Le Comte avait tenté vainement de s’interposer dans la conversation féminine. Mais comme William, il avait finalement préféré qu’elle se tarisse d’elle-même, ne voulant pas se trouver la cible de celles qu’il aurait cherché à séparer.
Il regardait le spectacle devant lui, se demandant s’il avait fait le bon choix en demandant de l’aide à ces personnes…
Voyant une ouverture dans le flot de paroles de deux femmes qui pourrait lui permettre de reprendre le contrôle de la conversation, il s’empressa de préciser, balayant l’air d’un revers de la main :
« Effectivement, vous avez vu juste, madame la Baronne, je ne pense pas que la maladie de ma fille et les autres évènements récents ne soient liés en aucune manière. Il s’agit là surtout d’un élément m’occupant l’esprit, et m’empêchant de découvrir ce qu’il se trame. »Se retournant vers Charlotte :
« Je vous remercie, mademoiselle, je savais pouvoir compter sur le soutien de votre famille. Bien sûr, mettez vos affaires en ordre… »« Monsieur Battlestone… vous prendrez un cigare ? … je suis sérieux. Je ne pense pas à des « courants d’air » dans cette maison, mais à la visite d’une personne malveillante… la même qui m’envoient ces courriers. Quelqu’un veut quelque chose de moi, et je ne sais pas qui, ni quoi. »Il écarta une main de son visage qui arborait un air interrogatif.
« Peut-être ne devrais-je pas m’inquiéter, comme me le suggère la police, mais je fais confiance à mes domestiques, que je connais depuis très longtemps : S’ils ont entendu des bruits inhabituels, ils ne l’ont pas rêvé. Et ces lettres sont bien réelles… »Il regarda ses trois invité.
« Je pense que vos approches complémentaires permettront de résoudre plus facilement cette affaire… » ajouta-t’il dans une tentative de rapprochement entre les deux femmes.
► Afficher spoilerTous : Un d20, SVP.
Le Comte se leva, son cigare en main. Il s'approcha de la fenêtre qui donnait sur son jardin à la française.
« Comment comptez-vous procéder ? » lâcha-t'il.