Revenant de ses emplettes, Mérisiel entendit la dernière partie de la conversation.
Elle répondit donc aussitôt, en s'attablant avec les autres.
« La promenade de la falaise, j'ai commencé ...
Les abords sont glissants et la plage en contrebas sert de décharge ...
Je n'ai pas vu de chemin permettant de remonter de la plage,
mais je vous accompagnerais volontiers pour que vous me montriez ce qui m'a échappé. »

Avec le sourire, Mérisiel répondit à l'homme : « Les étoiles vous sourient quand vous trouvez un ami » en guise de salutation
avant d'ajouter : « Nous avons commencé à organiser les défenses,
et je vous accompagnerai sur cette plage aussi loin qu'il le faudra pour débusquer cette tanière »

Décontenancée, Chorune énuméra encore mentalement le nombre de « héros » gobelin restant. « Oui, ça doit être ça. On en a déjà tué un… » Et je comprends donc pourquoi cette épée valait si cher…

Chorune haussa les épaules. « De toute façon, je n’ai rien d’autres à faire. Je vous accompagnerai aussi. Si on peut repérer ce camp et éviter aux habitants de subir les assauts de ces gobelins, ce serait parfait. »

Borscht se leva et descendit prendre son petit déjeuner avec le reste du groupe.
« On s'organise comment pour la "ballade" d'après? »

Chorune quitta la maison familiale dans laquelle elle avait passé la nuit. « Mais non, maman, il ne m’arrivera rien. Je me balade avec d’autres sur la falaise, et on revient, c’est tout. Avec de la chance, on pourra voir les camps gobelins au loin. Et puis, tu as vu mon armure étincelante ? Avec ça, que veux-tu qu’il m’arrive, franchement... »

Arrivant enfin au Dragon Rouillé, Chorune prit une collation avec les autres aventuriers, attendant le départ.

Je suis...

Héléa s'éveilla brutalement, se redressant dans son lit, le souffle court. La sueur lui collait des mèches de cheveux au visage et c'est d'une voix a peine audible qu'elle articula:

Pipi!

Se levant, elle se précipita vers les lieux d'aisance de l'étage, non sans avoir d'abord revetu une chemise pour etre presentable... enfin, habillée surtout.

Une fois sa corvée achevée, elle retourna dans sa chambre et se dirigea vers l'armure sur laquelle elle posa la main au niveau du torse:

« Contente de te connaître, Mendrasa. »

Héléa se mit donc ensuite à faire une toilette rapide avant de revêtir Mendrasa et installer Nealoria dans son fourreau puis de quitter l'auberge, en saluant les autres au passage:

« Je reviens! J'ai à faire! »

Se dirigeant vers la plage, la prêtresse s'arrangea pour trouver un endroit où elle ne pouvait déranger personne et commença sa prière matinale, hurlant à pleins poumons et remerciant Gorum pour le cadeau qu'il venait de lui faire.

Puis finalement, elle rejoignit l'auberge quand les autres achevaient leur collation:

« Bon, on passe chercher Haldir et on va faire un tour sur la falaise?

Ameiko, je peux avoir un truc à grignoter à emporter? »

Chorune donna un coup de coude léger à Héléa. « Psssst ! Hladir est déjà là : Regarde, à la table... »

« Faut dire, un elfe au milieu d'autant de femmes, deja qu'on a du mal a faire la difference en temps normal mais la... »

________

Helea observa la plage et la falaise de long en large, a la recherche d'un chemin...

Borscht observa la falaise mais ne nota rien de particulier.

À la recherche d'un chemin ...
Mérisiel était là, en patrouille, avec les autres ...
À chercher par où les gobelins risquaient d'atteindre la plage ...


Il y a tant à observer sur cette route côtière, le panorama est si magnifique ...

Chorune suivit le groupe, étonnée comme les autres de ne pas voir de chemin permettant de descendre de la falaise vers la plage.

« Je vais venir avec toi. »
Le barde rajusta la hanse de son sac et dégaina son arc par réflexe.

« Je vous suis ... » ajouta Mérisiel en leur emboitant le pas.

Chorune soupira. « Oui, nous n’avons qu’à tous y aller. Par contre, je pose mon armure. »
Joignant le geste à la parole, Chorune démonta sa cuirasse pour faciliter sa descente. Elle la mettrait dans le sac le temps de l’escalade à l’envers.
Une fois cela fait, elle déroula sa corde, et chercha un endroit où l’attacher. « Quinze mètres, ça suffira, ou il nous faut plus ? »