que pour vous mieux vous poignarder dans le dos ?
Je m'en souviens. Je ne m'en souviens que trop bien.
Ils étaient trois. Trois brigands. Je ne vous parle pas des Corbeaux, ou des Capes Rouges dont on avait entendu parler. Non, ils n'étaient pas connus. Ils n'avaient pas de réputation. Des "petits" brigands. Leur chef se battait avec un marteau assez imposant. Ses hommes préféraient l'épée. Mais retenez le marteau, car c'est lui qui est pertinent pour la suite. Enfin, pour en venir au fait : ces trois hommes arrivent et exigent nos vivres, nos femmes et nos richesses. Cela n'avait pas dû arriver dans notre village depuis un siècle. Personne, jamais, n'avait pu imaginer que l'on puisse venir nous piller de la sorte. Nous n'étions qu'un petit village isolé des montagnes. Nous n'avions pas de gardes.
Mais le village savait une chose : ils m'avaient moi. Marcus Portelance. Capable de ne faire qu'une bouchée de ces avortons hautains et méprisables.
Je me souviens de cet instant.
Je gis au sol. Le corps détruit par les coups. Je saigne, mais pas assez pour perdre connaissance. L'odeur âcre de la fumée m'étouffe. Ils ont brûlé deux maisons. Et tué une vingtaine de villageois. Pour s'assurer que personne d'autre ne tente de résister.
Ma femme et ma fille hurlent. Je ne vous dirai pas ce que les deux épéistes leur ont fait avant de les achever. Mais j'ai été heureux qu'ils les achèvent. Car j'aurais sinon eu à le faire.
La tourmente de cris, de sang et de cendres. Et moi je gis, accablé par la douleur et la honte. Le chef de ces brigands s'approche de moi. Il soupèse son marteau, l'air sévère. Il écrase ma tête dans la boue avec sa botte, avant de soupirer d'un air las. Car oui, comment ne pas être lassé, désabusé, devant la performance d'un aussi piètre guerrier que moi ?
Et il me broie la main. La gauche, d'abord. Écrasée comme un fruit trop mûr par son marteau. Je hurle, ou plutôt j'avale du sang et de la boue mêlée. Je sais que cette blessure cristallise toute la vanité de ma vie, tout mon orgueil. Puis il écrase la main droite.
Croyez-moi, la suite n'a pas d'importance. Le village s'est remis, doucement. Mon père a forgé ces magnifiques gantelets que vous voyez là. Le guérisseur du village s'est affairé pendant trois jours et trois nuits pour sauver mes mains, afin qu'elles puissent recevoir leur carapace de métal. J'ai récupéré l'usage de mes mains, autant que faire se peut. Mais, vous vous en doutez, j'ai quitté le village.
J'ai déserté mes rêves brisés de gloire et de bonheur, avec pour seuls bagages ma honte, une armure et ces mains bardées de fer. Certainement pas avec une lance.
J'ai appris. A me battre sans armes. A frapper un homme, à le saisir, à l'immobiliser, à le renverser. Les secrets du corps humain, ses forces et ses points de fragilité. J'ai erré. Mercenariat, missions, joutes...
Si je suis meilleur avec ces mains brisées et ferrées qu'avec une lance ? Sans hésitation. Je suis devenu un bien meilleur guerrier en quelques années sur les routes qu'en trente ans dans mon village.
Mais vous l'avez compris, non ? Je vous dis tout ça, mais vous en savez déjà la moitié, n'est-ce pas ? »

Marcus abattit son gantelet de fer sur le genou de l'homme attaché. Il avait frappé selon un angle légèrement oblique : la rotule se brisa tout en se déchaussant de l'articulation. L'homme hurla. La main gauche du guerrier vint frapper sa mâchoire. Trois dents volèrent, l'arc de la mandibule prit un angle inquiétant.
« Rassurez-vous, j'ai déjà pris soin de vos deux amis épéistes. J'ai eu du mal à vous retrouver. »
Un coup au torse : cinq côtes se fêlèrent. La respiration de l'homme se fit sifflante tandis que sa tête dodelinait, baignée de douleur.
« Je n'avais rien d'un guerrier. J'étais un rêve, un idéal projeté sur un enfant bercé d'illusions. Vous ! Vous m'avez créé. »
Marcus fracassa l'arcade sourcilière de l'homme.
« La honte ! La honte a fait de moi le guerrier que je suis aujourd'hui ! Elle m'a conduit sur les routes, elle m'a porté dans les combats. Elle m'a relevé de mes défaites, elle a guidé mes poings lors des victoires. »
Un coup sur l'os, puis une torsion avec les deux mains. L'homme hurla - autant qu'il le pouvait encore - lorsque le guerrier déplaça les fragments son tibia fracturé.
« Je n'ai plus besoin de votre honte. Vous m'avez mené en enfer. J'en suis revenu. »
Le poing de métal vint écraser le larynx de l'homme. Cinq ans s'étaient écoulés. Marcus Portelance revenait à la vie. Dans le sang et la violence. Mais n'était-ce pas le destin que l'on avait tracé pour lui ?
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