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 Sujet du message : [RP] Backgrounds
Message Publié : 11 Juin 2015, 08:03 
Hors-ligne Dramaturge
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Futur avatar divin

Inscription : Mai 2015
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Les enfants, ici une petite session pour que l'on puisse regrouper tous les backgrounds de personnages pour ceux qui souhaitent en poster. D'ailleurs, ci-dessous le mien et celui de Doloress un peu

Donc, Précieuse et Doloress sont issues d'une famille paysanne. Tout commença avec le grand père Marcus qui était un paysan, un vrai, un travailleur de la terre et qui eut deux fils, Hans et Fritz, qui suivirent deux voies particulièrement similaires mais différentes. Ils fondèrent chacun une famille paysanne a quelques fermes d'écart, travaillant la terre dans le respect des dieux et des ancêtres.

Doloress est une des filles de Fritz, la petite benjamine, entourée de ses deux frères Vandred et Liam. Il a fallu qu'elle joue des coudes pour se faire une place dans la maisonnée. Mais si elle devait être forte chez elle, elle pouvait se détendre sans avoir à prouver systématiquement ce quelle valait auprès de sa cousine Précieuse.

Cette dernière vivait également dans la ferme familiale d'Hans et sa position médiane dans sa famille lui laissait plus de liberté que sa cousine. Tout comme Doloress, Précieuse avait perdu sa mère en couche.

Elles grandirent tout en restant très proches mais leurs caractères ont différés à l'adolescence: là où Précieuse n'était que douceur et gentillesse, Doloress faisait preuve d'une plus grande force de caractère. Quand Doloress n'hésitait pas a aller au conflit, Précieuse privilégiait la voie de la diplomatie. Quand Précieuse s'appliquait à s'intégrer dans le cycle des choses faisant ce que l'on attendait d'elle, Doloress préférait jouer avec les garçons qui tirait à l'arc.

C'est ainsi que peu de temps avant de rejoindre les ordres, Doloress pouvait afficher une habilité aux choses manuelles et précises alors que Précieuse développait sa force physique en travaillant aux champs.

Cependant leurs ferveurs étaient similaires. Ayant des difficultés à rester collées à la charrue et aux travaux terriens, leurs pères prirent la décision qui s'imposaient en les confiant aux temples de Mirnas.

Malheureusement, les cousines d'ordinaire si proches durent se séparer durant deux ans. Tandis que Précieuse suivait la voie de Tels, déesse du renouveau et des rêves, Doloress s'orienta vers Sraï Trompe-La-Mort, divinité bien plus guerrière.

Leurs retrouvailles se déroulèrent sous d'étranges auspices: tandis que Précieuse sermonnait des brigands a la petite semelle qui détroussaient un malheureux et que son discours commençait à porter ses fruits, elle ne se rendit pas compte qu'un des voyous se glissait sournoisement derrière elle.

Tandis qu'il armait son gros gourdin, il lâcha un terrible cri de douleur. Précieuse se retourna et vit une flèche qui transperçait le poignet de l'assaillant, puis elle vit au loin une silhouette connue dans le soleil couchant: Doloress.

Les deux autres brigands, se reprirent de leur stupeur et chargèrent sans ménagement la jeune prêtresse a l'arc. Mais avant qu'ils ne l'atteignent,Précieuse les devançait et s' interposa entre sa cousine et eux, bouclier et masse au clair. Un grand coup dans la poitrine fit reculer le premier, stoppant le second de stupéfaction. Alors qu'il essayait de réfléchir après que ces deux camarades d'infortune se soient fait rouster, un violent coup de boule de Doloress vint le réveiller.

Les trois bandits s'enfuirent sur la route, focalisés sur la prêtresse à l'arc qu'ils surnommèrent "la guerrière de la route". C'est ainsi que débuta la légende de Doloress.

Ne sachant trop quoi se dire après ces émouvantes retrouvailles, elles se rendirent à la taverne la plus proche pour en discuter autour d'une bonne bière.
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 Sujet du message : Re: [RP] Backgrounds
Message Publié : 12 Juin 2015, 11:50 
Hors-ligne Incube/Succube
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L'homme qui tombe à pic !

Inscription : Mai 2015
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Babad est issu d’un village gnome des forêts sylvaniennes.

Il a tjs vécu en communauté, protégé au sein de sa famille. Cependant, il a toujours été différent, aussi bien au niveau de sa compréhension du monde qui l’entoure que par l’énergie qu’il dégage en remuant sans cesse.

