Ankh rattrapa Yasuo :

Gally fit de même et essaye d'ouvrir la porte en cassant le cadenas
Elle ajouta :
« Te rappelles tu la bonne direction? et éventuellement ce qu'il y a derrière cette porte »

Le cadenas de la porte avait déjà été retiré il y a quelques temps et la porte pivota sur ses gonds sans que Gally n'eut à la pousser outre mesure. Alors que la question d'Ankh fendait l'air, Yasuo reconnut rapidement la salle de réserve de nourriture et d'eau qu'ils avaient déjà ouverte il y a quelques jours, lors de leur première incursion dans ces galeries. Sauf que depuis, les moines de Kuxa avait ramené les victuailles à l'intérieur de leur cité et les coffres, comme les tonneaux étaient tous vides.

Yasuo se gratta la tête et répondit un peu penaud; en commençant pas se gratter la gorge :
(en commun) « Dedese! Quamest! Demumnete dulerb lurint et lareniaseuliand me. Erac conglexcca arites eta co asi mamm miuntunta ti hretamul ampanich am di, tibus ltiat. Ede chon am de nti esorerophemumno rom an'is ede ssorastittio asuater ceruont, is perc qur eacu dulerb must et arpugnaneondent veia a'hanco muromond. Qus e di runadara oc'dangone... »

Ankh et Gally suivirent le pas de Yasuo pour retourner sur leur pas.

Au bout de presque une heure à errer dans ses couloirs qui se ressemblaient tous, à rebrousser souvent chemin après avoir pris la direction du tombeau de Zhou Qin Ah et de la salle du Conseil par exemple ou de plusieurs salles de méditation, les trois moines arrivèrent au niveau d'une nouvelle porte scellée grâce aux pouvoirs du Ki.

La torche menaçait alors de s'éteindre et de les replonger dans l'obscurité. Seule Gally n'était pas touchée par la baisse de luminosité uniquement grâce au sortilège lancé plus tôt par Ankh.

La torche commençait à faiblir. Avant d'en allumer une autre, Yasuo ouvrit la porte Ki qui les mènerait peut-être vers l'extérieur.

Malheureusement pour le moine guerrier, il ne s'agissait que d'un pièce intermédiaire fermé de l'autre côté par une porte ki.

Et la torche s'éteint.

Après leur aller retour jusqu'à Kuxa pour y récupérer la carte qu'ils y avaient oublié. Yasuo, Gally et Ankh reprirent leur chemin en direction de Tlanxatl sans s'arrêter et de la façon la plus directe possible. Et c'est environ deux torches plus tard qu'ils franchirent enfin sans encombre la porte Ki qui les amena près de l'accès aux galeries près de Tlanxatl.

L'air frais de la montagne, comparé à celui renfermé des galeries leur brula les poumons et ils retrouvèrent le problème qu'ils avaient laissé à l'entrée : la cendre. D'importants nuages mêles de neige tourbillonnaient entre les monts venteux alentours. Ils durent plisser les yeux pour se repérer et entamer la suite de leur périple. Au loin, ils aperçurent les ruines encore fumantes de Tlanxatl entre deux sommets. L'île n'était plus qu'un rocher au milieu de l'eau : les morts vivants avaient tout détruit.

Couverts de la tête au pieds, les 3 compagnons étaient protégés du mieux qu'ils pouvaient contre les conditions extrêmes de l'extérieur.
Suivant la chaîne de montagne du regard, Yasuo se remémora les échanges qu'il avait eu avec Unsui sur la direction à prendre après Kuxa.

(en commun) « Erac musumunda a se a'oca dulerb Detedidi eno em e qun qui qutie Qurae. Menieglen erac suam fluatiaremae qutie ltinet qum dulerb ctera om qumesspam aco dulerb Aenitib. A nti dophian le pliss ceorupe veia qum erarseri dulerb send dome menieglen erac suam iumeminar. Hecadis mas cetust eno aci, menieglen oca mueri am oc'etaroces qusulestitume dulerb rced dulerb a'thrnti cerontetibaurspsuper ndindef mamm ron cetust qum coneglu quear miont ami egobusumbusistum. »

Yasuo sortit les cordes du sac et les harnacha autour de chacun avec une bonne distance pour se prémunir des crevasses.

