Venolen Hamelin (Ven)
Barde (Épée) 3 (900 PX)
Demi-Elfe, chaotique bon
Artiste
[ CARACTÉRISTIQUES ]
For 08 (-1) Dex 16 (+3) Con 12 (+1) Int 10 (+0) Sag 14 (+2) Cha 16 (+3)
[ MAÎTRISES ]
Bonus de maîtrise +2
Sauvegardes For -1, Dex +5, Con +1, Int 0, Wis +2, Cha +5
Compétences Acrobaties** +7, Arcanes +1, Athlétisme +1, Discrétion* +5, Dressage +3, Escamotage* +5, Histoire +1,
Intimidation +4, Investigation* +2, Médecine +3, Nature +1, Perception* +4, Perspicacité* +4, Persuasion +4,
Religion +1, Représentation** +7, Survie +3, Tromperie* +5 (Perception passive 14)
Armes armes courantes, arbalète de poing, épée longue, épée courte, rapière, cimeterres
Armures armures légères et intermédiaires
Outils instrument de musique (Viole, Flute, Tambour)
Langues Commun, Elfique, Orc

[ COMBAT ]
pv 21 ; DV 3d8+3
Init +4 ; Vitesse 9 m
CA 15 (Cuir clouté 12, Dex +3,)
Cimeterre. Corps à corps : +5 (1d6+3 tranchant ; finesse)
Arc court. Distance : +5 (1d6+3 perforant ; munitions (portée 24 m/96 m), à deux mains)

[ SORTS DE BARDE ]
Caractéristique d'incantation Charisme ; DD de sauvegarde des sorts 13 ; Bonus d'attaque avec un sort +5
Emplacements 6
Sorts connus (-) / 8
- Niv 0 : Moquerie Cruelle, Illusion Mineure
- Niv 1 : Soins, Mot de guérison, Héroïsme, Lueurs Féeriques
- Niv 2 : Invisibilité, Metal Brûlant

[ CAPACITÉS ET TRAITS ]
Rituel
Focaliseur de sort (Instrument/Armes)
Inspiration bardique
Touche-à-tout
Chant de repos
Combat à deux armes
Figure de lames
Vision dans le noir
À la demande du public

[ ÉQUIPEMENT ]
Cimeterre(2), arc court, Dague(4), Cuir clouté, Sacoche à composantes, Kit de déguisement, Viole, Flûte, Carquois, 20 flèches, sac à dos, Sac de couchage, Trousse de soins, Bougies(5), Rations (5 jour), Vêtements, costume (2), Vêtements, voyage, Lanterne à capote, Huile (flasque)x2, Grappin, Corde en chanvre (15 m), pied-de-biche, Gourde, bourse,
1 piece d'or souvenir.
Poids de l'équipement 49.5 kg - Coût 274 po
15 po
Poids des pièces 0.15 kg
[ PERSONNAGE ]
Taille M / 1,63 m / 50 kg ; Âge 21 ans
Yeux Vert ; Peau Claire; Cheveux Blonds Ardent
Apparence du personnage

La première chose que l'on remarque lorsque l'on rencontre Ven (de son vrai nom Venolen Hamelin) pour la première fois est sa chevelure blonde ardente, Cheveux qui peuvent tout aussi bien virer au roux des feux doux lorsque la luminosité est faible que s'enflammer de la couleur des brasiers, quand exposée à la pleine lumière du soleil.

Sous cette chevelure remarquable se cache la frimousse d'une jolie jeune fille. Ses traits fins sont rehaussés par un visage rond parsemé de taches de rousseur ainsi que des yeux verts profonds. Ses oreilles aussi dénotent des origines elfiques.
Physiquement, la jeune femme partage la gracilité de ses ancêtres elfe. Elle mesure un peu plus d'un mètre soixante pour cinquante kilos seulement. L'ensemble lui donne une apparence que d'aucuns décriraient comme douce et prompte a la confiance, voire même inoffensifs.
C'est peut-être pourquoi elle sourit rarement. Son regard dur et sa mine sérieuse voir renfrognée contrastant avec cette première image affable.

Autant que possible pour son métier, Ven préfère la praticabilité. Elle porte des habits simple, mais robuste, le plus souvent sous un plastron en cuir. On peut aussi facilement deviner deux cimetières attaches sur son baudrier. Un arc court, porté sur le dos vient compléter les armes visibles. De son sac, le bout d'un Violin dépassant permet aisément de déterminer sa profession.