L’interaction de ces deux traits de caractères l’a amené à se différencier des autres en infligeant à ces camarades des petites farces, plus ou moins de bon goût.
Il passait ces journées accompagné par son écureuil avec lequel il communique comme avec ses semblables, maitrisant le langage des animaux ;

Au fil des ces facéties, il découvrit un livre sur lequel était inscrit des mots étranges, n’appartenant pas à son langage.
Après quelques temps, il découvrit que les mots inscrits lui permettaient de maitriser une forme de magie, faible mais efficace, améliorant ces gags auprès de ces camarades.
Lors de la fête du village, un mage humain, ami du chef du groupe, vit un des gags de Babad et découvrit que certains éléments étaient de nature magique. En remontant la piste, il tomba sur Babad en train de courir en rigolant de sa blague avec un animal étrange sur son épaule

Au vu du jeune âge du gnome, une dizaine d’année, il se dit qu’il n’était pas commun et décida de l’emporter avec lui pour lui transmettre son avoir.

Au fil des années, il fut stupéfait de constater que la concentration et la compréhension du gnome concernant la magie était proportionnelle à l’énergie qu’il déployait lorsqu’il n’étudiait pas.
Son apprentissage consistait surtout à assister son maitre dans ses voyages et il accumula sans cesse de nouvelles connaissances, lorsqu’il n’était pas en train de faire des farces et de retourner la demeure,tjs à la recherche de nouveaux livres apprit à maitriser succinctement toutes les langues communes (en tout cas, pour la lecture).
Parmi ceux-ci, il a découvert au fin fond d’une librairie d'un lieu peu recommandable, une compilation de deux volumes présentant des écritures inconnues. Il s’attela pendant des années à étudier tout ce qui se rapprochait de près ou de loin aux termes inscrit et appris à maitriser ces langues : le Primordial et l’Undercommun.
Ces volumes lui permirent d’accéder à de nouveaux domaines de magie : La maitrise des sorts Elémentaires d’attaque par le Primordial, et l’Undercommun pour des sorts peu recommandable, influant la volonté de son adversaire.

Son maitre pris conscience qu’il commençait peu à peu à changer. Ce fut le cas aussi de son écureuil qui, malgré les années passant, ne vieillissait pas, réagissait dès que la magie était utilisée à proximité.

Au bout d'une quarantaine d'années, Fangland pris la décision de se séparer de son élève, lui devenant trop vieux pour ces voyages et le gnome manquant cruellement d’expérience pour concevoir la portée de ses pouvoirs et des actes commis avec.

La veille de son départ, après avoir interdit tout alcool à son élève de peur de sa réaction, lui qui était déjà fort excité, il décida de partager un verre de sa cuvée. Ce soir là, on raconte dans le village que les démons avaient pris possession de la demeure.
En effet, après avoir trop bu d’alcool, il perdit le contrôle et provoqua un cataclysme à l’intérieur. Le lendemain, il ne se rappelait plus de rien mais découvrit le désastre et les regards effrayés et étonnés de son maitre et de l’écureuil. Ceux-ci n’avait survécu que grâce à la maitrise des défenses magiques de son maitre.

Avant son départ, Fangland lui fit promettre de ne plus jamais boire d’alcool. Ne comprenant pas vraiment pourquoi, il accepta.
Depuis au moins an,, il parcourait le monde en fournissant son aide aux différents groupes de voyageurs, mettant à l’épreuve son savoir pour découvrir l’étendu de ses pouvoirs, souvent aux dépends de ses adversaires et lui procurant beaucoup de plaisir.

Son maitre quant à lui s’était lancé dans l’écriture de livres Erotiques à succès : « Par le petit trou de ta mère !!!! »

Lors de son dernier voyage, il traversait une forêt restant caché dans les bois, lieu dans lesquels il se sentait bien de par son pays natal. Il suivit de très loin une demi elfe qui était en train de sermonner des brigands et le ton montait. Il se dit qu’il pourrait intervenir si la situation dégénérait. Il préparait un petit sort de derrière les fagots : Il n’eu pas à réagir car une autre demi elfe apparut et décocha une flèche qui atterit dans le poignet de son adversaire. Le problème fut vite réglé.

