Amûin :
Paladin, humaine
1,75m
18 ans (mais née la première!)

Amûin a de longs cheveux blond pâle. Ses yeux brun-vert son enchâssés dans un visage fin et doux. Elle est habillée de vêtements de voyage en cuir et en tissu, quand elle n’a pas invoqué son armure de combat. Elle porte au côté gauche un cimeterre. Le tout est enveloppé par une cape chaude et pleine de petites poches, faite dans un tissu étrange qui semble toujours se fondre dans le paysage.

C’est une jeune femme à l’air doux et calme au premier abord. Mais ne vous y fiez pas, Amûin est vive et spontanée. Plus imprévisible que son tigre. On ne sait si elle agît ou pense en premier. « Et pourquoi pas ? » est sa devise. Pourtant n’allez pas croire qu’elle ne réfléchit pas aux conséquences ou au danger, elle choisit simplement de sauter dedans à pieds joints ! Après tout, elle n’est pas seule.

Historique :
« Nous sommes frère et sœur, jumeaux. Elûan et Amûin.

Quand nous avions quatre ans, nous avons été trouvés par le frère Hebert . Nous errions parmi les cendres et les décombres, près des cadavres de nos parents. Il avait été attiré là par la fumée et décida de nous ramener dans son monastère, perdu dans la forêt de Blanctronc.

C’est un endroit étonnamment agréable, aménagé au cœur de cette forêt sauvage et mystérieuse. Il est dédié au culte d’Avandra et habité par des moines armés et voyageurs. En réalité, plus que d’un monastère, il s’agit d’une maison, d’un port, pour les adeptes qui voyagent. Seuls les plus âgés restent là et entretiennent le lieu. C’est une communauté chaleureuse et bienveillante, hautement stimulante pour les deux morveux que nous étions alors. Tant de récits de voyages lointains nous passionnaient. La forêt elle-même était notre terrain de jeu et d’aventure. Les moines nous ont élevés et chacun d’eux était notre père ou notre oncle. Ils nous ont enseignés les armes, la survie et l’amour d’Avandra. Nous avons égayé leur retraite de nos sourires et nos farces.

En grandissant, je m’identifiai de plus en plus aux préceptes, à la mentalité, à l’essence même d’Avandra. Aventure et Liberté. Ces mots coulaient dans mon sang, résonnaient en moi. Ainsi, petit à petit, elle s’investit en moi et je devins son paladin. Elle m’offrit son amour, son soutien, ses pouvoirs et une monture : mon adorable Tybal. Nos pères étaient ravis, fiers. Et à trois nos farces étaient d’autant plus redoutables !

Peu de temps avant l’arrivée de Tybal, il y eut cet incident. C’était lors d’une de nos excursions dans la forêt. J’aurais dû mourir ce jour-là. Mais l’Eladrin fit son apparition, Elûan conclut un pacte avec lui et me sauva.

Nous prîmes cet événement comme un signal. Une page s'était tournée, celle de notre formation – une autre s'ouvrait : celle de notre expérience.

L'heure était venue de partir.

Ce fut un au revoir ému – ils avaient tous des larmes plein la barbe ! – et nous dûmes lutter contre nombre d’incitations à rester. Mais nous croyons que derrière l’anxiété et la tristesse de la séparation, ils étaient fiers de nous. Et qu’ils le sont toujours.

Depuis, nous voyageons. J’aide ceux que je croise, Elûan perpètre ses farces, nous nous soutenons et, souvent, finissons dans de beaux pétrins. Au fil de nos aventures, nous avons découvert des lieux perdus, qui maintenant n’appartiennent qu’à nous. Nos pouvoirs se développent, notre chemin se trace et, toujours, nous voyageons. Ensemble. »

Tybal : tigre céleste

135 cm au garrot
3,62m de long (1,23m de queue comprise)
479 kg

Tybal est un tigre tout ce qu’il y a de plus normal… si ce n’est qu’il est un peu plus grand, que son rugissement résonne un peu plus qu’il ne devrait, que ses griffes et ses crocs semblent plus blancs, plus tranchants et sa queue plus douce. Il y a aussi le cuivre de sa fourrure qui semble fait de feu et ses rayures qui sont de profonds lambeaux de nuit. Son blanc, lui, est un mélange des nuages les plus moelleux. Il est intelligent aussi, trop. Ou pas assez, selon ce qui l’arrange. En bref il est un peu plus qu’un tigre normal. Il existe plus profondément, pèse plus lourd sur la toile du monde. Avandra me l’a confié. Ou peut-être m’a-t-elle confiée à lui.
Il est ma monture mais se prend pour mon gardien, notre gardien. Il a compris que l’un ne va pas sans l’autre. Il est tour à tour notre complice ou notre arbitre.
Il adore les pommes.