(en commun) « Novec ti viosuat acon cis ipummecenu! » finit par dire Yasuo en regardant la fumée s'élever au loin de Kuxa.

Ankh n'était pas à même de sentir le ki , sa formation n'étant pas encore aboutit. Par contre il ressentait la douleur de la Nature à chaque fois qu'elle se présentait recouverte par la Cendre.

Toutefois il était heureux de quitter les souterrains, lui qui avait vécu dans les montagnes tout sa vie, à l'air libre.

Livrés à la nature et sans idée précise de leur destination, les moines de Kuxa mirent plus de temps que prévu pour retrouver l'entrée de Brastok. Ils commencèrent par faire un bivouac après 4 heures à courir dans le noir dans les couloirs. Puis ils partirent dans les montagnes en suivant la piste délivrée par la mémoire de Yasuo. Il leur fut très dur de suivre une piste puisque celle-ci n'avait pas été pratiquée depuis des années et la cendre et la neige avaient accompli leur office, la rendant peu traçable.

C'est ainsi qu'au bout de quelques nouvelles heures de trajet ils furent obligés de se réfugier dans un abri de fortune et d'y passer la nuit. La nuit n'était pas confortable et les doutes les assaillaient ; suivaient ils la bonne direction? Ils n'en savaient rien. Combien de temps de trajet encore jusqu'à destination? Ils n'en savaient rien. Qu'allaient-il trouver là-bas? Il n'en savaient rien.

Malgré cela et le cri du vent, ils passèrent la nuit qui fut récupératrice et ils purent partir sous de bons hospices le lendemain, après un petit déjeuner. C'est au terme de nouvelles heures d'effort qu'ils aperçurent enfin, presque par chance, une porte de pierre lourde sous un piton rocheux.

Prudemment, Yasuo approcha de l'énorme porte et la sonda des yeux et des mains.
Gardant les sens en éveil, il entra également en méditation pour repérer, le cas échéant, d'éventuels moines cachés dans les ruines de la forteresse naine. Immédiatement, il ressentit la présence de ses deux compagnons de voyage, en étant si proches, ils étaient presque comme connecté spirituellement via leur karma.

La neige et la cendre tombaient sans discontinuer et Yasuo devait bien admettre qu'ils avaient eu beaucoup de chance pour trouver si rapidement la porte, qui aurait tout aussi bien pu être enfouie. D'ailleurs, il ne s'agissait peut-être même pas de la porte d'entrée principale de l'ancienne forteresse. Cette dernière pouvait être recouverte sous la cendre et cette porte n'être qu'un accès à une ancienne terrasse creusée à travers les parois de la montagne.

Yasuo essaya d'ouvrir la porte :
(en commun) « Qusobacuret, Oderpr, teco cis semant, is nti es ste. A ctemeseg nditi dulerb hiudexc qustia me... »

Puis il actionna le mécanisme de la porte pour essayer de rentrer, les sens alerte, prêt à réagir.

Les portes de Brastok étaient énormes et incroyablement bien dissimulés, du grand ouvrage fait par les nains à n'en pas douter. S'ils n'avaient pas eu de direction, même des spécialistes de la montagne comme eux auraient pu passer à côté sans même les voir tant les décorations et matériaux se fondaient dans l'environnement naturel. DE plus, la cendre venait masquer les jointures et détails, la rendant peu visible.

De l'utilisation de son ki, Yasuo n'en tira rien de plus que la présence d'Ankh et Gally en effet, mais rien d'autre. Devant la porte, un ancien levier semblait encore en état de marche. Il tenta de l'actionner pour ouvrir les deux lourdes portes

La force ne faisait pas vraiment parti de leur caractéristique mais à la guerre comme à la guerre.

Bien sur avant d'engager leur action, gally s'assura que ses armes étaient bien accrochés à ses poignets et Ankh détacha son bâton de son sac.

