Le temps semblait particulièrement long à Ley, mais c'était sûrement à cause de la monotonie du paysage, du fait qu'il faisait nuit, et qu'en plus de ça elle se baladait seule, au milieu de nul part. Peut être aussi à cause de ses jambes qui lui rappelaient son manque de repos régulièrement, alors qu'elle continuait de patiner.

Finalement, au bout d'à peu près une heure, elle se mit à plisser les yeux en distinguant ce qui semblait être un bout de tissu assez sombre, un peu plus loin, enfoncé dans un tas de neige. Ça correspondait ! Elle se précipita, heureuse d'avoir enfin une occasion de sortir ses mains de ses poches pour les mettre dans un vêtement vraiment chaud.

Une fois arrivée au niveau du tas de neige, elle déchaussa en se contorsionnant pour ne pas avoir besoin de ses mains et se débrouiller avec des pression de ses coudes et genoux, puis gratta le tas de neige pour en extirper son gant avec les griffes au bout de son pied. Au bout de quelques instants d'efforts, elle l'extirpa - ou cru l'extirper, avant de se rendre compte que la pièce de tissu sombre n'était qu'un vieux bonnet en laine, et que le tas de neige instable ne s'effondre sur elle, la laissant sur les fesses, les jambes ensevelies, et les ski de même.

Lorsqu'elle rentra finalement au point de pêche, ce fut avec une bonne fatigue supplémentaire causée par l'énergie dépensée à ce sortir de ce pétrin tout en gardant ses mains dans une tiédeur minimale et salvatrice, et à parcourir une bonne centaine de mètre supplémentaire avant de véritable trouver ses gants, simplement posés sur la glace, à découvert, et à quelques pas d'une autre congère.

Les mains finalement protégée, elle se prépara au cours de pêche avec un entrain mêlant colère et instinct de survie. Manger pour reprendre des forces devenait urgent.

Enfin !,
Après tant d'émotions et de mésaventure dans la neige et la glace
Avec ce vent qui souffle encore et toujours, tantôt mollissant, tantôt durcissant,
et portant avec lui, toujours dans la mauvaise direction, copeaux de glace et flocons givrés ...
Les shadowrunners « parachutés à mille milles de leur Seattle d'origine et de prédilection »
goûtent péniblement quelques instants trop brefs de repos trop relatif :
il faut s'activer pour pêcher le dîner du soir ...
et penser à monter au plus vite le campement ...
Votre instructeur, fidèle à lui-même, désigne les chiens, les traineaux, les sac TP, les sacs A et le sol de la banquise ...

• Pêcher
  
  1. Creuser le trou à travers la banquise « Épreuve de Force », 2 succès demandés.
  2. Assembler les harpons : les pointes des sardine dentelées au bout de tiges. Les sardines sont dans le sac « TP », les tiges dans le sac « Pack A »
     « Épreuve d'Agilité », 3 succès demandés.
  3. Pêcher : « Épreuve d'Agilité », 2 succès demandés >> donne 1kg de poisson.
     il faut 65kg en tout ! C'est une épreuve collective ...
     Tous les échecs ne font que retarder, compliquer les manœuvres ...
• Monter le Camp
  Jeu 3D. il faut m'annoncer les participants pour que je vous fasse des BM personnalisées.
  
• Vous pouvez choisir :
  
  • « Tout le monde fait tout. »
    Mais avec les absents de cette semaine cela risque de grandement nous retarder...
  • « Les présents lancent les dés »
    
    • les dés de pêche pour les absents
    • s'occupent du campement (il y a des règles dont il faut se souvenir)
    • lancent leurs dés de pêche quand le campement sera ok
    Et ainsi on peut passer à la suite quand le campement est prêt et que le volume de viande de poisson est atteint.

Marvin ne se souvenait plus de son enfance, mais il avait l'impression qu'il était déjà monté sur un traîneau.
Il avait prit son temps, 8h00, mais était arrivé sans trop d'encombre sur les lieux du campement.

Maintenant qu'il était là, il ne fallait pas s'endormir, il fallait monter le camp, se nourrir et s'occuper des chiens et tout cela dans le bon sens.

Sans attendre ses compagnons de voyage, Marvin décida de s'attaquer à la nourriture.
Il ne devait pas rester sans rien faire.

