Alors que les peuples commencent à se civiliser et accumuler richesses et sciences, quelques caravanes étrangères rejoignent vos marchés, échangeant biens exotiques, ressources rares et rumeurs. Les places d'échanges sont bientôt submergées d'odeurs étranges, d'objets aux couleurs chatoyantes et aux fonctions inconnues. Le marché n'est plus un simple lieu d'échange alimentaire mais grouille de biens d'autres contrées.

Un beau jour, l'un de ses représentants parvient même à obtenir une audience auprès de vous.



« Salutations, noble dirigeant, je me présente, Avok. Je vois que vous êtes maintenant assez sages que pour thésauriser vos biens. Cela fait longtemps que nous vous observions et nous avons maintenant un langage commun, celui de l'argent, c'est pour cela que je viens maintenant à vous..
J'ai un projet à vous proposer... un projet? Non, bien plus que cela, mais je ne peux pas en parler maintenant. Je vous demanderai juste de me faire confiance... Une petite avance de 25 lingots » Il sourit de toutes ses dents. « Disons, une garantie, et je vous offrirai richesse et connaissance. Oh, bien sur, nous aurons tous les deux à y gagner, croyez-moi. »


Evènement: Libre à vous d'accepter, de décliner, de l'espionner, de le torturer, de le piller, de négocier, de (autre option)

Tenn Tenn, dixième empereur des montagnes, se penche sur son trône.

« Dites m'en plus, avant. A quel usage vous serviront ces lingots ? »

L'empereur aimait les opportunités et n'avait pas à craindre grand chose, même si l'homme s'avérait manquer de confiance. Mais ses paroles étaient fausses. "Nous vous observions depuis longtemps" ? Si tel était le cas, ils auraient remarqué l'ancienneté de l'argent dans les échanges du peuple. Le troc à partir d'un élément commun, admis par tous comme ayant une valeur. Le concept était plus avancé encore, mais il était ancien, terriblement ancien. Plus ancien que les Anciens eux-même, soupçonnait l'empereur.
Ce marchand parlait, mais il manquait de solidité.

Pitoyable vermine, asservie aux désirs matériels. Je suis parvenu, jusque là, à préserver mon peuple de l'avidité. En pourvoyant à ses besoins directement sans lui demander de les satisfaire lui même, ce qui est bien plus sage : Pas de pauvre sans travail, pas de riche à outrance comme dans l'ancien temps. Ici, les gens font ce qu'ils souhaitent et chacun est responsable du bien être de la communauté. Et qu'est ce que je vois ? Un insecte réclamant des ressources, de précieuses valeurs dont on peine à seulement en avoir assez pour vivre ? Eh bien, il a intérêt à se montrer convaincant.

L'Immortel était assez imposant, et, surtout, occupé à disséquer un mammouth sujet à une maladie intéressante. Il se retourna en essuyant ses mains et ses instruments au fil aiguisé.

« J'ai bien peur, Avok, que vous ne vous fourvoyiez. J'ai établit des centres de commerce avec l’extérieur, à force de voir des étrangers chercher à acheter n'importe quoi. Ici, nous n'avons pas d'argent et chacun reçois le nécessaire du gouvernement. Mais si vous nous observez, j'imagine que vous savez déjà tout cela, n'est ce pas ? » Une pause. « J'en conclu que vous venez m'extorquer des ressources. Des ressources que mon peuple créer laborieusement chaque jour, et vous voudriez les prendre sans raison aucune ni justification ? Me promettant, plus tard, si je vous fait confiance, vous, illustre inconnu se targuant de nous espionner, me prenant de haut, une hypothétique possibilité de connaissance que je n'eu point, et que je n'aurais qu'en vous accordant une garantie ? Êtes vous bien au fait des principes de base des négociations et des contrats ? Vous me proposez quelque chose, je vous paie à sa juste valeur. Dans cet ordre et non l'inverse. »

Peu avenant, de mauvaise humeur, l'Immortel continua à travailler, dos à l'invité :

« Vous avez une minute pour me convaincre de ne pas vous traiter comme un escroc. je n'aime pas les escrocs. »

HRP: il va de soi que la personne qui s'adresse à vous deux n'est pas la même, les évènements sont plus ou moins simultanés. Disons que ces personnes se ressemblent ethniquement, et que le nom sous lequel ils se sont présentés pourraient très bien être un titre, ou juste une coincidence amusante.

