Rencontres au sommet - Saga vers l'immortalité
Arkanopolis est une cité légendaire située au sommet du Mont Sinoïa, le pic le plus élevés de la cordillère des Crocs d'Airains. La cité, imprégnée de la magie des plus puissants arcanistes, est maintenant abandonnée par ceux qui l'ont animé pendant de nombreux siècles. Nul ne peut s'avancer sur la cause du désastre qui a anéanti toutes vies dans dans la tour géante ainsi que sur le territoire ceint par le gigantesque rempart sculpté à même le roc de la montagne. Des trésors laissés sans protection ont alors attiré la convoitise de nombreux aventuriers. Mais aujourd'hui, la cité est toujours vivante. Une vie primale, sauvage et hostile.
Parmi ceux-ci, quatre braves âmes ont décidé de s'associer dans l'objectif de fouiller les ruines à la recherche de trésors fabuleux. Si les rumeurs sont fondées, les jardins de la cité regorgent d'objets merveilleux et de secrets arcaniques qui sombreront bientôt dans l'oubli, assimilés par la nature luxuriante et le temps qui passe. Mais rien n'est sûr. Beaucoup ont pénétré dans les jardins. Bien peu en sont ressortis. Et ces chanceux ont maintenant les mains vides et l'esprit dérangé à jamais.
Malgré tout, les quatre aventuriers ont gravi un dangereux sentier escarpé pendant de nombreux jours. Sur la face sud du Sinoïa, ils ont fait l'ascension d'un escalier interminable, large comme vingt hommes, parfait dans sa construction, comme la muraille lisse et concave qui se dresse de part et d'autres des marches en granit poli. Pendant plusieurs heures, ils ont marché dans un brouillard épais, froid et humide.
Lorsqu'ils émergent des nuages, s'élève devant eux le seuil de la cité. Un large parvis mène à une porte en ogive, haute comme trois hommes. À l'intérieur de l'édifice en pierre de taille, on peut deviner la silhouette d'un brasier éteint. Sur le seuil de la porte, le quatuor remarque la présence mouvante de charognards qui se chamaillent les restes d'une carcasse humanoïde.
Les aventuriers s'avancent dans le hall. La vermine s'éclipse dans toutes les directions. Les rats convergent dans une brèche sur leur gauche. Les vautours font les braves en étendant leur larges ailes, mais il ne tardent pas à s'envoler par la grande porte. Les corbeaux vont se percher sur les corniches près du plafond et croassent leur indignation. D'autres prennent la voie du ciel et quelques uns s'enfoncent dans les corridors de chaque côté du brasier. Une lumière naturelle émane du fond des corridors. Le vent siffle par les ouverture.
La mort du cadavre doit dater de quelques jours. Selon ce que les aventuriers peuvent voir, le corps décomposé, picoré et mâchouillé doit être celui d'un humain ou d'un demi-elfe. Il ne reste que les sous-vêtements et une étrange matière, gluante à certains endroits, carbonisée à d'autres, qui joint les pieds ensemble. Tout autour, la plancher est jonché de divers détritus sans valeur.
Le brasier est maculé de fientes d'oiseau. Une mince fente d'observation (
-|---|-) ornemente le mur opposé à la grande porte. Sur les murs de chaque côté, les restes déchirés de tapisseries flottent paresseusement dans la brise qui traverse le hall.
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► Afficher spoilerÀ toi de jouer maintenant ! Les quatre aventuriers sont sur le seuil de la grande porte. La cité les attend.