Il commença par creuser le trou, mais dès que tout le monde sera présent, il faudra bien se répartir les tâches et voici comment Marvin les imagine.
Lucas et XY montent le camp ensemble pendant que je pêche les poissons avec Ley et Olya.

creuser un trou: Turquenar lance 8d6 et obtient 32 (6, 2, 5, 4, 3, 4, 3, 5)

Marvin arrive sans souci à creuser un premier trou.
Il se met donc à assembler le harpon avec les sardines et les tiges.

assemblage: Turquenar lance 12d6 et obtient 47 (6, 2, 5, 3, 1, 6, 1, 4, 5, 5, 6, 3)

Le harpon est solide.

Marvin fait des gestes relativement précis, malgré les conditions climatiques difficiles.
Il évite tout de même de croiser le regard de l'instructeur qui pourrait le perturber.
En cas de vrais problèmes, l'Inuit interviendrait.


La prêche est surtout aléatoire.
Marvin commence pas trop mal, malgré une fixation de la sardine un peu hasardeuse, mais rien de grave.
Marvin dut réajuster quelque fois la fixation, mais la pêche se déroulait globalement sans encombre jusqu'à ce moment fatidique ou il n'y arrivait plus.
Le doute commença à s'installer. Marvin eut de plus en plus de mal.
Il dut recommencer complètement son harpon et repartit sur une pêche tout à fait correcte.

A lui tout seul, Marvin avait fait une pêche de près de 30kg.

Rapidement après avoir reçu les instructions de la part de l'inuit, Ley proposa avec de grand gestes de se répartir en deux groupes : Olya et X.Y. à la mis en place des tentes et des igloos, qui demandaient de la patience mais pas d'aptitudes physiques particulières. Lucas et elle, mieux bâtis, se chargerait de la pêche en priorité ; quand à Marvin, elle l'invita également à se joindre au groupe "pêche", plus pour la forme qu'autre chose vu qu'il semblait spontanément se dirigeait vers cette activité.

Une fois la répartition faite, elle alla s'équiper dans les différents pack avant de s'approcher d'un endroit où la glace était plus fine, afin d'y effectuer un trou suffisamment large pour pêcher.


Elle n'eut pas trop de mal à effectuer cette simple tâche, sa force augmentée et sa colère finissant assez rapidement par avoir raison de l'eau glacée. Elle s'attela ensuite à assembler son harpon, tâchant de maîtriser la nervosité de ses bras.


Elle peina un peu, mais finit par s'en sortir également. Mais maintenant venait le plus compliqué, le plus long, et ce qui mettrait le plus à l'épreuve sa maîtrise d'elle-même : la pêche des nombreux kilos de poissons nécessaire. Par un geste des mains, elle indiqua à Lucas et Marvin qu'il fallait que chacun d'entre eux pêche 22 kilos pour que l'objectif soit atteint (avec un peu de rhab, mais elle n'était pas d'humeur à fignoler). La panthère se mit ensuite en position, et guetta sa prochaine proie.


La pêche fut longue, mais très fructueuse. Ley fut d'ailleurs étonnée : elle ne pensait pas qu'il puisse encore exister, en une quelconque partie du monde, une telle réserve d'animaux sauvage aussi gros et gras. Le succès de sa pêche et la quantité de nourriture qu'elle commença à amasser, promesse d'un repas décent, participa à une légère accalmie de son moral houleux.

Épuisée, fatiguée, les poumons en feu, Olya essaya tant bien que mal d'aider les autres, mais n'y comprenant rien aux tentes, elle laissa rapidement tomber pour aider à la pêche. Il serait toujours temps d'assembler les tentes en temps voulu ...


Épuisée, elle mit longtemps à frapper pour percer la glace. Il lui fallait rassembler ses forces avant chaque coup, concentrer sa volonté pour ne pas les laisser s'enfuir. Une demi-heure après le début de l'épreuve, elle put s'attaquer au montage des hameçons.


Après vingt minutes, elle entreprit enfin, finalement, de s'installer pour pêcher. Tranquillement, en ménageant ses forces et ses poumons. Elle serrait les dents, mais ce n'était pas difficile de voir qu'elle n'était pas aussi résistante que les autres.


Pour elle aussi les poissons s'accumulaient, lentement, un par un, mais quand même un peu. Intérieurement, elle aurait bien fulminé, mais elle n'était pas en état. Serrer les dents et se concentrer sur la tâche de l'instant, c'était tout ce qu'elle pouvait faire. Et c'est ce qu'elle faisait.
Aha, elle avait voulu vivre des sensations fortes en devenant Shadowrunneuse ? La voilà servie, cette prétentieuse. Une fois de plus.

