Voyant que vous ne semblez pas comprendre,
et puisque ce que vous lui dites, il ne le comprend manifestement pas ...
l'homme vous enjoint donc de vous coucher immédiatement, vous signalant qu'il faudra se lever tôt le lendemain.
Sur ce, il vous laisse vous installer et se retire dans son igloo.





Et chacun lance :

► Afficher spoiler

1 jet de volonté
1 jet d'endurance

Ley continua de suivre les commandes de l'instructeur, effectuant tâche après tâche et tachant de tout mémoriser, en espérant que ses capacités mentales plutôt limitées ne lui aient pas tout fait oublié dès le lendemain. Alors que son estomac grondait, elle grogna discrètement en constatant qu'il allait falloir effectuer la vérification des pattes de la cinquantaine de chiens présents, surtout pour constater qu'elles étaient toutes, de toute façon, en parfait état.

Ce fut avec un soupir de soulagement qu'elle attaqua son repas. Lyophilisée ou pas, la bouffe, c'était la bouffe. Et puis ça ne pouvait pas être bien pire que les soy-truc qu'elle avait l'habitude d'avaler.

Par contre, au moment où l'instructeur prit la parole, elle resta coite. De stupeur, d'abord ; il parlait enfin, lui ? Puis d'excitation : elle avait entendu de l'iglooish ! Ça c'était la classe, tout le monde pouvait pas s'en vanter. Pour autant, cependant, elle ne pouvait pas dire qu'elle en avait compris un mot. Elle tourna la tête vers Olya en haussant des épaules. L'elfe-singe était là pour ce genre de problème d'habitude, elle devait bien avoir un traducteur anglais-iglooish intégré à sa tête, ou un bidule du genre.

Une fois remise de ses émotions, elle se remit à dévorer son repas. Une fois celui-ci terminé, elle ne tarda pas à se plier à la demande de l'instructeur, et fila dans une autre tente pour se glisser dans son sac de couchage à régulation thermique, dans lequel elle s'emmitoufla. Et c'était partit pour une première nuit dans le grand froid du grand nord !

Qu'est-ce qu'il essaye de dire, le vieux ?

Olya s'est prêtée au jeu. Elle a suivi les instructions, observé les chiens et leurs pieds, monté les tentes, aidé pour les repas. Mais là qu'ils sont réunis dans la tente pour manger, elle est perdue.
« Est-ce que tu as moyen de le comprendre X.Y ?
On ne vous comprend pas monsieur. »
Elle répète cette seconde phrase en russe, dans le cas peu probable où il comprendrait cette langue.
Si c'est un complot des firmes de languasofts pour me vendre leurs conneries, ça marchera pas.

Puisqu'apparemment personne ne comprend ce que raconte l'inuit du nord, Olya se décide à suivre l'exemple d'Ashen et part se coucher. Pour ça, elle entre dans sa tente et, les pieds sur le sac de couchage, la porte refermée, entreprend de se désaper. Elle se change, met sa combinaison intégrale et son armure Urban, avant de remettre ses bottes. Enfin, elle se glisse dans le sac de couchage. Avec la régulation thermique de l'armure, elle sait qu'elle n'attrapera pas de rhume cette nuit.

Elle pourrait dormir tout de suite, mais elle préfère rester éveillée un moment, à étudier la situation. Elle n'a pas besoin de beaucoup de sommeil, de toute façon.
On est dans les terres des Nao, sûrement.

Finalement, après avoir cogité ce qu'elle sait, elle s'endort.

l'homme semble aussi imperméable à l'américain moyen des UCAS, qu'au Russe, .... que vous à son jargon à lui ....

Après avoir jetée un coup d’œil aux alentours pour vérifier qu'il n'y avait pas de danger, Lucas s'était joint à la formation. La capacité d'adaptation est vitale pour un runner. Il avait du l'apprendre deux fois. La seul dont il se souvenait était déjà de trop. L'absence de moyen de communiquer ne la dérangea pas plus que sa par ailleurs. Bien que concentré sur son apprentissage, il garda un minimum de vigilance de tout le long.

Quand viens le moment de se coucher, Il resta un moment après que tout les autres, à l’exception du guide, se soit couché, appréciant la beauté épuré et sauvage du lieu. Il ne poussa cepe,dant pas au delà de ses limites, et, quand il senti la fatigue venir, il regarda une dernière fois les étoiles puis partit rêver d'elles.

