Pour Souricette : la première des deux formations que tu proposes, avec les chiens et les traineaux assez écartés les uns des autres.
Ne restant pas en retrait pour sa part, Ley donne la réplique à Marvin sur plusieurs points :
« D'accord avec toi sur le fait qu'il faut écarter les traineaux un maximum les uns des autres. mais en prenant en compte ce que j'ai dis auparavant, on se rend simplement compte que ce maximum est assez bas : il faut les écarter suffisamment pour éviter les carambolages - c'est certain - mais pas plus.
Je suis d'accord sur le fait qu'avoir une personne ayant une sensibilité au monde magique de chaque côté est une bonne chose. il faudra de toute façon régulièrement faire du repérage à ce niveau là, vu qu'on ne connait pas encore la nature de la menace. Ça peut être technologique tout comme magique. Ceci dit, dans les deux cas, il ne faut pas exclure la possibilité que ce soit camouflé d'une manière ou d'une autre pour échapper à toute détection. Comme un lapin blanc au milieu de la neige, t'vois ?
Sinon, je pense qu'on peut établir un plan de trajet et une stratégie en trois quart d'heure. Ce qui nous laisse ensuite le temps de manger et de nous reposer.
Et puis tu es certain que les chiens ont besoin d'un repas chaque jour... ? On les a bien nourrit jusqu'ici, peut être qu'ils peuvent tenir un minimum sur leurs réserves. »
Elle est incertaine sur ce point là, et jette un œil au Doc' pour avoir sa confirmation sur le sujet - au cas où il aurait ce genre de connaissances.
« Dans tout les cas, vu la force de la tempête, je ne pense pas qu'on puisse sortir bien loin sans les chiens. Et quitte à sortir les chiens, autant commencer à avancer en direction de notre objectif, non ? Personnellement, je suis d'avis de rester sur le plan de base et de partir demain matin. Le Doc' a recommandé des journées courtes ceci dit, donc si on part sur une base de journées de 10h (sans compter les temps de montage/démontage de tente et camps, et en comptant les temps de pêche) on pourrait prendre le temps de dormir, se dire que tout le monde doit être prêt pour neuf heure, prendre une heure ou deux si on tient à peaufiner l'entrainement et/ou notre stratégie (même si je doute qu'on progresse beaucoup dans l'un ou l'autre à moins de se préparer pendant des semaines, ce qui n'est définitivement pas une option), puis partir.
Ça me semble plus raisonnable et efficace que de se jeter dehors là tout de suite. »
Elle jette ensuite un œil au plan projeté, réfléchissant au trajet.
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