Les moines misaient toujours plus sur la dextérité plutôt que sur la force brute. Néanmoins il fallait tenter au moins une fois d'entrer par la méthode la plus simple. Aussi Yasuo se joignit à Ankh et Gally pour tenter d'actionner le vieux levier.

Les moines de Kuxa étaient encore bien frais malgré leur marche à travers la cendre et la montagne et ils parvinrent sans trop forcer à faire bouger le levier qui grinça fortement. Mais ce bruit n'était rien à côté de celui qui suivit.

Schklong - schklong - schklong

De nombreux vieux rouages se mirent en branle à proximité d'eux, faisant un boucan de tous les diables mais ils actionnaient le mécanisme de la porte. Celle-ci, pourtant constituée de deux vantaux coulissants en pierre de 3 mètres par 5 chacun, s'ouvrit tandis que chacune des parties rentrait de son côté de la crête rocheuse dans laquelle elles étaient bâties. Du bel ouvrage à n'en pas douter, mais la vieillesse de la mécanique fit qu'elle grinçait et frottait et que le sol se mit à vibrer sous les pieds des moines.

Alors que la porte était bien ouverte, le bruit de chaines énormes se fit entendre : en regardant l'ouverture derrière la porte, ils virent 4 rails verticaux de pierre et de métal dans lesquels venaient coulisser d'énormes chaines du côté extérieur. Cela dura plusieurs minutes durant lesquelles, seul le bruit fracassant de ces éléments dominait. Puis ils virent une grande plateforme arrivait jusqu'à eux depuis le bas et qui s’arrêta au niveau du sol. Une grande plaque de 12 mètres par 6, pouvant laisser 8 chariots au moins entrer dessus sans se gêner, faite d'un sol de pierre de près de 60 cm d'épaisseur et d'armatures inférieures métalliques telles un solivage. Les grandes poutres périphériques dépassaient et étaient reliées aux chaînes qui avaient hisser la plateforme jusqu'ici.

Ils venaient de trouver le monte charge de Brastok.

Au niveau de la paroi intérieure, en face de la porte après avoir traversé la plateforme, un autre levier était accroché. L'air qui remontait des profondeurs était vicié et sentait le renfermé, mais pas autant que ce à quoi les moines auraient pu s'entendre, signe que le monte charge était soit ventilé, soit qu'il avait été utilisé récemment.

Yasuo se tendit à l’extrême et grinça des dents tout le long de l'ouverture de la porte alors que les rouages faisaient un vacarme de tous les diables.
Le moine de l'ombre fut soulager de découvrir l'impressionnant monte-charge derrière la porte.
Tous ces mécanismes ne pouvaient être que l’œuvre des nains, eux seuls avaient le génie de ce genre de réalisation. C'était réellement impressionnant. Yasuo progressa sur la plateforme. Il se sentait tout petit. L'odeur d'humidité était forte néanmoins, Yasuo s'attendait à pire et il se dit tout de suite qu'il était fort possible que le monte-charge soit connu de l'ennemi, et utilisé.

Avec tout ce boucan, s'il y avait des non-morts ou des peux vertes à proximité, pour sûr ils étaient alertés de leur présence... Mais il n'y avait pas d'autre choix. Telle était leur route : en plein cœur de la cité d'os, au beau milieu de la gueule du loup. Chacun d'entre eux connaissait les risques... Tout comme Anrad à Tlanxalt...

Yasuo s'approcha du nouveau levier, au fond de la pièce, qui servait en toute logique à actionner la montée de la plateforme.
C'est avec une certaine appréhension qu'il essaya de l'actionner, car il savait déjà qu'à nouveau les mécanismes allait résonner dans la montagne...

Ankh ressentait un vrai malaise depuis que la porte s'était ouverte; Il fit un signe de tête à Yasuo avant que celui-ci n'active le levier;
Il se concentra un instant et fit apparaitre une lègère flamme dans sa main. celle-ci leur permettrait de s'éclairer, plus faiblement que les torches, le temps que le voyage se termine.