Traits Je ne peux me contenter que de la perfection..
Je suis incroyablement lent à faire confiance. Ceux qui semblent les plus droits sont souvent ceux qui ont le plus à cacher
Idéaux Charité. Je vole des riches pour pouvoir aider ceux qui sont dans le besoin (Bon).
Liens Je ferais n'importe quoi pour les membres de ma troupe.
Défauts J'ai des difficultés à garder mes vrais sentiments pour moi. Ma langue acérée me cause beaucoup de problèmes..

Historique Artiste
Histoire du personnage
Background

[spoiler]Bien, par où commencer... Peut-être par un nom? Le mien: Venolen Hamelin. Ou du moins, c'est ainsi que ma mère m'a nommée. Cela fait bien longtemps que l'on m'appelle seulement Ven.

Quoi d'autre? Helena essaye depuis longtemps de m'encourager à écrire sur mon passé. Ça soulage et ça permet de faire le point avant de passer à autre chose: "pense à l'avenir" comme elle aime dire.

Bon, j'imagine qu'il faut commencer par le début, dans ce cas?

Si vous insistez... Je suis née il y a 21 ans de cela dans un grand et beau château. Comme dans les contes de fées. Malheureusement pour moi, ma mère n'était point reine. Non Amandine Hamelin n'était qu'une simple servante. Ah, mais je sais ce que vous êtes en train de penser: surement, mon père était le maitre de la maison et je suis donc l'issue d'un amour interdit. La tragique bâtarde d'un aristocrate dépravé et d'une innocente roturière? Et bien, vous avez raison... à moitié: suis-je une bâtarde? Clairement, oui. Ma naissance fut elle tragique? Pour ma mère sans nul doute. Mais non, mon père n'était pas noble... pour autant que je sache. Des miettes que ma mère a bien voulu partager sur l'identité de mon paternel, mais surtout des ragots qui bercèrent ma tendre enfance, je sais juste que mon père était l'un de ses nombreux aventuriers que les nobles aiment à fréquenter de temps à autre. Un elfe probablement au vu de la forme pointue de mes oreilles.

Quelles que fussent les promesses qu'il susurra à ma mère, il disparut bien avant ma venue au monde. Naissance qui comme vous l'avez déjà deviné la priva de son gagne-pain. Je passai donc mes premières années dans la misère. Avec le recul, pas la plus heureuse des enfances. Aussi jeune par contre, on ne réalise pas forcément qu'on peut espérer mieux d'une journée qu'un bon repas chaud et un toit ou dormir pour la nuit. Ou qu'on peut se projeter plus loin que dans deux ou trois jours. Pour sa défense, Amandine fit de son mieux pour parvenir à nos besoins. Ou du moins, elle souffrit autant que moi de la situation. Malgré tout, je ne me souviens pas d'un seul geste de tendresse de sa part. Peut-être qu'au fond, elle m'en voulait de lui avoir volé sa vie d'avant. Ou c'était juste son caractère. J'étais trop petite pour faire la différence.

En tout cas, tout changea pour le meilleur, lorsque Guiseppe Tarracciano et les extraordinaires talents du théâtre au lapis-lazuli arrivèrent en ville. Oui, CE fameux théâtre au lazuli. Et oui, celui qui est renommé pour sa pièce "L'Orc gentilhomme". Et non, je suis quasiment certaine que Makar le fameux acteur du gentilhomme Orc est en réalité un demi-orc. Il l'avouera jamais, mais à force de les fréquenter, on sait faire la différence. Bien que j'admette qu'il cache bien son autre moitié.

Enfin bref, revenons à nos moutons. Guiseppe fit donc son arrivée en ville. Et pour une raison que j'ignore encore (une de plus), je lui tapai dans l'oeil. Helena disait toujours qu'il avait le nez pour dénicher les talents d'où le nom de la troupe. Le nez, il en a un pour sûr, et pas un petit! Pour ses talents de dénicheur, par contre, je reste sceptique.

Donc je disais que Guiseppe se prit d'intérêt pour ma personne. Il ne fallut pas beaucoup pour que Amandine acceptât de me vendre. Mmmh, peut-être que le mot vendre est un peu fort. Au fond, tout le monde gagnait au change. Amandine avait une bouche de moins à nourrir et recevait de quoi tenir des mois avec la somme que le chef de troupe accepta de lui donner en échange. Tarraciano ajoutait un nouveau talent à sa fameuse troupe. Et moi, et bien j'y gagnais un avenir. Une transaction honnête, comme le pense sans nul doute mon nouveau maitre.