Inlassable, trottinant d'un traineau à l'autre : pour aider ceux qui tombent à se relever, pour corriger le cap des chiens quand il trouve que le traineau s'éloigne trop de la route ... l'inuit a soigneusement contribué à ce que vous arriviez tous entiers, malgré les efforts de certains pour s'ensevelir dans les congères !

Puis, fermement mais patiemment, il vous a montré les gestes pour assembler les harpons, pour creuser les trous dans la glace de la rivière et pêcher ....

Mais là, il commence à manifester une vive impatience !
Le campement doit être monté ! Et cela semble devenir urgent !

si personne n'a bougé d'ici demain je sens que je risque de tuer un PJ ...

........................................................................................................

Départ à 6h, 5h30 de trajet, arrivée sur la zone de pêche à 11h30. 1h40 pour récupérer les gants et revenir : début de la pêche à 13h10. Et enfin, 3h45 de pêche pour amasser un sacré butin. C'est donc à 16h55 que Ley souffla enfin, avant de se diriger vers la zone du camp. Enjointe à se dépêcher par les gestes pressants de l'inuit, elle se dépêcha de commencer à découper les trèèès nombreux blocs de glace qui seraient nécessaire à la construction des igloos.

Marvin était parti comme ses compagnons à 6h00 du matin.
Il avait juste eu le temps de dormir un peu dans l'avion avant de sauter en parachute.

A peine avait il mis le pied par terre, qu'il avait du se changer pour s'adapter à ses conditions climatiques très difficile.

Il avait mis 8h00 pour maîtriser les traîneaux, mais maintenant il avait bien compris le truc.
Eselfy avait commencé à pêcher vers 13h10.
Marvin, c'était vers 14h00 et il avait pêché plus de temps.
Suffisamment pour avoir la bonne quantité de poisson.

Il était 19h00 quand il commença également à réfléchir à la disposition du camp avec ses compagnons de voyage.

N'ayant pas eu l'instruction préalable, il proposa une façon de faire et attendit les différentes remarques de l'instructeur.

Dès qu'il pourrait renter dans une tente, Marvin parlera avec l'Inuit afin d'avoir les bonnes informations et les transmettre à ses compagnons de voyage.

Dès la première tente montée, il est en effet possible de venir s'y engouffrer pour causer à l'instructeur ...

Avant de s'engouffrer dans la tente et de demander conseil à l'Inuit, Marvin prit le temps de refaire un peu son campement.
Il installa un mur autour des igloos des chiens et monta également un mur autour de la tente qui abritait la nourriture.

Puis il entra dans une des tentes afin de parler.

(en inuit) « Merci à vous de nous instruire des rudiments de survie dans cet univers.
N'ayant pas pu profiter de votre enseignement hier, j'aurais besoin de conseil pour le campement. »

Le vieil inuit présente un sourire goguenard devant une telle question mais s'empresse de répondre.
(en inuit) « Il faut diviser le Campement en 3 parties différentes, et éloignées les unes des autres.
C'est important pour déstabiliser les prédateurs et éviter les accidents. »
Il ôte sa moufle et trace au sol du bout de l'ongle sur le sol de la tente un triangle équilatéral (en inuit) « 200 à 500 enjambées par côté » dit-il pendant qu'il effectue son tracé.
Puis il pointe un sommet du triangle : (en inuit) « Face au vent, les gens et les chiens, avec le matériel indispensable »
Puis il pointe un autre sommet : (en inuit) « A part, les réserves de nourriture, soigneusement emballées, et avec le moins de matériel possible »
Enfin il pointe le 3e sommet : (en inuit) « A part, tout le reste du matériel »

Alors, du bout de l'ongle, il trace des cercles incomplets orientés de la même façon autour de chaque sommet du triangle
(en inuit) « Face au vent, on protège chaque partie avec des blocs de glace.
Ça permet de protéger du vent, mais ça limite aussi que le vent ne propage les odeurs qui attirent les prédateurs »

