Le barde vit le geste de soumission du combattant, il décida alors de tirer parti de sa position peu enviable, pour cet homme, c'était la mort quelle que soit l'issue.

« Bravo! » Dit-il, étonnant ses compagnons. « Vous vous êtes vaillamment battus. Mais ne trouves tu pas déplorable d'en être arrivés là? Tes compagnons n'étaient pas si vieux, ils avaient encore tant de choses à vivre. Toi même tu as encore la vie devant toi, si celui qui t'a engagé ne te fait pas payer ton échec... »

Il laissa peser ses mots, observant l'homme regarder les cadavres de ses alliés, puis l'arme pointée sur lui.

« Je te propose un marché, nous n'avons ici que trois solutions...
Soit nous te tuons, purement et simplement, ce qui nous éviterait des soucis futurs... Mais ce n'est guère enviable pour toi...

Soit nous te laissons partir sans rien exiger... mais tu admettras que pour nous, c'est la garantie de finir dans une autre embuscade...

Soit nous te laissons en vie, mais dans ce cas il faudra que nous soyons d'accord sur un point. Ta vie sera rattachée à nous.
Je m'explique... Ton "employeur" a réclamé notre mort, considérant ton échec, il réclamera ta tête.
Ta seule possibilité serait de nous aider à stopper toute activité de ton commanditaire en coupant la tête du serpent.

Si tu nous aides à le faire tomber, ta dette de vie sera payée et tu pourras jouir librement de ta vie... Trouver une femme, fonder une famille. Si cela est fait, songe qu'il faudrait veiller à les protéger car je ne doute pas que la vengeance de ton chef retombera aussi sur tes proches. »

Le chef des ennemis.
« Tout ce que j'ai, je ne suis d'aucune utilité pour vous. » Il semblait résigné à mourir d'une manière ou d'une autre à un moment de la conversation ou par la suite de la part de son employeur.

« Vous ... vous allez me ... laisser en vie ? »
Il semblait perplexe.
« Alors je me mets à votre service, quitte à mourir, que ce soit au service de personnes de valeurs.
Je suis un mercenaire, pas un tueur, si mes hommes n'avaient pas attaqué, et si vous n'aviez pas répliqué nous avions pour mission de vous localiser et de faire remonter l'information.
JE ne suis intervenu que parce qu'ils étaient en danger et que les ordres étaient de toute tenter pour vous freiner.
Ma mort officielle me délivre de ma tâche.
Je n'ai rien de personnel contre vous. »
Il s'agenouilla, repris sa masse au sol et la posa sa masse sur ses deux mains en signe de soumission.
« Acceptez mon service pour récompense de votre générosité. »

« Krum ! »
L'humain en face d'eux avait plus l'air d'un barbare que d'un soldat.

« Un combattant de plus ne saurait nous nuire. Mais je suis de ton avis. Je n'ai pas confiance.
du moins tant qu'il n'a pas fait ses preuves. Sans aller chercher des plans à tiroirs qui nous dit qu'il n'a pas pour ordres de nous infiltrer? »

« Cela dit il doit être possible de le placer sous un sort qui l'obligera à rester loyal. »

Shaënnaria s'approche d'Istuion pour le murmurer à l'oreille.
« tu dois pouvoir lui faire croire qu'un tel sort existe et lui lancer quelque chose d'innocent à la place non? »

« Moi je l'fais confiance. Mais surtout car j'sais ce qu'il lui arriv'ra s'il nous trahit. »

Krahtoor regarde Krum d'un air affamé, serrant les dents.

« Je suis d'avis de le garder à l’œil aussi, de plus vu ce... qu'il reste de ses compagnons, je ne pense pas qu'il tentera quoique ce soit. Au pire s'il tente quelque chose on pourra l’arrêter sans problème, ça fera des provisions pour Krahtoor pour quelque jours. »
La paladine aime plaisanter en menaçant ses victimes, ça lui permet entre autre de la calmer, même si le moment et le lieu n'est pas propice à la plaisanterie.

« Je pense que mes compagnons pourraient les enterrer, toi, tu viens avec moi, je vais m'assurer que tu sois fiable... Winternal, Wranrun, j'ai besoin de vous. Nous allons lier son âme à notre groupe, si l'un de nous tombe, il tombera lui aussi. »

Orwick plaça la main sur le front et saisit sa flûte du barbare. Il produit un symbole compliqué au sol sous eux. Ses yeux s'illuminèrent...

(en elfe) « Nyo cor ine ana sssta umarë i ntenírohonna var, r-malo a ilintanyamalenán ileronë alë, r-malo a ilintanyamalenán fe sisë, mild nwaro ya nyaryamanírya. »

Il joua de son instrument, une aura luisante les enveloppa tous deux et fonça sur chaque membre du groupe, les liant tous.
Orwick espérait que ses compagnons l'aideraient à impressionner cet homme afin de s'assurer sa loyauté.