Depuis je n'ai plus revu ma mère. Et pour être honnête, je ne suis pas sûr de vouloir la revoir. Je ne saurais pas quoi lui dire. Dois-je lui en vouloir de m'avoir abandonnée ou être reconnaissante de m'avoir sortie de la pauvreté à sa manière? Mieux vaut ne pas y penser.

C'était donc bel et bien un nouveau départ. Malgré les apparences, Tarraciano est un homme bon. Exigeant et strict comme éducateur, c'est vrai, mais toujours attentionnée et généreux. Il est pour moi comme un père. Celui que je n'ai jamais eu. Et qui sait? Peut-être est-il vraiment mon père biologique? Haha. Plus sérieusement, c'est sous sa tutelle et le reste de ma nouvelle famille au sein du théâtre que j'appris tout ce que je sais. Les armes tout d'abord. Nous sommes peut-être une troupe d'acteurs et de musiciens, mais nous savons tous nous battre si nécessaire. Les routes peuvent être dangereuses. Puis évidement le chant et la musique et bien plus encore.

Depuis j'officie le plus souvent comme acrobate ou musicienne pendant les représentations de rues ou lors des entractes des diverses pièces de la troupe. Je préfère garder un certain retrait par rapport aux plus grandes "célébrités" de notre petite bande. Cela ne m'empêcha pas d'avoir des admirateurs aussi… La plupart sont bien trop collants à mon goût, raison de plus pour ne pas jouer les premiers rôles. Je me souviens par contre de mon premier vrai fervent. C'était il y a dix ans, un jeune gamin des rues, pas plus vieux que moi à l'époque. Rick était son nom. Il m'avait frappée pour son audace. Quelle que soit l'heure, il pouvait non seulement s'infiltrer dans les tentes de la troupe, mais aussi me retrouver. Un sacre numéro pour sûr. Le jour de notre départ, il me donna une pièce d'or, une vraie fortune dans sa condition. Il m'annonça alors qu'un jour il deviendra riche et célèbre et que ce jour-là, il viendrait a moi pour me couvrir d'or. Cette première pièce n'était qu'un acompte, en attendant son retour.

Je ne suis pas vraiment sûr pourquoi je garde cette pièce. Peut-être parce qu'elle représente à elle seule tous les rêves et espoirs d'un individu? C'est une idée touchante, je dois l'admettre. Helena trouve tout cela très romantique. Elle m'énerve des fois.
Vous devez vous demander maintenant comment un pauvre gamin des rues a pu assister aux représentations du si célèbre théâtre au lazuli? Et bien, je vous l'ai déjà dit. Guiseppe est un homme généreux. Et riches comme pauvres sont les bienvenus pour assister au théâtre. Quasiment gratuitement pour ces derniers. S’il ne leur distribue pas carrément les maigres recettes du soir.

Évidemment, ce n'est pas avec une telle attitude qu'on risque de faire fortune. Ou même de subvenir à nos besoins. C'est pour cela que l'on doit parfois recourir à d'autres moyens de remplir les caisses: le cambriolage. Mais seulement de ceux qui ne manqueront de rien et qui ne sont pas venus assister au théâtre. On ne vole pas les clients.

Raison de plus pour ne pas trainer trop longtemps au même endroit.

C'est la vieille matrone de la troupe Helena qui gère cette facette. Et même la facette financière, tout court. Tarraciano n'étant pas très doué sur cet aspect, si ce n'était pas déjà évident. Et ses excès de bontés ont causé de mémorables disputes avec la mater. Solide femme au demeurant, j'aurais déjà rendu l'âme a sa place avec toutes ses crises de nerfs.

Enfin bon, voilà, je crois avoir faire le tour. Une vie des plus banale en somme. Franchement, je ne vois toujours pas l'intérêt dans cet exercice. Helena me rappelle sans cesse ces jours-ci qu'il est grand temps que je vole de mes propres ailes ou un truc dans le genre. Que je suis assez grande désormais pour découvrir le monde par moi-même et forger ma propre destinée. Que la porte sera toujours ouverte au théâtre et blabla. Et pour une fois, les deux anciens sont entièrement d'accord sur le sujet.