Dès l'aube, Ley fut une des premières assise devant son petit déjeuner, après l'avoir préparé selon les indications du vieil inuit. plusieurs de ses membres tremblaient très légèrement, et ses paupières étaient à demi-closes.

Ce n'était pas la première fois qu'elle passait une nuit horrible, presque blanche ; son précédent métier l'y avait habitué. Mais le manque de sommeil n'était qu'un élément parmi tant d'autre : le froid, la dureté du sol, l'insupportable mugissement du vent qui ne s'était pas tu de la nuit, les nombreuses incertitudes liées à cette mission...

Elle avait passée la nuit à se remémorer, presque malgré elle, les dernières heures de la journée. Et maintenant que l'aube était enfin arrivée, presque comme une délivrance, elle passait presque chaque minute à se remémorer son absence de sommeil, toutes ces choses qui l'avaient empêchées de dormir, et les heures passées à se retourner dans son sac de couchage en essayant de ménager son dos, ses bras, ses jambes, sa nuque, pour finir par les retrouver tous aussi tendu et douloureux les uns que les autres.

Il ne faudrait pas longtemps pour comprendre qu'elle n'est pas du tout d'humeur : son visage et son regard trahissent de manière très évidente un mélange de mauvaise humeur, de nervosité, et d'angoisse. Elle se mit à engloutir son café à grande gorgée, après avoir dévorer ses deux rations lyophilisées, s'être essuyée avec sa manche et avoir poussé une série de brefs et discrets grognements.

Elle s'assit alors de façon un peu plus confortable, grogna à cause de la sensation dure qu'imposait la glace à son derrière, et tenta de se calmer en pratiquant quelques exercices de relaxation, notamment basés sur la diminution et le contrôle du rythme respiratoire.
Malheureusement, si cela eu pour effet de la calmer quelque seconde, elle perdit rapidement sa concentration à cause du manque de sommeil ; ses yeux se refermèrent un peu plus, son corps s'alourdit, et sa tête commença à basculer, prête à tomber de sommeil. La sensation de bascule la ramena à elle et, presque aussitôt, elle rouvrit les yeux et se redressa dans un sursaut.

Par rage et par désespoir, elle dégaina son couteau de survie et le planta violemment dans la glace. Était-ce pour évacuer le stress, pour se défouler, ou pour tenter de se réveiller un peu mieux en s'échauffant les sangs ? Sans doute un peu de tout ça à la fois. Retirant son couteau en soupirant par le nez, elle contempla un bref instant son œuvre, et la marque laissée dans la glace. Son esprit embrumé cru reconnaître un visage, dont les contours étaient dessinés par de minuscules rayures apparues sur la glaces autour de l'endroit qu'elle avait attaqué. Elle eu alors un déclic.

Elle s'approcha de l'inuit, le couteau toujours dégainé ; pour ne pas trop l'apeuré, elle prit soin de garde la lame pointée vers le bas, et de ne pas le regarder dans les yeux, mais plutôt de continuer de fixer le sol. Une fois arrivée assez près de lui, elle replanta son couteau dans la glace ; puis une fois encore, et une autre fois. Par une série d'à-coups plus maîtrisés, elle se mit à graver dans la glace plusieurs série de symboles.

D'abord, elle grava une lune pour signifier "la nuit", puis sous elle une flèche courbée allant de la droite vers la gauche, pour lui donner la signification de "précédente". A la droite de ces deux symboles, elle dessina une tête avec un simple ovale, puis deux traits pour les yeux. Enfin, elle exécuta une série de légère rayures au niveau du menton pour imiter la barbe du vieil inuit. A la droite de cette tête, elle dessina le symbole d'une bouche pour représenter l'idée de "discours", un symbole "=" à la droite de la bouche, puis finalement un point d'interrogation. Elle poussa un soupir de satisfaction une fois son travail terminé, puis tendit la garde de son couteau à l'inuit pour qu'il réponde de la même manière.

Pas d'aube ce matin, ou alors plus tard ... dans quelques mois ...
Le vent continue de mugir férocement.
Voyant combien le haut de la tente est agité, vous vous félicitez de la présence du mur de glace autour de la base.

