Nomades dans un désert aride mais plein de richesses cachées, le peuple des Nimliands est caractérisé par leurs tenues uniques et très reconnaissables, mais aussi par leur comportement.
La tenue est un assemblage de nombreuses couches de robes, tuniques et voiles qui donne au moindre de leur porteur un aspect de colosse. Généralement jaune, beige ou marron clair, ces vêtements sont décorés de très nombreuses breloques d'os, d'or et d'autres matière dont le peuple maitrise l'artisanat. Chacune de ces breloque est un trophée symbolique d'un acte dont le porteur est fier, que ce soit l'aide de sa mère ou la chasse d'un Carnass du Desert.
Le comportement des Nimliands est dur et sec comme leur environnement. Même entre eux, ils sont peu communicatif, c'est pourquoi les actes ont beaucoup d'importance à leurs yeux. Par la nature même de leur vie, ils sont tous des combattants aguerris, spécialistes du camouflage et de la traque de longue halène. Leur style de combat est basé sur la ruse, et même au corps à corps ils se battent en cachant chaque mouvement grâce à leurs amples vêtements. Difficile de blesser un ennemi large comme deux hommes et dont les parties vulnérables se baladent dans deux mètres cubes de tissus.

La seule ville, très grande et cachée par magie, illusions d'optique et environnement trompeur est le point secret ralliant toutes les caravanes. Aucun étranger ne peut y accéder sans un guide, car il faudrait traverser le désert, braver ses dangers, trouver la voix parmi les milles tromperies, s'infiltrer dans une ville dont le moindre habitant est prêt à le tuer pour préserver leur havre et trouver son chemin pour sortir du labyrinthe qu'est la ville.

Par nature, la politique des Nimliands est Anarchique : Chacun fait ce qu'il veut et respect les autres sans donner d'ordre. Chacun écoute les experts d'un domaine sans pour autant se sentir obligé d'adhérer à leurs idées. Chaque caravane est indépendante, n'en répondant à personne, et cela s'applique aussi à chacun des membres du peuple : Ils sont, tout un chacun, capable de vivre seul en plein désert sans réel problèmes. C'est pour quoi ils ne sont jamais contraint de suivre qui que ce soit, car ils ne dépendent de personne. Pour autant, ils sont conscient de la facilité de vivre en groupe et préfèrent donc la communauté à la solitude.
Cette organisation sociale et ce mode de pensée les laissent donc perplexes face à certaines "curiosités" des autres cultures : L'esclavagisme ? Un chef ? L'obéissance ? Les autres peuples doivent être bien faibles, ou bien perdus, pour avoir besoin de quelqu'un pour leur dicter leur vie.