► Afficher spoilerchance de trouver une maison noble: Viadoq lance 1d20 et obtient 7 (7)

Dans les bandes de terre habitées de la baronnie, entre les villes plus importantes, se répartissaient dans la campagne de nombreux hameaux d’une cinquantaine à une centaine d’habitants. Cette taille était suffisante pour établir des défenses face aux dangers courants de cette région, mais insuffisante pour permettre l'établissement d'un commerce comme une auberge. Un nombre non négligeable de ces hameaux abritaient un membre éloigné de la famille d’un noble chevalier, ou un bourgeois retiré de la vie active. Ces personnes, au niveau de vie plus élevé que celui des autres habitants du hameau, jouissaient d’une autorité locale, et disposaient d'une maison plus imposante que celles des paysans, comprenant parfois des domestiques, et même des gardes.
C’était la maison de l’un d’entre eux que Neave, Nahyla, Wyvine et Zorck recherchaient, même si Neave et Nahyla n'avaient pas en tête de nobles habitant ce village.
Malheureusement pour eux, ils n'en trouvèrent pas. La place du village était vide de maisons richement décorées, nulles sculptures ou ornements ne venaient agrémenter la moindre façade. La seule bâtisse se démarquant quelque peu était le temple, bâtiment aux murs de pierre et au toit de bois, pouvant accueillir plus que la population actuelle du village. A ses côtés, une maison plus petite devait être la demeure du prêtre local. Zorck savait que l'évéché envoyait souvent des prêtres jeunes, juste nommés, dans des hameaux tels que celui-ci, pour leurs premières années, avant qu'ils n'accèdent à des temples plus prestigieux dans les villes. Si Zorck pouvait naturellement demander l'hospitalité du prêtre, il n'en était pas de même pour les autres membres de l'équipe.
Les solutions les plus évidentes au problème de la nuit étaient donc de sortir du hameau en prenant le risque de dormir à la belle étoile quelque part, ou de demander à partager une grange avec des animaux de ferme.
D'un pas décidé, Flora et Kromiggs se dirigèrent vers la porte d'entrée. Après avoir frappé, ils furent accueillis par un jeune homme au visage éteint, triste. A l'arrière de la pièce de vie, ils pouvaient voir une enfant d'une douzaine d'année, ainsi qu'un couple ayant dépassé la quarantaine.
« Bonjour, nobles voyageurs » commença-t'il en saluant ses deux interlocuteurs.
« Je m'appelle Durban. Que pouvons-nous pour vous ? »