Cube – forgelier façonneur Background rédigé (premier jet)
Si l’éveil d’une âme dans un corps de bois et d’alliage est supposé constituer un choc, ce n’est pas le cas pour Cube : il est fasciné par sa nature artificielle, par la conception du construct (le sien comme celui des autres forgeliers), et considère la nature vivante simplement comme une « haute fonctionnalité ».
A l’issu de son entrainement classique, il fut vendu au Cyre en tant que simple forgelier combattant. Pourtant lors de son baptême du feu, il réussi à réparer sommairement deux camarades forgeliers, pour les faire retourner au combat. L’un d’entre eux ne survécu pas au combat. Le second attira l’attention des façonneurs du Cyre après le combat, présentant une réparation de fortune. Sur la base du témoignage du forgelier escamoté, ils retrouvèrent Cube qui admit la chose. Peu impressionné par la réparation, ils le considérèrent comme défectueux, pas assez préoccupé par le combat pour servir.
Il fut renvoyé à la forge Cannith où l’on fut surpris par ce qui avait pu motiver l’acte et la volonté de réparer ses paires. Ils envisagèrent un entrainement spécifique aux arcanes, pour lui offrir de réelles capacités de réparation et d’entretien des machines et constructs. Il eut ainsi l’occasion de travailler dans la forge d’Eston, pour assister la naissance de forgeliers. Cette expérience ancra ses préoccupations, considérant la nature modulable et réparable d’un être de matière brute. Un forgelier, une arme, ou une machine brisée n’offre qu’une opportunité d’amélioration au-delà de la simple réparation.
Réengagé dans les armées du Cyre comme assistant-façonneur, il participa aux réparations et amélioration des forgeliers hors des combats, et fit office de réparateur au front durant les affrontements.
De manière général, il est d’un contact agréable pour un forgelier, poli mais pragmatique. Héritant de la politesse et de la fierté de la maison Cannith, il reste un soldat, et son pragmatisme dérive de sa capacité à réagir et résoudre un problème en plein combat. Sa maitrise des arcanes issus d’une instruction spécialisée et sa fascination pour les constructs le mène à expérimenter la fabrication de petites créatures, l’assistant ou le protégeant sur le terrain. Il fantasme de pouvoir créer par ses propres moyens un forgelier, voire un double de lui-même.
Ce n’est pas la Dernière Guerre qui eu raison de Cube. Lors du mouvement de sa compagnie d’infanterie de rattachement sur le territoire du Cyre, remontant la frontière avec le Karrnath vers le nord, il fut amené à un passage deux collines, quand eu lieu la catastrophe. D’abord, un coup de tonnerre dans un ciel sans nuages, l’air semblant devenir plus lourd, les hommes ayant du mal à respirer. Puis, de la colline sur la droite semblait tomber un vent incendiaire, tous les soldats étant incinérés vifs. De la gauche, les soldats étaient comme écrasé par une masse invisible. Le chaos suivi, certains se jetant par erreur dans le danger, les autres rebroussant chemin de manière désordonnée. Cube continua tout droit, car il ne lui restait que ses ordres à suivre, avancer et rejoindre le front. Il ne mourut pas, il survécu au Jour du Deuil, mais une fois passé de l’autre coté de ces deux collines, il n’était plus en Eberron.
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