Bref, je n’ai pas encore décidé, rien ne presse vraiment. Et puis demain, nous arrivons dans une nouvelle ville. Avec tous les préparatifs, il y aura de quoi occuper tout le monde, donc je me soucis pas trop de cela pour le moment.

Alliés et Organisations Guiseppe Tarracciano et les extraordinaires talents du théâtre au lapis-lazuli.

Cerwenn lance 1d2 et obtient 2 (2)
Cerwenn lance 1d2 et obtient 2 (2)
Cerwenn lance 1d2 et obtient 2 (2)
Cerwenn lance 1d2 et obtient 2 (2)
Cerwenn lance 1d2 et obtient 2 (2)
Cerwenn lance 1d2 et obtient 1 (1)
Cerwenn lance 1d2 et obtient 1 (1)
Cerwenn lance 1d2 et obtient 2 (2)
Cerwenn lance 1d2 et obtient 1 (1)

Pour le doute :
Cerwenn lance 1d2 et obtient 2 (2)

[ CARACTÉRISTIQUES ]
For 8 (-1) Dex 16 (+3) Con 12 (+1) Int 11 (+0) Sag 10 (+0) Cha 16 (+3)
Détail des caracs :
+1 dex (race)
+1 cha (race)

[ MAÎTRISES ]
Bonus de maîtrise : +2
Sauvegardes : +5 Dex, +2 Int
Compétences : Acrobaties +5, Représentation +5 (surtout chant, danse, musique), Persuasion +5, Tromperie +7, Escamotage +5, Discrétion +7
Armes et armures : Armures légères
Outils : luth, kit de déguisement (*2, prendre outils d'herboriste à la place du second, si autorisé), kit de contrefaçon, jeux de cartes
Langues : commun, infernal, céleste, (langue d'un pays un peu lointain)

[ COMBAT ]
pv 21 (8+5+5+3*1 con); DV 3d8
Init +3 ; Vitesse 9 m
Armure : 14 = 11 Armure + 3 Dex

Rapière. Corps à corps : +5 (1d8+3 perforant ; finesse)
Arc court. Distance : +5 (1d6+3 perforant ; munitions (portée 24 m/96 m), à deux mains)
Dague. Corps à corps : +5 (1d4+3 Dex perforant ; finesse, légère, lancer (portée 6 m/18 m))

[ CAPACITÉS ET TRAITS DE RACE ]
[*]Augmentation de caractéristiques : Deux caractéristiques différentes augmentent de 1.
[*]Don : Séductrice (Charme-personne une fois par repos long, avantage en Persuasion/Tromperie contre les personnes du sexe opposé)
[*]Âge : Âge. Les humains atteignent l'âge adulte peu avant 20 ans et vivent moins d'un siècle.
[*]Alignement : Les humains ne tendent vers aucun alignement en particulier. Le meilleur et le pire se trouvent parmi eux.
[*]Taille : Les humains ont des tailles et des complexions très variables, pouvant mesurer depuis 1,55 mètre jusqu'à bien plus de 1,85 mètre. Quelle que soit votre taille à l'intérieur de cette plage, votre taille est Moyenne (M).
[*]Vitesse : Votre vitesse de base est de 9 mètres.
[*]Langues : Vous pouvez parler, lire et écrire le commun et une langue supplémentaire de votre choix.

[ CAPACITÉS ET TRAITS DE CLASSE ET HISTORIQUE ]
Roublard :

• Armures : armures légères
• Armes : armes courantes, arbalète de poing, épée courte, épée longue, rapière
• Outils : outils de voleur
• Jets de sauvegarde : Dextérité, Intelligence
• Compétences : Discrétion, Escamotage, Persuasion, Tromperie
• Expertise * (Discrétion, Tromperie), double bonus maîtrise
• Attaque sournoise (1/tour si AV à l'attaque ou allié au contact avec une arme de finesse ou à distance) (+2d6)
• Ruse (Se désengager, Se cacher ou Foncer) (+1 action bonus)
• Jargon des voleurs
  
• Conspirateur :
• Maître des intrigues : Lorsque vous choisissez cet archétype au niveau 3, vous gagnez la maîtrise du kit de déguisement (remplacer par ? doublon avec historique), du kit de contrefaçon et d'un type de jeu de votre choix. Vous apprenez également deux langues de votre choix. En outre, vous pouvez infailliblement imiter la tonalité de voix et l'accent d'une créature que vous entendez parler pendant au moins 1 minute, vous permettant de vous faire passer pour un locuteur natif d'une terre particulière, à condition de connaître la langue.
• Maître des tactiques : À partir du niveau 3, vous pouvez utiliser l'action Aider en tant qu'action bonus. En outre, lorsque vous utilisez l'action Aider pour aider un allié à attaquer une créature, la cible de cette attaque peut être dans un rayon de 9 mètres autour de vous, au lieu de 1,50 mètre, si la cible peut vous voir ou vous entendre.