Les deux personnes se saluèrent comme si elles se connaissaient depuis des années. Intrigués par ces deux femmes aux caractères et l’agilité bien trempés, il décidât de les suivre et les retrouva dans une taverne. Après quelques heures à les scruter, il prit contact avec elles. . . . .
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 Sujet du message : Re: [RP] Backgrounds
Message Publié : 15 Juin 2015, 01:18 
Hors-ligne Scribouillard
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Guerrier Nain

Inscription : Mai 2015
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Josiane a grandi dans les quartiers nobles de la grande cité naine d’Arzamar, au sein de la famille Hammerlin. La puissance et la renommée d’une famille dépend des membres qui se sont illustrés tout au long de la lignée. Ainsi la lignée Hammerlin figure parmi les familles nobles depuis 700 ans, époque à laquelle Dral Hammerlin se hissa au plus haut rang de la hiérarchie grâce à divers exploit dont ne reste aujourd’hui que contes et légendes. La plus célèbre reste l’épopée qui la mena, à la tête de sa famille, à reconquérir la quasi-totalité des forteresses souterraines, repoussant des vagues d’orques et de gobelins et qui conduisit le royaume à retrouver, pour un temps seulement, sa grandeur passée. Malheureusement, cette époque est lointaine et le clan Hammerlin n’exerce aujourd’hui qu’une influence limitée dans la politique au combien complexe de la cité.

Josiane a fait les frais d’un mariage d’intérêt. Elle a été mariée de force à un nain bien plus âgé qu’elle appartenant à une famille plus puissante, le clan Dholan, à des fins politiques. Malheureusement, ce dernier s’est révélé être alcoolique et violent. Sous la pression de sa famille, elle subit pendant 20 ans ses outrages. Josiane se réfugia corps et âme dans la religion, en vouant un culte à Nathalya, déesse du sang et de la destruction, le dieu vénéré par tout son clan. Ne parvenant pas à donner d’enfant à son mari, les relations se dégradèrent entre les deux familles. Harrow, un des frères de Josiane qui voulait mettre un terme à cette situation et prendre la défense de sa sœur, fut tué par son mari. Josiane était très proche de son frère depuis toujours. Il était l'un des rares à l'avoir soutenue sans concession. Elle fut prise d'une terrible rage, récupéra le marteau et le bouclier sur la dépouille de son frère et terrassa à son tour son mari. A la suite de cette évènement tragique, Josiane pris la fuite et s’engagea dans la légion des morts : une compagnie composée de nain, mais également de toutes les autres races, en lutte perpétuelle pour repousser le mal dans les tréfonds. La plupart des recrues de la légion des morts ne revoient jamais la lumière du jour, de nombreux guerriers qui ne souhaitent pas couler de vieux jours trouvent en la légion une mort au combat, en défenseur des royaumes libres. Josiane servit pendant près de 30 ans et évolua dans la section vouant un culte à Nathalya. Elle contribua grandement au développement de son ordre au sein de la légion. Néanmoins de nombreux autres ordres existent au sein de l’organisation, et une collaboration entre les cultes est de mise étant donné les périls à affronter. Josiane a conservé de cette époque une profonde tolérance pour les autres religions.

Josiane parvint à tirer un trait sur son ancienne vie et à retrouver un équilibre, bien que périlleux, parmi ses frères d’armes et de culte. Tant bien que mal, elle survécut, par chance et par rage de vivre et de vaincre, conformément aux préceptes de sa foi. Après près de 30 ans de services au sein de la légion, elle fut missionnée par son ordre pour partir à la recherche d’une relique de Nathalya. Le marteau de la déesse avait selon la légende, était retrouvé par Dral Hammerlin. La piste de l'héroïne aurait été retrouvée dans un des forts perdus sous la surface, à l’occasion d’un raid de la légion. C’est une mission que Josiane ne pouvait refuser, étant donné sa profonde admiration pour son ancêtre et sa foi en sa divinité. Elle quitta donc les royaumes souterrains, sur les traces de son ancêtre, qui avait rejoint la surface dans les dernières années de sa vie afin d'honorer une alliance avec les autres royaumes.

Josiane s'en fut donc du royaume d’Arzamar et rejoignit pour la première fois la surface, avec pour seuls compagnons de route son marteau, son bouclier et sa cotte de maille aux armoiries de la légion. Les maigres ressources que lui laissèrent ses pairs ne représentaient que peu de chose à la surface. Josiane se retrouva donc très vite dans une situation précaire. Néanmoins, n’y était-elle pas habituée depuis de longues années ? Seul comptait être en paix avec ses idéaux. La quête prendrait peut-être des années, ou même un siècle mais elle n’abandonnerait jamais. Elle se mit donc en quête d’un moyen de subsistance. La guerrière naine mit à profit son expérience martiale pour survivre dans ce monde nouveau et se mit au service de nobles ou de milices locales pour des missions de protection ou de conflit à petite échelle. Elle profita de chaque occasion pour poursuivre sa quête et tissa des liens avec les disciples de Nathalya à chacune de ses étapes.

