La combinaison de survie polaire comprend autour de la taille de vastes passants qui permettent de porter par dessus la super ceinture à étuis qui permet de disposer d'outils divers et utiles directement accessibles, mais aussi d'accrocher le mousqueton pour s'arrimer à la longe qu'il faudra tendre dehors à l'aide de piquets.
Cette longe sera le fil d'Ariane permettant de retrouver sans faille le chemin de retour. C'est vital quand le Grand Blanc dehors empêche toute orientation.

La tâche la plus difficile est celle de l’éclaireur qui va tendre cette longe et planter les piquets en direction du point de chasse et/ou pêche destiné à être la source du ravitaillement.

Qui s'y colle ?
Prévoir 1 piquet tous les 5m

« On va prendre de quoi vous contacter. »

Marvin se tourne vers le sergent.
« Avez vous des comlinks qui permettent de communiquer par des conditions météorologiques pareils.
Et puis avant de sortir, j'aurais besoin d'un petit topo sur la situation à l'extérieur, en particulier, celui qui me permettra de trouver un point pour avoir de la nourriture.

Cette sortie est autant pour nourrir les chiens que pour continuer la formation de survie.
Vous vous déplacez habituellement en moto neige, vos avez donc le souci du transport du carburant.
Là il faut que tout le monde sache pêcher.

Vu que vous connaissez les lieux, est ce que vous voulez passer devant, Sergent ? »

tout en posant les questions, Marvin vérifia les combinaisons, le matériel de survie, les mousquetons et surtout le cable qui permettra de revenir à la base.

Marvin enregistre les coordonnées de la base sur son comlink et prévoit tout de même un petit sac à dos pour monter un igloo en cas de besoin.

« Pêcher !!! Il faudrait descendre plein sud sur 3 bornes pour atteindre la rivière !
Et par ce temps j'ai du mal à croire qu'on réussisse à pêcher quoi que ce soit ! »
Se reprenant en levant les yeux au ciel, le Sergent concède « Survie ! Vous avez raison sur ce point !
Mais si on doit pêcher pour vos cabots à chaque étape sur tout le trajet, va falloir prévoir l'itinéraire en fonction des voies d'eaux ! »

Prévoir l'itinéraire en fonction des voies d'eau : c'est précisément ce qu'était en train de faire Ley. En suivant les rivières et les fleuves, elle s'assurait à la fois d'une source constante de nourriture et d'eau à proximité, mais également d'un terrain plus plat que s'ils s'étaient aventurés dans des régions plus montagneuses. Le trajet était cependant un peu plus long que s'ils avaient sans cesse coupé à travers les montagnes ; mais elle préférait un trajet plus long mais aussi plus sûr à un trajet plus court mais plein de prises de risques. Le froid et le manque de visibilité seraient déjà assez importants comme cela pour éviter de rajouter d'autres dangers. Et puis, il y avait également le cas des survivants potentiels de l'expédition précédente : ceux ci avaient probablement préféré se diriger vers une source de nourriture que vers une altitude aride, s'ils avaient survécus.

Tout ces éléments la menèrent à établir le trajet suivant :

Elle nota également la présence du conseil Athabaskan, non loin, et se promit d'interroger le sergent à ce sujet.

Olya reste à l'intérieur. Puis part chercher Alfred, pour ses problèmes de couture. C'est lequel, déjà ? Ils ont tous la même gueule, de toute façon.

Alfred, c'est celui qui se charge du département équipement ....
C'est un mec sympa, un peu rondouillard mais surtout toujours serviable.
Il comprend vite la problématique de la combi, de la couture à faire, des mesures à prendre (et à reprendre encore et encore)
et des essayages (nombreux) à faire (et refaire) pour que la "housse de queue" soit aussi bien ajustée que possible afin de ne déranger en rien les mouvements et le sens de l'équilibre si spécifique à Olya.
prévoir une vingtaine d'heures au total pour achever la modif.
Mais Alfred est malin et fait en même temps 2 combi de survie grand froid à la mesure d'Olya

Olya se plie de bonne mauvaise se plie aux besoins d'essayages mesures et retouches. Elle n'a rien à faire pour le moment, les autres sont dehors pour chercher de quoi nourrir les chiens et elle même est restée, "au chaud". Ce n'est pas un problème, une tempête fait rage dehors et ça ne sera sans doute pas la dernière.

Il vaut mieux prendre du temps maintenant pour régler ce problème de morphologie et de température. Elle n'aurait sans doute pas de seconde chance.
Olya a mauvais caractère, mais elle n'est pas bête. Sûrement pas assez pour faire l'impasse sur un truc aussi dangereux. Une fois de plus, elle maudit le "Johnson" d'hier, ce foutu militaire. Mais ils ont accepté et sont lancés dans le danger. Un peu trop de danger à son goût, mais une récompense à la hauteur. Elle n'ira pas cracher dessus. Le problème, c'est ce qui devait se dérouler avant. Une foutraque de chiasserie.

La volonté du Sergent finit malheureusement par flancher sous l'effet du vent hurleur, qui ne cesse de lui taper sur le système. Déjà mis hors de lui plutôt, il ne peut empêcher la moutarde de lui monter au nez une deuxième fois. Ne pouvant frapper le vent cette fois, il canalise son agacement en jetant un peu sèchement sa part de poisson pêché sur les autres part déjà disposées, en tapant régulièrement du pied dans la neige et la glace et en faisant jouer ses phalanges, son cou et ses épaules pour les faire craquer sous son épaisse tenue polaire. En rentrant, il prend cinq minutes pour se calmer avec une bonne douche rapide après avoir retirer sa tenue pour une plus adaptée à l'intérieur, avant de suivre Marvin pour le topo sur la façon de nourrir les chiens. Une fois cela fait, il rejoindra Ley et les autres au réfectoire, pour un bon (ou du moins, pas trop mauvais et consistant) repas avant que la Panthère ne les mène à la salle de réunion, où elle projette une image.
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Ley utilise son commlink pour manipuler l'image projetée, grommelant et pestant contre son appareil, à son habitude. Il fonctionne bien pourtant - et pour une fois -, mais c'est ici plutôt son manque de maîtrise de l'appareil technologique qui est en cause.
L'image suivante avec plusieurs chemins dessinés finit par se former :


Elle prend ensuite la parole pour l'expliciter :

« Il y a quatres itinéraires raisonnables possible. Celui en vert est celui que je préconise : il ne fait pas trop passer par les montagnes et leur terrain inégal et difficile, et est relativement court. Il y aura un peu de montée sur le début, par contre.

Le bleu permet de n'avoir que de la descente, et de moins forcer du coup j'imagine, mais il rallonge le trajet.

Quelque soit celui sur lequel on se base, il y a une alternative à mi trajet, en arrivant au niveau de la côte sud : trouver une location de canots, et finir le trajet par la mer. Ça fait faire un sacré détour, ça rallonge un peu, mais c'est peut être plus discret et moins risqué.

Des avis, des questions... ? »

Yuri observa la carte de la zone et les différents choix qui se proposaient à eux.

« Je suis pas sur que le bleu soit une bonne idée. Le froid nous tuera bien plus vite que l'effort, et le temps est un luxe qui nous fait défaut.
Pour passer par la mer, je suis contre aussi. Si la tempête se calme, nous serons complètement à découvert. Sans parler des complications évidentes qui peuvent survenir lorsqu'il y a de l'eau à 0° et de la glace partout.
Je vote donc moi aussi pour le chemin vert. Du début à la fin. »