Ensuite, il repasse les côtés du triangle avec son ongle (en inuit) « On peut tendre des cordes d'un endroit à l'autre pour pouvoir joindre chaque partie, surtout quand il y a risque de tempête. Le vent va bientôt se lever mauvais. Vous devriez vous dépêcher. Je partirai pendant votre sommeil.
Je vous laisserai une carte avec votre emplacement et votre destination. Vous avez tout ce qu'il faut pour vous diriger correctement
Vous êtes attendus. »

Puis il se redresse et regarde Marvin entre ses paupières plissées « Vous devriez pouvoir faire le trajet en 3 de vos heures, si vous ne vous perdez pas et que vous arrêtez de cabrioler comme des enfants dans la neige. Vous pouvez aussi mourir de votre incapacité à mériter votre place sur cette Glace.
La seule peine que cela me causerait, ce serait pour mes chiens. Mais ils peuvent s'en sortir sans vous. Et ils savent où revenir.
Les gens qui vous attendent seraient fort peinés, mais ils m'ont payé pour vous apprendre à survivre.
Pas pour revenir avec vous chez eux.
Je rentre chez moi. »
Pensif, il ajoute
(en inuit) « Levez-vous à 05h00. C'est important de ne pas dormir trop longtemps. Surtout avec le vent qui va souffler cette nuit et demain. Il est plus facile de résister à la folie du vent quand on est réveillé et qu'on a des camarades pour réagir. »

(en inuit) « Merci des conseils, je m'y mets de suite. »

Marvin savait maintenant ce qu'il fallait faire.
ll n'était pas si loin de la vérité, mais cette différence suffisait à rester en vie ou non dans ce désert glacé.

Avec l'aide de ses compagnons et en traduisant les consignes, chacun pouvait se mettre à la tâche, d'autant que la nuit sera courte.

« Vous devriez pouvoir faire le trajet en 3 de vos heures, si vous ne vous perdez pas et que vous arrêtez de cabrioler comme des enfants dans la neige. Vous pouvez aussi mourir de votre incapacité à mériter votre place sur cette Glace.

Levez-vous à 05h00. C'est important de ne pas dormir trop longtemps. Surtout avec le vent qui va souffler cette nuit et demain. Il est plus facile de résister à la folie du vent quand on est réveillé et qu'on a des camarades pour réagir.

Nous aurons donc la carte dans la nuit. »

J'ai respecté les consignes donné par l'inuit et j'ai refais la carte.
Ce n'est pas à l'échelle et cela ne forme pas un parfait triangle, car je manipule assez mal la BM.

Les runners s'affairent ... entre la pêche et le campement, il y a du boulot.


Le vieil inuit montre avec patience, pendant une petite heure, aux uns et aux autres comment préparer les poissons, récupérer et apprêter les peaux et les arêtes pour un usage ultérieur
puis il entreprend de finir « à son rythme » laissant aux volontaires le soin de l'assister.
Il profite de cette activité pour confectionner le dîner. Celui des chiens en premier, qu'il sert aussitôt, et sous abri !
Puis il vous prépare un véritable festin en associant aux poissons quelques végétaux remontés de votre pêche :
Soupe de poissons et légumes
Sashimi
Filets grillés
Tisane d’algues sucrées

Il guette fréquemment le ciel, montrant des signes de nervosité croissante et se dépêche de vous réunir tous dans une seule tente.
Il vous sert le dîner avec ces mots : (en inuit) « Il va falloir nous séparer plus tôt que prévu. Je pensais vous quitter un peu plus tard, mais le vent va se lever mauvais, il nous reste un peu plus de 5 de vos heures, mais ensuite je ne peux pas prédire si la tempête durera quelques heures ou quelques jours.
Vous feriez peut-être mieux de partir vous aussi tout de suite, moi je rentre chez moi.
Si vous choisissez « de rester et d'attendre que la tempête passe », je vous conseille de profiter de tout le temps qu'il vous reste pour pêcher plus de provisions.
Si vous choisissez « de partir tout de suite après le repas », vu comment vous vous débrouillez, je vous conseille de laisser ce monsieur vous indiquer le chemin et de vous efforcer de le suivre de près !!! »
en désignant Marvin

Puis il sort 2 cartes topographiques sans aucun nom de lieu et dont l'échelle permet la présentation du terrain dans ses moindres détails ou presque.
Il vous commente la carte
(en inuit) « 

• Les Eaux
  
  • Rivière. La couche de glace n'est jamais très épaisse
  • Lac gelé pendant la Grande Nuit, mais avec de l'eau en dessous, à éviter pendant la Grande Journée, mais nous sommes pendant la Grande Nuit... Faites quand même attention, la glace peut céder ...
  • Zone poissonneuse
• Les Reliefs
  