Citations de Josiane :
« Nous autres nains sommes le premier rempart des royaumes contre le mal »
« Il n’y a pas de meilleur entrainement qu’un époux alcoolique et violent ». Josiane a une bonne maîtrise d’elle-même, sauf lorsqu’elle se retrouve en face d’un personnage qui a l’alcool violent. Son intolérance face à ce genre de comportement est totale.
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 Sujet du message : Re: [RP] Backgrounds
Message Publié : 25 Juin 2015, 06:07 
Hors-ligne Faiseur de miracle
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Barbare ermite

Inscription : Mai 2015
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Maragoth était née dans un petit village barbare des montagnes : le clan des Draconiens. Ce clans se faisait appeler ainsi car ils vivant dans les collines aux abords des montagnes draconiques. Ces montagnes étaient ainsi appelées pour leur forme particulière : on pouvait deviner un dragon ouvrant ses ailes en regardant les trois plus haut sommets du plus haut des massifs de ces montagnes --> un sommet central – la tête – surmontant deux plateaux se finissant chacun par un pic latéral – les ailes. Pour couronner le tout, le sommet central était un volcan entrant à intervalles irréguliers dans de spectaculaires éruptions durant lesquelles étaient projette de nombreux roches a moitié en fusion dans toutes les montagnes environnantes ! Finalement, une légende courait à propos de ses montagnes : elles seraient le lieux de reproduction des dragons de feu ! De nombreux voyageurs proclament, au crépuscule et/ou à l’aurore, avoir entendu le rugissement des dragons venant du plus profond des montagnes, là où seuls les dragons peuvent y accéder (et c’est bien connu les dragons ne rugissent que lorsqu’ils se battent pour conserver leur trésors contre quelques aventuriers, ou entre eux pour obtenir les meilleurs lieux de reproductions.

Le clan de Maragoth, bien loin de mettre fin à ces superstitions, les entretenait en se revêtant de peaux de bêtes (teintes en rouge, noir, ou or) et des masques à l’effigie de dragon lorsque le clan se rendait dans la plaine en ville pour le festival de printemps (au lieu d’échange et essentiel pour la survie des clans des montagnes : y inspirer le respect et/ou la peur signifiant de meilleur prix !


Mais revenons à nos moutons. Dès le début la vie de Maragoth ne fut pas facile, en effet son clan a fort à faire dans les montagnes entre les bêtes sauvages, les hivers rigoureux, les éruptions volcaniques aléatoires et bien sur les autres clans toujours à l’affut d’un butin facile ! Par conséquent, les clans montagneux, donc celui de Maragoth, étaient partiellement nomade (de gré ou de force). Cela donna a la jeunesse de Maragoth un teint tout particulier et lui apprit à ne jamais s’attacher à quelques possessions que ce soit, matérielles ou humaines !

A l’âge de 5 ans, Maragoth commença à faire d’affreux cauchemars dont elle se réveillait toujours en criant, transpirant et dans une rage telle qu’elle frappait a tout va autour d’elle dans son lit : elle rêvait de dragons attaquant son clan. Au début ses parents ne se faisaient pas de soucis, un enfant qui fait des cauchemars ce n’est pas surprenant, qui plus est le sujet des cauchemars au sujet des dragons quand on vivait dans ces montagnes et que l’on perpétrait ces traditions, enfin l’état de rage ne faisait que rassurer des parents barbares … peu importe si ses cauchemars précédaient presque tout le temps l’attaque des bêtes sauvages … Mais à l’âge de 11 ans, alors que les cauchemars empiraient de plus en plus et a la veille du passage à l’âge adulte barbare pour les jeunes du clan, Maragoth, à la sortie de son dernier cauchemar, entra dans une rage si folle qu’elle tua ses propres parents avec leur armes (deux grandes haches de guerre) ! Lorsqu’elle sortit enfin de sa rage, se rendant compte de ses actions, elle pleura sur leur corps jusqu’au matin ou elle fut découverte par son clan, muette et baignant dans le sang et les larmes : son enfance s’achevait.


Suite à de nombreuses discussions, les anciens du clans ne parvenant toujours pas à décider de son sort, c’était après tout un cas bien particulier étant l’âge de l’enfant et la gravite de ses actes, Maragoth sortie de son silence en annonçant son départ pour les montagnes en ermitage. Les anciens en restèrent pantois : tout barbare digne de ce nom sait très bien que l’exil dans les montagnes est le sort réservé aux meurtriers, voleurs et autres coupables de grave crimes tant cela est sans équivoque l’égal d’une sentence de mort (les barbares ne tuent pas ceux de leur propres clan, mais les exilent). Maragoth étant bien décide à suivre son instinct lui dictant de partir pour vivre dans les montagnes, et le clan y trouvant la une solution convenant a tout le monde (les barbares sont très respectueux du libre arbitre de chaque individu quand a sa propre vie), la « sentence » fut l’exil ! Il est dit depuis ce temps que l’ancien clan de Maragoth vit un vie bien plus paisible tant le nombre d’attaque de bêtes sauvages a diminué …