à 5h00 du math, ceux qui ne sont pas encore debout se font secouer et lever de leur sacs de couchage par le vieil inuit.


Le vieil homme regarde la sculpture de Ley, de façon très impressionnée.

Il hoche doctement la tête médite sur la réponse à apporter en prenant le couteau qui lui est tendu ...

Il dessine ...

• un ovale avec 2 yeux et une bouche ouverte
• un igloo

Puis entreprend d'expliquer :

• en posant l'index de la main droite sur le visage et celui de la main gauche sur l'igloo : « aa » en hochant la tête de haut en bas
• en posant l'index de la main droite sur le visage et celui de la main gauche loin de l'igloo : « naamik » en hochant la tête de gauche à droite

Il renouvelle ce manège jusqu'à ce que Ley lui indique qu'elle a compris.

Ensuite, plus loin, il dessine un traineau, « qimusserpoq » et désigne Ley du doigt avant de dessiner un bonhomme placé à la position du conducteur.
Il entreprend ensuite de faire des aller-retour de ce doigt entre Ley et le bonhomme du dessin jusqu'à être sûr qu'elle a compris qu'elle va être à cette place là.
Une fois cette information acquise, il désigne chacun des autres membres du groupe et confirme en tapotant le bonhomme que vous aller tous diriger des traineaux.

Ensuite, il dessine un sinueux chemin devant le traineau
chemin qu'il achève par le dessin d'un poisson,
poisson dans lequel il plante profondément le couteau de Ley.
Il désigne alors Ley alternativement avec le poisson et le geste de le transpercer et recommence avec toutes les variations nécessaires jusqu'à ce que Ley comprenne qu'elle va devoir pêcher le poisson.
Il revient alors sur les dessins du traineau et du chemin sinueux pour faire comprendre à Ley qu'elle va conduire le traineau jusqu'au poisson.


Une fois tout ceci acquis, il poursuit en dessinant un petit feu qu'il accompagne du geste de la main en direction de sa bouche qui signifie « manger », puis deux mains jointes contre la joue en penchant la tête pour dire « dormir ».
Le programme de la journée apparait ainsi clairement : vous ferez un bivouac, après la pêche, en fin de journée.

Du froid, du froid partout. La température de la tente n'a pourtant pas diminué de la nuit, mais ... pour la femme-singe qui depuis des années n'avait presque jamais quitté le confort tout relatif de Seattle, dormir sous la tente et ce vent glacé qui souffle ...
Elle n'a connu pas telle situation depuis qu'elle était petite deruska et encore ... le vent lui rappelle de mauvais souvenirs qui depuis le temps ne sont plus qu'à moitié vrais. Enroulée et enterrée sous son duvet, elle essaye tardivement de dormir et ... n'y arrive pas. Olya se tourne et se retourne, sa queue s'agite et ses cheveux passent d'une couleur à l'autre, revenant souvent au blond, un blond paillé. Mais ça ne l'aide pas à s'endormir, au contraire.
En désespoir de cause, elle stimule son régulateur de sommeil pour enfin s'endormir, shootée.

L'adepte émerge de son coma exactement trois heures plus tard. Bien que parfaitement éveillée, elle ne sort pas de sa tente. Assise en tailleur, les jambes encore dans le sac de couchage, Olya tient sa tête entre ses mains. Quand le vieil homme passe les réveiller, elle lui fait signe de sortir, fermement mais sans crier. Sans rien dire, d'ailleurs.

Il lui faut un moment pour sortir de sa tente, d'autres sont déjà levés. Ashen notamment, qui a commencé à discuter avec leur guide. En faisant de petits dessins, c'est bien de son niveau ça. Mais Olya est forcée de reconnaitre qu'au moins, ça marche.
Olya leur sourit, pas question de montrer quoi que ce soit. Malgré ses cheveux aux teintes doucement oscilalntes. Son régulateur de sommeil et la tente ont été plus que suffisants pour se reposer physiquement. Mais en ce qui concerne l'esprit, c'est une autre histoire.

Elle reste dans son coin, mange un morceau et boit un café. Les yeux perdus sur l'horizon, engoncée dans sa tenue, difficile de dire si elle écoute ce qui racontent les autres ou si elle s'est rendormie.

....

