« Tant que tu es avec nous, on te protégera, on ne voudrait pas voir mourir notre seul indic.
D'autant plus si ta présence parmi nous peut pousser l'ennemi à nous en envoyer de nouveaux de lui même »
répondit Winternal, dont la peau écarlate faisait ressortir un large sourire blanc.

Le guerrier
« Mais non, Sharr le commanditaire !
Ridicules ! C'est pour cela qu'un certain nombre n'a pas fait long feu ! »

Eladria interrompt son silence afin de proposer une solution au problème.

« Si le problème vient seulement de votre visage qui peut être reconnu, j'ai une solution, mais elle ne va pas vous plaire. Si on mutile suffisamment votre visage, avec, au choix, une épée, une torche, ou même quelque chose qui fait les deux en même temps, on peux vous rendre méconnaissable, qu'en dites-vous?
Et ne vous inquiétez pas pour ce qui sera votre nouveau visage, il parait que les femmes aiment les cicatrices, du moins je les aimes quand elles ne sont pas sur moi. »

Le guerrier
« Un objet, je suis devenu un objet entre vos mains ! »

« Cacher l'visage est une vach'ment bonne idée, mais j'crains qu' faire c'la risqu'd'faire mal à not'nouveau allié. Le mieux s'rait d'utiliser du m'quillage tribal j'pense. C'pendant, m'faudrait de quoi pouvoir faire l'maquillage eeeeet j'en ai pas s'la main. »

Krahtoor observe le Guerrier de plus près, et n'a remarqué que maintenant sa moustache.

« Qu'est'c'est qu'cet' chose qui pousse sous vot'nez ? Les gens risqu' de vous r'connaître si vous voient avec c'truc. Mais est-ce ça fera mal d'la couper ou non ? »

« C'est ça et transformez moi en Fée aussi ! » Répondit furieux le guerrier.

« Au moins, j'demande avant d'faire quoi que ce soit, m'sieur. »

Krahtoor réfléchit un instant... Et se tourne vers ses alliés.

« Z'auriez un bandeau usagé ? On pourrait en faire un ch'ti masque et le lui donner. Personne l'reconnaîtra et y pourrait l'enlever et l'r'mettre à volonté. »

Une solution acceptable pour tout le monde se préparait...

« Kratoor, je dois admettre que tu m'épates. Ton idée est excellente!
Voyons ce qu'on a sous la main... »

Orwick était content, déçu de n'avoir pas eu cette idée lui-même, mais cela lui rappelait son enfance, quand la troupe de saltimbanques se préparait pour le spectacle.

Une auberge, tout naturellement !

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