Maragoth cru que son heure viendrait vite dans les montagnes, seule et avec pour seul équipement les armes familiales (souillées pour tout autre barbare du clan maintenant qu’elles avaient été trempées dans le sang d’un des membre du clan) et ses vêtements. Néanmoins elle parvint à survivre pendant de long mois, puis des années, en bâtissant sa propre cabane (qu’elle du reconstruire plusieurs fois à cause d’éruptions et/ou de son inexpérience initiale) et en se nourrissant de baies sauvages, champignons et petit gibiers. Ce qu’elle ne parvenait pas à s’expliquer, c’était pourquoi les bêtes sauvages, tant redouter par un clan tout entier, semblaient la laisser tranquille … c’était comme si une présence veillait sur elle durant tout ce temps … Maragoth en fut convaincu lorsqu’à l’âge de 15, à la sortie du dernier de ses cauchemars elle reprit conscience après son accès de rage au bas de la colline ou elle avait construit sa cabane, ses armes aux poings, pleines de sang et ses pieds dans les entrailles du plus grand troll des collines qu’elle n’est jamais vu (elle était encore jeunes mais avait déjà été expose aux bêtes sauvages lorsque son clan en avait été la cible d’attaques). Lorsqu’elle retourna a sa cabane elle vu des trace de bataille depuis le lieu de la mort du troll jusqu’à sa porte qui avait été démolie par le troll tentant de la tuer !
Elle décida donc de partir pour le seul endroit encore disponible pour elle, l’endroit duquel personne n’est encore revenu (peut-être parce que personne n’a été assez fou pour y aller) : le plateau des pics du dragon. Sur ce soit et grande de l’expérience acquise lors de son exil dans les montagnes, Maragoth se rendit au pied de la dite montagne et commença son ascension. Longue, dure et éprouvante étaient des mots juste pour décrire son épopée : la montagne n’offrait que peu de ressources et son ascension était longue. Un mois après son départ Maragoth atteignit le sommet ou après avoir marché quelques pas à travers d’épais buisson qui semblaient juste poses la, elle chancela, à bout de force et tomba sur le sol … sa tête heurta une surface chaude et dure … elle trouva la force d’ouvrir les yeux et de relever la tête … elle aperçut une pierre qui semblait de forme ovale, a peu près de la taille d’une petite maison (d’après ce qu’elle voyait à travers les « buissons », des inscriptions de feu taillées partout sur sa surface … un fracture avait été forme là ou sa tête avait heurte la roche, de cette fracture s’écoulait jusqu’à sa bouche un liquide chaud, rouge sombre et nourrissant … elle s’empressa de le laper et perdit connaissance pour de bon: son initiation pouvait commencer !


A son réveil, Maragoth pensa explorer les environs, mais elle fut glacée jusque dans ses os lorsqu’elle entendit le rugissement distinct de deux dragon rouge se battant dans les cieux au-dessus d’elle ! Apres trois jours passes terrorisée contre la roche et à côté de la petite mare formée par l’écoulement rouge de la roche, Maragoth n’y parvenant plus bu encore du breuvage pour ne pas mourir de soif et de faim (mais surtout de soif) … elle perdit immédiatement connaissance. Lors de son second réveil la bataille faisait toujours rage, si bien qu’après trois autres jours elle du reboire du terrible breuvage. Là encore elle perdit connaissance, mais cette fois à son réveil elle éprouva l’irrésistible envie de boire encore plus ! Entre périodes de perte de connaissances et période pendant lesquelles Maragoth se nourrissait du jus coulant de la roche, le temps passa vite, si bien que deux années s’écoulèrent avant que Maragoth soit capable de supporter les conséquences du breuvage de pierre.

La bataille des dragons au-dessus de sa tète avait pris fin il y a bien longtemps mais Maragoth continuait à vivre auprès de sa roche lui délivrant sa nourriture. Elle profitât de son temps libre pour s’entrainer avec ses armes familiales ou étudier les inscriptions de feu a sa surface : au début elle n’y comprenait rien, mais à force de consommer le breuvage elle comprit peu à peu ce que les lettres signifiait et sa connaissance de cette nouvelle langue s’accrue quand elle commença à percevoir une voix dans sa tête lui traduisant les inscriptions  c’était du draconic !! Apres dix ans de ce régime, même si elle manquait de combats réels, elle avait acquise une grande maîtrise de ses armes familiale, de la langue draconic (la roche était couverte d’inscriptions détaillées et variées) et elle avait développé peau écailleuse au touché. De plus elle avait compris deux choses : de une, cela faisait douze ans qu’elle se nourrissait du sang s’écoulant d’un œuf de dragon rouge (le placenta de dragon est sanguin) ; de deux, elle se devait de chercher la présence qui lui parlait maintenant distinctement dans sa tête. Cette présence était noir, primordiale et puissante.

