« J'comprends bien, mais ils ont tellement bien préparé leur bordel, je serais pas étonnée qu'ils aient oublié ces "détails". »
Elle précise les guillemets avec ses doigts.

« Y a marqué quoi dans ce carnet ? »

A l'ouverture de la porte, l'aigle s'élança, déployant ses immenses ailes pour planer. XY profitait pleinement de ce moment et de cette sensation de liberté, elle ne se changeait rarement en un tel animal, le ciel pollué de Seattle ne s'y prêtant guère.
Tournant de droite à gauche, elle testait ses ailes avant d'élargir ses cercles, surveillant les environs. Elle fut quelque peu surprise lorsqu'elle aperçut l'étrange attelage se diriger vers leur point d'atterrissage. Un homme seul, 5 attelages, il semblerait que ce soit leur nouveau moyen de transport. L'aigle vint se placer à l'aplomb du traîneau de tête, à environ 200m de hauteur et garda l'homme à l'oeil.

vol: nightwind lance 9d6 et obtient 27 (5, 3, 6, 1, 2, 1, 6, 1, 2)

perception: nightwind lance 8d6 et obtient 21 (1, 4, 3, 1, 2, 2, 5, 3)

« Hmmm, justement, je me méfie un peu à ce sujet. Les militaires ont pas pour habitudes de lésiner sur les moyens pour planifier une opération. Sans compter qu'leur empressement et leurs temps quasi-impossible à tenir mis à part, on a tout ce qu'il faut de prêt sous la main. Regarde, j'ai le code pour décrypter le contenu de la caisse sur ce carnet. J'suis sûre que t'as le même au fond de ton sac de parachute, d'ailleurs.
Je me demande si ils ont pas fait exprès de nous mettre dans cette situation de stress et d'empressement... Mais dans quel but ? J'ai du mal à voir ce que ça peut leur apporter. »

La panthère cendrée marqua une pause le temps de mettre son carnet sous le nez d'Olya pour qu'elle puisse le consulter à loisir, cherchant Lucas et X.Y. du regard.
« X.Y. a pas l'air de vouloir redescendre de notre côté... elle a repéré un truc ? En parlant de repérage, ça donne quoi les environs, question magie ? »

« Y a de la magie, je suppose. Mais j'en sais rien, c'est surtout X.Y et Lucas qui s'occupent de ces choses-là.
C'est pas parce que je tire profit de la magie que je saurais dire plus que "elle est là, elle est pas là", désolée. »

Olya lit rapidement le carnet.
« Équipement de survie, tu penses que ça inclut les repas ? »

Lucas, pour sa part, était toujours dans les airs. Dans l'avion, quand le soldat leur avait demandé un inventaire détaillé, sous le coup du stress, il n'avait pas trouvé mieux que de le prendre au pieds de la lettre. Sous les yeux ahuris de leurs accompagnateurs, et ceux morts de rire de ses compagnons, il avait donc défait son paquetage chaussette par chaussette. Il en était ressortit globalement qu'il se baladait avec un arsenal sur le dos, qu'il avait des vêtements classique pour deux semaine dans toutes couleurs discrètes possible, et que les chaussette blanche de chez Dancy était très confortable, mais absolument pas chaude.

Le problème, c'est qu'il avait eu l'impression de céder à une vieille blague. Et il avait vite découvert que tout ce qui se rattachait à son passé sentait, au mieux, le souffre et le sang. Résultat, au lieu de le détendre, la blague le stressa encore plus. Tout sa pour dire que, dès le début de sa chute, à force d'avoir la tête ailleurs, il avait ouvert son parachute. Beaucoup trop tôt. Contrairement à certains de ses coéquipiers qui avait subis une arrivé trop rude, il eu droit a une descente extrêmement longue. Il prit d’ailleurs quelques minutes pendant qu'il était dans les airs pour remercier tout les dieux qu'il connaissait de ne pas avoir le vertige. Ça l'aurait sans doute achevé.

Lucas apprend autre chose en sautant ! Visiblement, il sait y faire ! Les gestes lui viennent automatiquement, les réflexes sont là ! Et il se pose en douceur sur la glace à quelques mètres à peine de ses 2 coéquipières sur leurs jambes et devant les paquets ....