Artiste :

• Compétences maîtrisées : Acrobaties, Représentation
• Outils maîtrisés : kit de déguisement, luth
• Domaine artistique : Danseuse, Chanteuse, Musicienne
• À la demande du public : Vous pouvez toujours trouver un endroit où vous produire, souvent dans une auberge ou une taverne, mais également dans un cirque, un théâtre ou même dans la cour d'un noble. Dans de tels endroits, on vous offre gratuitement le gîte et le couvert (d'un train de vie modeste ou confortable, selon le type d'établissement), tant que vous faites une représentation chaque nuit. De plus, votre représentation fait de vous une figure locale. Lorsque des étrangers vous reconnaissent dans une ville où vous avez déjà joué, ils se prennent d'amitié pour vous.

[ ÉQUIPEMENT ]
Une rapière, un arc court (20 flèches, 1 carquois), une armure de cuir, deux dagues
{
Rapière, perforant, 1d8, 1kg, finesse
Dague, perforant, 1d4, 0,5kg finesse, légère, lancer, portée 6m/18m.
Arc court, perforant, 1d6, 1kg, munitions, portée 24m/96m, à deux mains.
Armure de cuir, CA 11+Dex, 5kg
}
Un luth, un collier d'améthyste offert par un admirateur, un costume de danseuse

Outils de voleur
Un sac à dos, un sac de 1000 billes, 3 mètres de chaîne, une cloche, 5 bougies, un pied-de-biche, un marteau, 10 pitons, une lanterne à capuchon, 2 flasques d'huile, 5 jours de rations, une boite d'allume-feu et une gourde d'eau. Le sac comprend aussi 15 mètres de corde de chanvre attachée sur son côté.

Une bourse contenant 15 po

[ PERSONNAGE ]
Taille M / m / kg ; Âge 22 ans (pourrait en avoir 20)
Yeux ambrés ; Peau matte ; Cheveux bruns courts
Apparence du personnage
Traits : Séduisante, mélancolique, pense rarement au lendemain, aime se déguiser.
Idéaux : Le bonheur à tout prix.
Liens : De nombreux flirts et des potes et copines par dizaines, mais aucune vrai relation. Julia est trop volage pour former de vraies amitiés.
Défauts : Julia aime qu'on fasse attention à elle, et même qu'on se batte pour elle

[ BACKGROUND ]
J'aimerais être une princesse. Elles ont la belle vie, dorment dans un grand lit, ont une armée de serviteurs, tous les hommes sont à leurs pieds. Elles ne connaissent ni la pluie, ni le froid. Elles ne connaissent pas la faim, la vraie, celle qui vous prend au ventre, qui vous broie les tripes. La maladie, la douleur ... et elles ont tout le temps de beaux habits.

Malheureusement, je ne suis pas une princesse. Et tous ces maux, je les ai connus. Pourtant, je n'étais pas si mal partie. Mon père était magicien, il s'appelait Antonio. Il n'était pas spécialement riche, mais il était respecté, des gens venaient parfois du bourg voisin pour le consulter. Ma mère, je ne l'ai jamais connue. Elle est morte en me donnant le jour, disait mon père. J'étais le dernier don que ma mère avait fait au monde. C'est beau, mais, j'aurais aimé avoir une mère, moi.

J'étais heureuse, avec mon père. Il m'a aidé à grandir, m'a éduqué, c'était un bon père. Il m'a appris des langues, il me montrait sa magie, mais soyons honnête, je n'ai pas le moindre talent magique. Négatif, rien, que dalle. Des fois, pour l'embêter, je m'écriais que j'étais l'anti-magicienne, et que ma simple présence faisait baisser le potentiel magique d'une assemblée. Soyons honnêtes, de nos jours, c'est tout à fait vrai. Mais seulement si cette assemblée est faite de personnes, disons, potentiellement intéressées par l'idée de partager des relations profondes et intimes avec un membre particulier du sexe faible, c'est à dire moi. Je n'y peux rien, c'est ainsi. Je suis profondément, absolument, positivement séduisante. C'est ma magie à moi.