Elle descendit de la montagne et décida de se rendre dans la plus proche grande ville, où la première chose qu’elle fit fut de se rendre au temple de « Nathalianovinskina Doiostoppovichow » (ou Nat ou Nathalya) déesse du sang et de la destruction pour lui prêter allégeance. Cela lui parut tout naturel étant donné son lien au sang maintenant ! A la fin de sa prière, alors qu’elle s’apprêtait à quitter le temple, un prêtre l’aborda en lui disant qu’a son allure deux choses lui paraissaient évidentes : elle était une guerrière et cherchait un travail. Le prêtre continua en lui indiquant qu’une nouvelle compagnie cherchait du monde a enrôler et que si elle voulait en faire partie elle devrait se diriger vers l’auberge du « Troll couillu ». Ainsi Maragoth se mise en route pour entrer dans une auberge peu recommandable dans un quartier bien pauvre, toute décidée qu’elle était à trouver une compagnie pour découvrir le monde, son coté le plus dangereux tout du moins : son aventure pouvait commencer !

Edité : 30 Juin 2015, 05:52 par Maragoth
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 Sujet du message : Re: [RP] Backgrounds
Message Publié : 28 Juin 2015, 19:25 
Hors-ligne Bleusaille

Inscription : Mai 2015
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Ma vie a commencé il y a 10 ans. A l’époque je vivais au sein d’une communauté de marginaux au fin fond des bois. Cette communauté était un mélange hétéroclite de toutes les races que l’on pouvait rencontrer aux alentours. Dans ce village le mot d’ordre était l’autogestion. Cette situation me convenait à la perfection.
Nos journées étaient occupées comme dans toute communauté à chasser, cueillir, ramasser du bois et autres matériaux nécessaires à l’élaboration et le maintien de notre groupe. En revanche le soir venu nous nous retrouvions par petits groupes autour des nouveaux arrivants pour les entendre nous conter leur aventures réelles ou totalement inventées (cela n’avait pas d’importance).

Un après-midi, je partis avec deux de mes camarades, Tilen et Grix, pour une corvée quelconque. En chemin, nous nous amusions à défaut de travailler et nous ne nous rendîmes pas compte que nous nous étions beaucoup plus avancés qu’à l’accoutumée dans notre forêt. Nous arrivâmes à proximité d’une grande étendue d’eau qu’aucun de nous n’avait jamais vu. Nous étions totalement égarés mais cela ne nous inquiétait pas. Soudain derrière nous, nous entendîmes un grondement effrayant. Le temps de comprendre ce qu’il se passait, Tilen était propulsé à 10m de moi. Grix se mit à crier et partit en courant à l’opposé de notre camarade. Tilen gisait à quelques mètres de moi avec ces intestins répandus sur la berge. Mort. En me retournant en direction de la forêt je compris. Devant moi se tenait un sanglier d’une taille gigantesque avec des défenses aussi longues que ma dague et probablement encore plus tranchantes. L’animal me fixa et chargea en un éclair. Je sautai de côté pour tenter de l’esquiver mais il réussit à me percuter. Je fus envoyé dans les airs. Lors de ma chute, je percutai violemment un rocher et je perdis ainsi connaissance.