  • dénivelé doux, vous pouvez y aller avec les chiens attelés sans problème
  • dénivelé ardu, par là il faut dételer les chiens et vous charger vous-même des traineaux
  • zone de plat

 »
avant de vous indiquer votre meilleur itinéraire
(en inuit) « Moi je le fais en 2 heures, mais vous, vous pourriez y arriver en 3...
Si vous avez des questions, regroupez-les je repasse vous voir juste avant de partir, dans une dizaine de minutes .... »

Marvin attendit que l'inuit est fini de parler pour faire la traduction complète des ces propos.

« Il va falloir nous séparer plus tôt que prévu. Il pensait nous quitter un peu plus tard, mais le vent va se lever mauvais, il nous reste un peu plus de 5 de vos heures, mais ensuite il ne peut pas prédire si la tempête durera quelques heures ou quelques jours.
Nous ferions peut-être mieux de partir nous aussi tout de suite, l'instructeur rentre chez lui.
Si nous choisissons « de rester et d'attendre que la tempête passe », il nous conseille de profiter de tout le temps qu'il nous reste pour pêcher plus de provisions.
Si nous choisissons « de partir tout de suite après le repas », vu comment nous nous débrouillons, il nous conseille de vous laisser guider par moi et de vous indiquer le chemin.


Puis il sort 2 cartes topographiques sans aucun nom de lieu et dont l'échelle permet la présentation du terrain dans ses moindres détails ou presque.
Il vous commente la carte

Les Eaux
Rivière. La couche de glace n'est jamais très épaisse
Lac gelé pendant la Grande Nuit, mais avec de l'eau en dessous, à éviter pendant la Grande Journée, mais nous sommes pendant la Grande Nuit... Faites quand même attention, la glace peut céder ...
Zone poissonneuse
Les Reliefs
dénivelé doux, vous pouvez y aller avec les chiens attelés sans problème
dénivelé ardu, par là il faut dételer les chiens et vous charger vous-même des traineaux
zone de plat

avant de vous indiquer votre meilleur itinéraire
Il le fait en 2 heures, mais nous, nous pourrions y arriver en 3...
Si nous avons des questions, nous les regroupons et il repasse nous voir juste avant de partir, dans une dizaine de minutes. »

Après cette traduction, Marvin prit un peu de temps pour être sur que tout le monde ait bien intégré tous les paramètres. Puis il ajouta.

« Nous devrions partir immédiatement. »

Ley passa quelques temps à réfléchir aux paroles de Marvin. Après une journée si éreintante, et le temps mit à monter tout le camp, elle était soulagée de pouvoir enfin se remplir la panse, et mangea autant que possible pour reprendre des forces. Elle aurait bien aimé tenter de dormir de nouveau, mais elle ne put s'empêcher d'être d'accord avec l'affirmation de Turquenar.

« Si l'inuit est sûr de ce délai de 5 heures, ça me semble également la solution la plus pertinente. On ne pourrait pas se permettre de rester plusieurs jours ici si la tempête venait à durer - et vu comme nos employeurs nous ont mit la pression depuis le départ, je doute que cette solution leur convienne non plus.
Mais il faut prendre la décision vite : le temps de remballer les tentes et tout le matos, on aura déjà entamé les cinq heures. Je suis aussi d'accord pour que tu nous guide vu que tu sembles mieux connaître la région que nous, et qu’apparemment tu t'es mieux fait au traineau que nous.
L'inuit avait un système pour lier tout les attelages et les traineaux entre eux, quand il est arrivé : on pourrait utiliser ça pour éviter que les moins doués avec les chiens se retrouvent à la traîne et dans les ennuis. Tu peux demander à l'inuit comment il faisait ça ? »

« OK, on y va donc de suite.
Je vous laisse commencer à ranger les affaires pendant que je parle avec notre instructeur pour attacher les traîneaux entre eux et garantir que personne ne se perde.

Par contre je pense qu'il faudra que chacun d'entre nous monte sur une traîneau pour l'accompagner dans ses mouvements. »

Marvin attendit que l'instructeur revienne pour poser la question essentielle.

(en inuit) « Est ce que l'on peut attacher les traîneaux ensembles pour guider tout le monde en une seule fois ? »