Lucas n'eut pas la chance d'une nuit si paisible. Suite à la journée écoulé, des souvenirs commencèrent à remonter. Des souvenirs rouge sang. Des souvenirs qui ressemblait à des cauchemars.

Il ne pouvait pas l'accepter. Ce ne pouvait pas être sa hache qui se relevait est retombait sans cesse, teinte d'un rouge qui brillait sous les feux de sa fureur. Ce ne pouvait être ses mains qui arrachaient le cœur de son ennemi encore vif. Ce ne pouvait être lui qui commettait ces trahisons. Qui riait devant les gémissements de fureur et les cris de pitié !

Mais ces souvenirs n'était rien. Rien face à cette voix au fond de lui. Cette voix qui chantait. Elle chantait d'une voix douce et belle comme une nuit sans lune. Elle chantait avec le chant des anges. Elles chantait avec le chant des sirènes. Son chant était entêtant, envoutant, enivrant, effrayant. Le pire était de savoir que cette voix était la sienne. Et il ne l'admettait pas. Il pouvait nier que cette hache était la sienne. Que Ce soit lui qui la manie. Mais il ne pouvait nier que cette voix qui chante, accompagnant la danse du sang soit la sienne. Mais il ne pouvait pas accepter que ce soit lui qui ai fait couler tout ce sang. Et il joignit ces larmes de sel à leur larme de sang.

Au matin en se réveillant, il ne se rappelait plus que de l'image de l'eau d'un ruisseau se mélangeant à une mare de sang. Et d'un sentiment de honte, si fort qu'il lui donnait envie de hurler. Mais il ne savait plus contre quoi. Après avoir mangé en un éclair, il partit à la recherche d'un bloc de glace pas trop éloigné et entrepris de le tailler en pièces. Voir en poudre. L'important était de s'oublier.

Ses muscles roulant inlassablement sous a peau, il levait et faisait tomber sa hache inlassablement, sans pour autant perdre le reste du groupe de vue. Il finit par voir se dessiner petit à petit un vague visage grimaçant. Ca grimace semblait se moquer de lui, de son oublie, du fait qu'il le chercher, du fait qu'il n'avait pas le courage de se voir tel qu'il était. Alors il abaissa la hache. Une fois de plus. Plus fort qu'il ne l'avait jamais fait, pulvérisant la glace, dans un rugissement de fureur, de rage et d'impuissance. Puis Il continua à détruire méthodiquement les morceaux.

Néanmoins, merci de me dire de quoi Lucas s'habille avant de sortir ....

Message zappé
Olya est arrivée au lieu de pêche, mais pour la conduite de traineau, c'est pas encore ça ...

Message zappé
Et vu que les combats n'ont pas l'air d'être au programme, j'ai mis la tenu "discrète"

Vers 6h00 du matin, alors que certaines personnes pourraient attendre le lever du soleil, le bruit d'un avion en altitude basse se fait entendre.

Une porte sur le coté de l'avion s'ouvre et tous peuvent voir un homme en tenue orange se jeter directement dans le vide.
3 secondes plus tard, un parachute s'ouvre et l'homme dirige son vol vers le campement.
Avec assez peu de technique, l'homme atterrit à une cinquantaine de mètre des tentes.
Il ramasse son parachute et se dirige vers vous.

Il s'agit d'un grand gaillard d'un peu moins de 2 mètre de haut, de type caucasien.
Il ne semble pas armé et se dirige d'un pas sur.

D'un geste de la main, il fait comprendre à tout le monde qu'il vient en ami, puis il désigne une tente et sa bouche.
Tout le monde peut comprendre que l'homme souhaite parler, mais dans une tente.

Une fois que cela est fait, il prend effectivement la parole.

(en inuit) « Musisobin »

« Bonjour à tout le monde, merci de me faire une relative confiance.
Je me nomme Marvin et je suis parti il y a peu de Seattle.
Monsieur Johnson m'a contacté afin que je puisse vous aider dans cette mission.
J'ai quelques connaissances en Inuit et dans d'autres langages et j'ai quelques notions de survie.
Dans cette région au climat extrême, il ne faut pas ouvrir la bouche en extérieur, le froid pénétrerait directement vos poumons et pourraient causer de graves lésions.

J'ai d'autres talents, comme savoir me servir de nombreuses armes.

