Avec méthode et en tenant compte de la psychologie de Sabine, Charlotte entreprit de défaire ses liens.
« Ils... C'est horrible ! Ils... » bégaya-t'elle une fois son bâillon enlevé. Elle était en état de choc, et il fallut toute la douceur de l'institutrice pour qu'elle la suive.
Surtout que les coups de feu commencèrent à fuser, non loin. Auguste s'était placé judicieusement au coin du couloir, comme appris lors de son entraînement militaire. Quand il fut certain qu'au moins un malfrat avait atteint le sommet de l'escalier, il se découvrit et tira deux fois dans le tas. Le premier coup porta, renversant l'individu qui tomba en partie dans l'escalier, gênant la progression de ses adversaires. En retour, un malfrat, à quelques marches du sommet, tira vers Auguste, mais n'atteignit que le mur du fond.
Quelques secondes de gagnées : Est-ce que cela serait suffisant ? Outre l'odeur de la poudre, un parfum très fort de rose emplissait l'air avec une violence soudaine.
Derrière le Capitaine Duchamp, Charlotte accompagnait une Sabine affolée, qui mettait ses mains sur les oreilles et criait, suivies par William qui les couvrait. Ils allaient atteindre le sommet de l'escalier qui leur permettrait de redescendre vers la grande salle...
En bas, Louis tomba un peu par hasard sur quelque chose qui pouvait aider Archibald à préparer ses bombes : Des mouchoirs ! Il prit ceux qu'il avait trouvé dans la poche du singe bleu, ajouta les deux siens qu'il conservait dans ses poches, et les tendit au scientifique.
Pendant ce temps, plus de cinq coups de feu furent échanger entre les hommes du couloir et Dutilleul et Vire qui tenaient leurs positions derrière la table. Il sembla qu'aucun ne portât, mais n'était-ce pas qu'une préparation pour une entrée en force et en puissance des malfaiteurs ?
Figurat fit son entrée dans la pièce, alerté par tout ce bruit.
« Qu'est-ce qu'il ... » Il ne lui fallut que quelques instants pour comprendre la situation.
► Afficher spoilerRhaj, j'ai anticipé le fait qu'Auguste allait tirer, en utilisant les jets que tu avais faits d'avance.