A peine Lucas eu-t-il posé les pieds au sol qu'Ashen l'invita à les rejoindre, Olya et elle, avec d'ample gestes du bras et de la main. Elle s'apprêtait à répondre à la question de l'elfe quand les aboiements se firent entendre. Elle releva légèrement la tête, les lèvres encore ouverte sans qu'une syllabe en soit sortie, puis finit par répondre à mi-voix :

« Tu entends... ? Des chiens, ou des loups... je crois que nous n'aurons pas le temps d'ouvrir quoi que ce soit. Accroupis-toi, et prépare toi au combat, au cas où ce ne serait pas pas des alliés... »

Suivant son propre conseil, la guerrière pris une position accroupie, prête à bondir, une main sur le manche de son couteau de survie.

Olya quant à elle monte sur une caisse, sortant son pistolet de son étui.
« Si c'est une menace, j'en choperais plusieurs avant qu'ils nous arrivent dessus. On va voir. »

Ashen haussa un sourcil en la voyant faire, et répliqua sur un ton ironique, avec un demi sourire :
« Avec un pistolet de détresse ? Tu veux les tuer en leur tirant des feux colorés dessus ? »

Ley poussa un grognement et roula des yeux après la réponse qu'elle entendit.

« Je ne te parle pas de la taille du pistolet, mais de ses munitions, de c'qu'y tire ! Rien à voir. Et p'is avec mon problème de Gremtruc là, mon couteau sera probablement plus efficace que ton machin. Par contre, je te rejoins sur un point : ce serait bien que le deuxième orc du groupe se magne, si on va avoir des soucis... ! »

Olya roule des yeux, mais ne répond rien. Elle préfère se concentrer sur la situation plutôt que s'embarquer dans une querelle stérile avec Ashen. Elles auront le temps pour ça après.

Se dirigeant en droite ligne vers les runneurs et sous le vol à l'azimut du regard acéré de l'aigle qui leur servait de compagne, du moins quand XY daignait se trouver sous forme humaine, un « ahurissant » attelage ... d'une cinquantaine de chiens des neiges et d'une demi-douzaine de traineaux, encordés entre eux et dirigés par un seul et unique conducteur ....

Ne sentant pas de danger particulier, au pire le musher est seul contre trois, XY préférait rester dans les airs et surveiller les environs. Au cas, où d'autres invités se montreraient.

Le regard de Ley allait d'un chien loup à l'autre, passant rapidement sur les traineaux, calculant les menaces potentielles et essayant de deviner les menaces cachées. Quand elle se fut rendue compte qu'il n'y avait qu'un seul homme guidant out ces attelages, elle resta un instant bouche bée et stupéfaite devant le spectacle qu'offrait ces cinquante chiens loups galopant sur la banquise. Sa vie ne lui avait guère donné d'occasion de croiser des animaux vivants, et encore plus rarement de croiser des animaux qui n'avaient pas muté suite au retour de la magie - ou suite à d'autres conséquences bien plus liées aux activités métahumaines...

Si le froid n'avait pas fini par lui rappeler sa situation, elle aurait pu rester un bon moment la bouche ouverte, à contempler ce spectacle. Après s'être reprise, elle secoua un peu l'épaule d'Olya, avec un geste machinal.

« On a de la chance, il n'y a qu'un homme... ça doit être notre transport ! Et la vache, quel transport... au moins, si on s'en sort vivants, on pourra dire qu'on aura pas voyagé pour rien ! Par contre, X.Y. ferait pas mieux de redescendre vite fait... ? J'y connais pas grand chose en animaux, mais je ne suis pas sûre que son plumage la protège aussi bien que nos super-tenues orange fluo, et j'aimerais pas la retrouver à moitié congelée avant la fin du run. »

Le musher, un natif semble-t-il, dirige cet extraordinaire attelage sans le moindre fouet, ni la la moindre parole.
Arrêtant tous les chiens dans un ensemble parfait, il entreprend ensuite de les dételer.