Je comprend que ma venue impromptue peut perturber et moi même j'aurais du mal car ce n'est pas la pratique dans les ombres, mais nous ne sommes plus à Seattle et il faut parfois savoir faire preuve d'exceptions. »

L'homme était un runner, à n'en pas douter. Il n'avait pas réputation particulière et certains avaient peut être déjà entendu son nom, mais aucun n'avait travaillé avec lui.

Pour ne pas trop perturber le déroulement, je fais les tests pour les traîneaux et on pourra reprendre la discussion.

Marvin prit le temps de se changer avec des vêtements qu'il trouva dans les packs de survie.

Et voilà, un truc que je n'ai jamais fais.
Il faut se lancer.

Marvin prit également un traineau et s'essaya à la conduite de ces engins.
Finalement ses compagnons de voyage ne semblait pas plus doué que lui.

Marvin alla un peu vite au début, pensant certainement maitriser le traineau et les chiens.
C'est lorsqu'il se retrouva sous l'eau et qu'il ne dut sa survie qu'à la vivacité des chiens qu'il se calma et trouva un peu mieux sa position, sans être parfait.

L'homme est surpris, mais constater que quelqu'un sache parler la « langue des vrais hommes » lui convient visiblement.
Par contre ses mots de bienvenue sont ... « encourageants » (si on peut s'exprimer ainsi)

(en inuit) « Andonip te'pi stisipe mexiope
Andonip te'pi stisipe pe
aco te'a pumunti stisipe pu mpiariam emumars pu sium pe er andonip.
An ana sequmim me pu phatatibun e'munes sequmim ipumum lene gone qure obope i gntacituand qumunonc pu amu ntultutu
qure sula qusuonis andonip verianemnas andonip mbumuaset aersumule qure.

Andonip pi ana quo orgum : « qumus penta » feses cesenam pu quo mariflat stirin mel andonip lagorontumuline stisipe lene atigisiuis andonip te'pi ipobuondare gone pu nem hivecrtancumer.
suntimisat andonip mntule catac er alatuomege ipe mumnosianeriveni stirin andonip ettosibameo.
Andonip dedes ngnone etuaes, ipe lpetadegop, ipe stuntaem, sifl'ase, an stisipe ssesiondore.
Aecoc andonip osonquid hatatumuan amu fle.
A pu lti qun obus i tiner qumag ....
com manest andonip armeram. »


Les échanges en inuit sont compréhensibles pour votre instructeur, mais aucunement pour les autres runners ....
et réciproquement d'ailleurs !

Ley resta très attentive à la réponse de l'inuit, concentrant ce qui lui restait d'énergie pour comprendre ce qu'il tentait de lui signifier. La fatigue et ses capacités intellectuelles assez limitées lui donnèrent certainement l'air d'être un peu lente, mais elle finit par hocher la tête.

« Aa : oui. Naamik : non. Pas parler quand pas dans igloo. OK. » murmura-t-elle, tout en mimant pour montrer sa compréhension. Elle opina encore une fois, puis s'assura d'un regard que les autres présents suivaient, prête à les secouer un peu pour forcer leur attention.

Elle hocha de nouveau la tête lorsque l'inuit leur indiqua la suite du programme. Elle s'apprêta à lui répondre, mais sursauta en entendant un bruit de glace brisée particulièrement fort accompagné d'un rugissement de fureur poussé par une voix qu'elle reconnut immédiatement. Elle grimaça, et rengainant son couteau de sécurité, se dirigea vers la source du bruit, à peine accroupie pour rester assez bas, près du sol, à l'abri du vent glacial.

Une fois arrivée près de Lucas, elle attrapa fermement celui-ci par l'épaule, tout en restant sur ses gardes : elle ne voulait recevoir de coup suite à un mauvais réflexe, ou à une pulsion de violence. Après ça, elle l'invita à la suivre dans un igloo, avec un geste sec du menton vers celui-ci. La légère pression qu'elle exerçait sur l'épaule de son coéquipier et son regard dur donnait un ton légèrement... pressant à cette invitation.

Oliace => Vu que j'arrive un peu tard et que tu as déjà fait tes jets de conduite, ne prend la suite en compte que si ton personnage aurait accepté l'invitation. Je l'écris quand même au cas où, et la met en spoiler vu qu'elle est hypothétique.


