Bonne entente.
PJ 1 : Ça craint un peu, je suis barde, et je suis une quiche en Perception auditive.
PJ 2, du tac au tac : C'est pour ça que tu chantes faux.
PJ 1 (le même) : Un jour on m'a dit, "Nul n'est prophète en son pays". Je commence à me dire que je suis partout chez moi.
Eberron, début de campagne, niveau 6. L'enquête pour laquelle nos personnages ont été engagés piétine, et ça commence à leur porter sur les nerfs. L'étape suivante nous emmène dans une auberge louche des bas quartiers, où nous devons convaincre un bandit de répondre à certaines de nos questions. Le bandit n'a pas envie de répondre, et nous n'avons vraiment plus envie d'essayer d'être subtils et diplomates. Détail : il est entouré d'une auberge pleine de pauvres types qui ont tous une dette de sang envers lui... mais seulement 10 PV chacun, comme on ne va pas tarder à le découvrir.
Au premier signe "menaçant" dans l'assistance, la roublarde du groupe décoche la première flèche. Attaque sournoise maximisée : 64 points de dégâts. La flèche fait exploser le grouillot. Mon guerrier barbare enchaîne aussitôt, au cimeterre, avec un coup critique confirmé : 24 points de dégâts, un grouillot décapité. Et ainsi de suite... Florilège de répliques pendant le massacre :
Légitime inquiétude passé le quatorzième mort : La montagne de cadavres devrait faire un terrain difficile, depuis le temps, non ?
La roublarde, répondant à une remarque du MJ sur les "vies innocentes" sacrifiées : J'en ai assez de penser au contexte socio-économique qui a poussé les PNJ dans la criminalité.
Oraison funèbre du patron du bar, abattu derrière son comptoir : Il a fait de mauvais choix de vie, c'est tout ce que j'ai à dire...
Le choix de la statistique appropriée.
MJ : Tu essaies de l'intimider, là ?...
PJ : Pas du tout, c'était du Bluff !!
Kadath. Lors d'une phase d'enquête dans une bibliothèque en compagnie d'un PNJ, celui-ci se fait courser par un monstre, tente de s'en sortir par une action un peu acrobatique, et s'écrase sur une table deux étages plus bas. Une fois le combat fini, les PJ s'assemblent autour du corps et cherchent à déterminer s'il est encore vivant ou pas.... Sous les yeux du MJ atterré, et de plus en plus secoués par des rires nerveux, nous avons foiré dans les grandes largeurs, pendant de longues minutes, absolument tous les jets de compétence possibles, sous tous les prétextes imaginables, qui auraient pu apprendre à nos personnages qu'il était juste inconscient. On a fini par transporter le "cadavre" à travers la ville jusqu'au monastère où nous logions, où les moines ont, "heureusement" (c'est-à-dire sans avoir à faire de jet de dé
), pu déterminer immédiatement que notre ami n'était pas mort !
Quand la quête s'éternise (à la recherche d'un personnage enlevé) :
PJ : Ça fait tellement longtemps qu'on est à sa recherche, elle a eu le temps de pourrir.
Partie de
Kadath, joueurs facétieux et mauvaise mémoire des noms :
MJ : Les cojones [= Kuranès] qui dirigent C'est-les-phallus [= Celephaïs], bon maintenant je vais me pendre... Non mais sur le papier elle était bien ma partie !
Enquête chez les boutiquiers.
PJ : Vous n'auriez pas entendu des rumeurs ?
PNJ (fleuriste) : Mme Ben Simon, il paraît qu'elle a un amant.
PJ : Non mais pas ce genre de rumeurs-là... des rumeurs plus...
PNJ : Son amant... ne serait pas du quartier.
(Suivent 2 minutes d'improvisation...)
Enquête chez les boutiquiers, suite.
PJ : Vous n'avez rien entendu sur les maigres bêtes de la nuit ?
PNJ n°2 : Vous parlez de ma belle-sœur ?
Échec critique : un personnage tente de sauter par la fenêtre ; il se prend le mur.
Gestion des priorités.
PJ : On n'est pas une entreprise philanthropique, on vient nettoyer un donjon.
Autopersuasion au moment d'entrer dans une antre d'horreurs aberrantes et autres joyeusetés.
PJ (il se reconnaîtra ) : Si ça se trouve, il n'y a rien de vraiment redoutable là-dedans. C'est logique : tu mets les froussards nuls pour garder le trésor, comme ça tu sais que eux n'oseront même pas partir avec…