Je me réveillais, en pleine nuit, totalement désorienté et en proie à une terrible angoisse. Où se trouvait mon terrible assaillant ? Je n’osai bouger de peur d’alerter le terrible animal. Petit à petit je reprenais conscience de mon environnement et je sentis une délicieuse odeur de viande grillée. Je me retournai et je vis un grand feu au-dessus duquel cuisait un énorme cuissot de sanglier. A côté de ce feu, un Tieflin me fixait tout en fumant et en remettant du bois pour le feu. Il me fit signe de m’approcher et de me servir en viande.
Mon sauveur s’appelait Thoumos et m’expliqua sa présence ici. Il me raconta qu’il nous avait entendu crier et qu’il s’était précipiter dans notre direction. A son arrivée, il aperçut le sanglier et deux corps qui gisaient à proximité. Il décocha une paire de flèches qui firent mouche et tuèrent l’animal. Il m’avoua aussitôt que son acte n’était nullement héroïque car il avait prévu de nous détrousser. Il constata très vite en nous fouillant que nous n’avions aucun objet de valeur. Pourquoi donc était-il resté à mes côtés ? Simplement car il était totalement perdu. Il m’expliqua qu’il s’était écarté de la caravane de marchands avec laquelle il voyageait, pour trouver de quoi manger et qu’en un rien de temps il s’était égaré dans cette forêt. Il me proposa de me payer si je le reconduisais jusqu’à l’orée de la forêt et qu’ensuite il se débrouillerait pour retrouver son chemin. Je lui expliquai la vie de ma communauté et que je ne savais pas du tout où se situait la limite de la forêt. A la place je lui proposai de m’accompagner jusqu’à notre village et là quelqu’un pourrait lui indiquer le chemin. Nous décidâmes de nous reposer sur place et de ne partir que le lendemain.

Au petit matin nous étions prêts à partir quand j’entendis une voie crier que je reconnus instantanément, Grix. Nous le retrouvâmes entrain de vociférer à l’aide. Il nous annonça que depuis qu’il s’était enfui suite à l’attaque du sanglier, il cherchait désespérément le chemin du camp. Toute la matinée, j’essayai à mon tour de retrouver nos traces de la veille mais, à midi, je dus me rendre à l’évidence, la piste pour notre campement était définitivement perdue. Grix et moi-même étions effondrés. Thoumos décida de repartir au lac sans grande conviction. Nous fîmes le tour du plan d’eau pour retourner sur les traces de Thoumos. Nous nous désespérions de repérer le moindre signe de son passage quand j’eus une illumination. Je me précipitai sur l’un de plus grands arbres présents autour de nous et je tentai de l’escalader afin d’atteindre son somment. Arrivé en haut je scrutai l’horizon à la recherche d’un point de repère. Droit devant moi j’aperçus à bonne distance une trouée dans la forêt et une légère fumée blanche qui s’en échappait. J’indiquai à Thoumos ce que je voyais et il éclata de rire. Il était convaincu que c’était sa caravane de marchands et qu’ils étaient sauvés. Nous partîmes donc dans la direction que j’avais repérée du haut de mon arbre. Régulièrement je me hissai à la cime des arbres pour corriger notre direction. Après plusieurs heures de marche, nous arrivâmes à la route et devant le camp des marchands avec lesquels Thoumos faisaient le voyage. Je compris rapidement qu’en guise de marchands nous étions tombés sur des contrebandiers. Ils étaient tous fortement armés et leurs chariots étaient tous renforcés pour résister à la moindre attaque. Je fis part de mon sentiment à Toumos qui me regarda avec un grand sourire. Il était leur chef. Il me rassura aussitôt en nous indiquant que nous étions libres. Nous avions deux possibilités : tenter vainement de retrouver notre communauté ou nous joindre à eux pour atteindre l’autre côté de la forêt où certains membres de notre camp venait faire du commerce. Grix et moi décidâmes de nous joindre à eux pour les deux mois nécessaire pour contourner la forêt et permettre aux contrebandiers de remplir certaines de leurs obligations.

Plus le voyage avançait et plus je me sentais à ma place au sein de cette nouvelle communauté. J'étais grisé par l’argent que nous récoltions et fasciné par ce monde de hors la loi. Après trois mois de voyage nous arrivâmes en vue du village de Broyenne, notre destination finale. Grix était aux anges car cette vie que nous venions d’expérimenter lui avait particulièrement déplu. Il n’aspirait qu’à une chose, la tranquillité d’esprit. Devoir se méfier de tout et de tous l’épuisait. Il sauta du chariot de tête et fonça vers le village. A mi-chemin il s’arrêta et constata que je ne le suivais pas. J’avais fait mon choix. Je restai avec ma nouvelle communauté. Grix n’essaya pas de me convaincre. Il partît vers le centre du village et je ne le revis jamais.

Petit à petit au cours des années j’ai gravi les échelons de la bande pour devenir le bras droit de Thoumos. Une véritable amitié profonde s’est créée avec mon mentor et ami. Lors de l’une de nos transactions, nous avons été trahis par l’un de nos fournisseurs et cela faillit me coûter la vie.