Couteau de survie en main, collée au mur de glace entourant une des tentes, elle est prête à sauter à la gorge du parachutiste qui s'aventure prêt de leur campement. Elle se détend légèrement et approche lentement une fois que celui-ci donne des signes de bonne volonté. Cependant, elle reste sur ses gardes comme à son habitude, en particulier lorsqu'elle rentre avec ses compagnons de run dans la même tente que le nouveau venu, les couvant d'un regard protecteur. Sans rengainer son couteau, elle écoute le dénommé Marvin sans prendre la peine de masquer une méfiance manifeste - là encore, comme à son habitude, son expression faciale et son attitude laissent clairement transparaitre ses émotions.

Relative confiance, mouais. Il débarque à l'improviste, et en plus c'est un fichu humain, même pas un orc ou un troll. Ceci dit, c'est pas le premier truc tordu et inhabituel depuis cette mission, et lui même l'admet. J'suppose que ça va faire un truc en plus à surveiller...

Une fois de plus, elle aurait quelques trucs à dire ; mais une fois de plus, elle est prise de court par le manque de temps. L'inuit leur fait comprendre qu'il va être temps d'atteler les chiens, et de mettre les paquets sur les traineaux. Elle sort alors de la tente et se dirige rapidement vers celle dans laquelle elle a dormi, puis ouvre un pack estampillé « Polaire » pour en examiner le contenu, et voir si il s'y trouve une tenue plus appropriée pour la suite de leur activité.

Elle ne fut pas déçue : en examinant son contenu, elle se mit à jubiler intérieurement. Tout ce dont elle avait besoin... ! Quittant sa combinaison orange fluo qu'elle plia et rangea soigneusement dans le pack polaire à la place de la combinaison de survie polaire, elle se mit à enfiler cette dernière. Ensuite, elle enfila la cape ghillie blanche, pour pouvoir mieux se camoufler en cas de problèmes.
Certes, aucun combat n'était prévu ; mais le point commun de tout les pires combats, c'est justement qu'ils n'avaient pas été prévus.

Elle se mit ensuite une paire de lentille sur les yeux, en se félicitant une nouvelle fois d'avoir ouvert ce pack : elle comprit très vite à quel point il serait bénéfique pour sa vue d'être ainsi protégée de toute lumière pouvant se refléter sur la neige. Certes, ils étaient pour l'instant dans la longue nuit du nord ; mais encore une fois, elle n'aimerait pas qu'une forte source de lumière imprévu lui grille la cornée.

Finalement, elle enfila la cagoule isotherme : elle était définitivement parée contre le froid. Bon, l'humidité, ce serait autre chose : il allait véritablement falloir qu'elle évite de finir dans l'eau. Mais ça, si elle faisait assez attention, ça devrait pouvoir se faire. Refermant le pack polaire, elle commença à le pousser dehors, suivit des autres présent dans sa tente

Une fois dehors, elle dirigea la distribution des paquets sur les quatre traineaux laissés libres par l'inuit. Les exercices de logique et la réflexion n'était pas son fort ; mais ses années d'exercice militaire avaient véritablement développées son sens pratique, et sa capacité à gérer le matériel. Elle attribua à chaque traineau un pack A, un pack P, un pack TP, un pack M, et un pack D. Deux traineaux reçurent un pack S, et quelques pack C. Les deux traineaux n'ayant pas eu de pack S reçurent un peu plus de pack C que les autres.

Tout en effectuant cette distribution, Ley aida ses coéquipiers à soulever les pack et à les agencer correctement sur les traineaux pour que tout rentre. Sa mauvaise humeur l'amena à grogner beaucoup ; mais elle mordit peu. Concentrée sur sa tâche et consacrée à son travail, elle canalisait sa virulence dans un élan de dynamisme. Lorsque les packs furent enfin tous en place et attaché, elle choisit un traineau au hasard - un de ceux contenant un pack S - et vint nerveusement se mettre à la place du conducteur, et se préparer à partir.

Elle sentit toutefois un frisson d'excitation la parcourir une fois les rennes en mains. Se retenant de lancer un "Hiyaaaa... !" en se remémorant les indications de leur guide et les paroles de Marwin, elle donna simplement une légèrement impulsion aux longes pour indiquer à l'attelage qu'il était temps de démarrer.