Kaochi

Le marchand ne se départit pas de son sourire: « A quoi cet or va-t-il servir? Et bien, à négocier certaines petites choses par chez moi. L'or aplanit bien des difficultés administratives et croyez-moi, nos deux peuples ont tout intérêt à coopérer plutôt que de s'ignorer... vous semblez surpris, j'ai parlé d'un peuple, et non d'une simple caravane marchande. Cela vous étonne-t-il? Pensiez-vous être seuls sur ce continent?

Nous avons tant de choses à échanger... tenez... »

Il sort de sa poche, en un geste lent, une petite boite en or, décorée de petites pierres précieuses.


Il appuie sur le plus gros des cristaux et une petite musique métallique résonne bientôt dans la pièce.

« Une application toute simple de notre technologie. »

Malodo:

Le marchand éclate de rire:
« Une minute? Une minute, c'est là un temps bien court pour vous parler de nous. Et si au lieu de vous en parler, je vous le montrait? »

Il sort de sa poche, en un geste lent, une petite boite en or, décorée de petites pierres précieuses.


Il appuie sur le plus gros des cristaux et une petite musique métallique résonne bientôt dans la pièce.

Lorsque la minute s'est écoulée, il appuie à nouveau sur le cristal et attend, en silence.




Pour écouter la musique jouée:
https://www.youtube.com/watch?v=yIt8ti_LDkY&list=PL52DFFB5C42AE4089

Tenn Tenn, dixième empereur des montagnes, écoute la musique avec délice. Sa réponse est gardée pour la fin.

« Nous prendriez-nous pour un ignorant, marchand ? Vos paroles m'offusquent et vos tentatives à vous faire paraitre savant montrent votre ignorance de nos us, coutumes et de tout ce qui est basique chez notre peuple. Vous êtes vantard, mais n'avez pas les connaissances pour justifier vos vantardises. »

L'empereur s'interrompt, mais reprend avant que le marchand n'essaye de répondre.

« Néanmoins, vous aurez vos lingots. Votre jouet est intéressant et saura sans doute amuser notre peuple. Il va falloir du temps pour réunir les sommes nécessaires, mais il n'est pas besoin d'attendre que tout soit disponible. Nous vous livrerons les sommes au fur et à mesure qu'elles seront réunies. Des gens de notre peuple vous accompagneront pour vérifier le bon usage de notre investissement.

Sans doute pourront-ils vous éduquer réellement sur notre état. »

En caché afin de ne pas influencer la réponse de Malodo

Le diplomate venait de ton peuple, Kaziin, ou j'ai un contact avec toi grâce à eux ? Ils ont des technos intéressantes à échangées ? Et toi si t'as envie de commercer, n'hésites pas à demander.

J'ai investit effectivement et ai une ambassade aussi. Malheureusement, Kaochi s'est méfié (pour le meilleur ou le pire) et n'a pas son ambassade.
Ils ont des technos orientées militaire-défensif mais je n'ai pas encore développé leur arbre tech. Maintenant, il faut voir s'ils sont là pour partager ou prendre

Après la construction des nouveaux quartiers des ambassades et l'installation de son personnel, les quartiers avaient été bouclés par mesure de sécurité alors que des échauffourés avaient lieu en différents endroits de l'immense ville.
Une fois la cité calmée, des employés nettoyaient les rues tandis que les ambassadeurs et leur personnel étaient libre de circuler dans *certaines* zones urbaines, sous bonne surveillance policière.

L'ambassadeur des Tarwas profita de cette liberté de circulation pour se présenter auprès du peuple des Façonneurs et déposer certains cadeaux: bijoux fins et rouleaux de soie

(un peu à la bourre, désolé. J'ai finit l'arbre tech des Déluviens, j'en donnerai des indices dans la description de la ville. En attendant ton peuple peut rencontrer le mien.)