Mon père est mort quand j'avais quinze ans. Un accident stupide. Deux jours après une violente tempête, un arbre lui est tombé dessus alors qu'il ramassait des plantes en forêt. Mes émotions furent compliquées, pour en dire peu. Il me manque. Et j'ai dû apprendre à me débrouiller seule.
Même en n'ayant qu'à nourrir une seule personne, entre les taxes et les coûts nécessaires pour chauffer et entretenir la maison ....
Faire des potions comme il me l'a enseigné m'aida à survivre, mais n'était pas suffisant pour vivre. Petit à petit, j'ai vendu les souvenirs de mon père. Finalement, j'ai dû vendre notre maison et partir sur les routes. Seule. Laissant derrière le village, mes souvenirs, mes peines et mes amitiés. Je n'ai gardé d'une vieille lanterne, que mon père avait faite de ses propres mains. C'est de lui mon seul et dernier souvenir.

Me débrouiller seule, je n'ai jamais trop su. Et l'honnêteté me pousse à dire que ce voyage était loin d'être un franc succès, et mes finances allaient de plus en plus mal. Même si j'ai su .. convaincre quelques personnes trop naïves de me confier leur bourse,
Tarracciano et la troupe du lapis-lazuli m'ont sorti du fossé où je m'étais coincée. Ce n'est pas une jolie métaphore pour dire que mon chemin de vie n'allait pas bien. C'est plutôt que le chemin de terre boueuse où je marchais s'est barré sous mes pieds et que je me suis cassée la cheville en chutant dans le fossé.

Oui, je leur dois vraiment une fière chandelle. Quand ils sont passés et que j'ai appelé à l'aide, ils m'ont sorti de là et m'ont recueilli. Découvrant que j'avais un certain talent pour le chant, ils m'ont donné des leçons et appris à jouer d'un instrument. Quand je fus de nouveau en état de marcher, j'appris également la danse. Et si je n'étais pas la meilleure actrice, j'apprenais chaque jour.Mais alors retenir des lignes et des lignes ... chacun ses spécialités, les rôles plein de textes n'étaient pas la mienne. Mais j'ai quand même pu monter sur les planches à de nombreuses reprises. Et le public m'adorait. Je me contentais de petits rôles, ceux sans trop de répliques, mais je leur donnais un tel éclat.
Pareil lors des cambriolages, j'étais plus souvent occupée à distraire la future victime ou à détourner l'attention qu'à m'introduire dans une demeure pour la vider. Maisquel mal y a t-il à ouvrir la fenêtre et prendre l'air, pour que nos cris d'amours s'entendent tout autour, pour que l'air frais nous incite à nous presser plus forts sous les couvertures ? Et si l'amoureux d'un soir dort d'un sommeil profond, alors que de vils voleurs en profitent pour s'introduire, comment serait-ce ma faute ? Lucratif ce coup-là, mais bien trop risqué pour être souvent répété.

Bien sûr, très vite, je fus invitée à participer à la plus belle pièce de notre répertoire, l'Orc Gentilhomme. Titre un peu grandiloquent pour la pièce, mais je dois dire que Makar était un véritable gentilhomme, et la pièce avait ses mérites. Ah, Makar ... il était grand, fort, et viril, tout en étant doux, attentionné et serviable, même si ça lui demandait des efforts, même si ça ne lui venait pas naturellement. Il faisait de son mieux et c'était adorable. Nous fûmes ensemble pendant deux ans, et quand je dis ensemble, je veux dire, dans tous les sens et approfondissements du terme. Eheh.
Je ne suis peut-être pas princesse, mais pendant notre relation, j'ai eu mon propre chevalier protecteur. Et n'est-ce pas le rêve de chaque fille ? Sûrement pas, mais c'était le mien.

Oui mais voilà, les rêves ont une fin. Makar pouvait piquer de sacrées colères, il ne faisait plus d'efforts. Avant, j'avais eu des conquêtes, mais jamais de relation solide. Après Makar ... ma foi, le monde est grand. Je trouverais ailleurs. Et puis, j'en avais marre du théâtre et estimais avoir amplement payé ma dette envers les gens du lapis-lazuli.

Alors finalement, un beau jour, je fis mes adieux et j'ai quitté la troupe. Pour ne plus jouer les histoires d'autres personnes. Mieux, pour créer les miennes.