Nous nous rendions à la ferme d’un paysan avec qui nous étions en affaire. Ce dernier pour arrondir ses fins de mois, nous prêtait sa grange moyennant finance pour être à l’abri lors de nos « échanges ». Avant même de pénétrer dans le hangar, je fus atteint par trois flèches. Heureusement Toumos avait mis en réserve certains de nos hommes qui accoururent aussitôt. Parmi eux, Trill notre guérisseur, envoya sur moi l’un de ces sorts de soin. De leur côté nos ennemis se précipitèrent sur Thoumos et moi pour couper définitivement la tête de notre organisation. Ils étaient huit et armés jusqu’aux dents. A l’instant où le sort de soin me toucha, je ressentis une puissance m’envahir et se concentrer dans mes mains doublée d’une intense sensation de brûlure. En un éclair, cette onde de puissance fut expulsée de moi et terrassa cinq de nos assaillants. Les autres furent capturés par nos hommes en vue de les interroger.
De mon côté je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait car je sentais au fond de moi une force qui ne devait plus me quitter. Une fois le calme revenu, de retour à notre campement et les prisonniers rendus totalement inoffensifs par un sort de sommeil, Trill et les autres racontèrent ce qu’il s’était passé. Tout le monde se retourna sur moi, chuchota et me regarda avec un air fort inquiet. Krugg, un vieux mage orc du groupe intervint et expliqua ce qu’il en était :

« Mes frères, rassurez-vous, Tarnagas n’est ni un monstre ni une autre de ces balivernes, mais un ensorceleur. Sauf qu’il est d’un genre spécial, puisque cette magie est de nature chaotique et lorsque Trill le soigna le contact direct avec cette magie a fait surgir en lui ce pouvoir. Les personnes de son espèce peuvent produire des effets magiques d’une puissance dévastatrice. Cependant la contrepartie est que cette magie peut se retourner contre lui et le consumer totalement (au sens strict malheureusement). Mais camarades, NE SOYEZ PAS INQUIETS ! Ce genre de personne dans un groupe est un véritable atout pour nous ! »

Tout le monde éclata de joie et ils furent d’autant plus ravis que Thoumos annonça une soirée de beuverie générale. Cette diversion faite, Krugg, Trill et moi-même nous retrouvâmes sous la tente de Thoumos. Il fallait statuer sur mon cas. Il fut décidé qu’à partir de maintenant j’allais suivre les enseignements de Krugg et Trill pour appréhender et gérer ses nouveaux pouvoirs.
Dans la foulée de cette discussion Thoumos et moi-même allâmes interroger nos 3 prisonniers. A peine arrivé à côté de l’une des cages renfermant l’un d’eux, Thoumos le transperça de sa lance. Ensuite il se retourna vers les deux autres et leur posa une seule question : qui est votre chef ? Evidemment, ils balancèrent immédiatement son nom, un certain Calone qui voulait avoir la main mise sur tous les trafics de la région. Ils indiquèrent également toutes les informations dont ils disposaient sur la taille du groupe ennemi, leur complicité, l’état de leur force magique et classique… Ils étaient intarissables. Nous savions donc à qui nous avions affaire et nous les laissâmes pour la nuit. Leur geôlier les tuerait au petit matin et leurs cadavres envoyé à leur chef en guise d’avertissement. Par la suite ce groupe ne nous chercha plus des noises.

Durant les 6 à 8 mois qui suivirent j’alternais entre Trill et Krugg pour découvrir mon potentiel. Je commençais à maitriser différents sorts mais étant peu en situation de les utiliser je stagnais. Un matin Thoumos me convoqua, me remit un parchemin et me dit ceci :
« Tarnagas, tu ne peux plus rester avec nous car ton pouvoir ne se développe pas. Saches que je ne te chasse pas mais ton potentiel est un atout majeur pour notre compagnie et je dois tout faire pour que tu le fasses grandir. J’ai décidé de te faire rejoindre l’une de mes connaissances qui monte une équipe à ce que je sais. Tu vas te joindre à eux et faire prospérer tes capacités. Je te remets cette lettre qui lui expliquera tout. »
J’étais totalement déboussolé par le discours de Thoumos mais j’étais heureux de cette annonce. Je trouvais que mon existence ronronnait depuis quelques temps et je voulais mettre en application ma nouvelle puissance à mon profit pour commencer.

Je préparais donc mon paquetage et dès le lendemain je décidais de me rendre au village indiqué par Thoumos. Je devais me rendre à l’auberge du Troll couillu. Sur place je rencontrerai la personne qui m’aiderait à intégrer ce nouveau groupe.
Après 5 jours à cheval j’atteignais enfin l’auberge du Troll Couillu pour trouver mon contact. Je recherchais une certaine Josianne qui avait été recrutée à plusieurs reprises par Thoumos comme protectrice de certaines de nos caravanes par le passé. Je savais seulement que c’était une naine de la cité d’Arzamar et de la famille Hammerlin. Je scrutais la pièce à sa recherche.
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