Bethana prit une grande inspiration et s'expliqua : « Ce matin je me suis levée comme d'habitude. J'ai réveillé mademoiselle Ashley pour qu'elle m'aide à préparer les tables. Normalement madame Ameiko est déjà debout et prépare le repas mais là nous étions seules. On a mis les tables mais elle ne venait toujours pas. »
L'halfeline fut appelée par l'autre table. Elle alla servir les clients puis revint le plus rapidement possible : « Alors je suis allée voir sa chambre. Normalement je ne rentre jamais dedans mais là j'ai eu peur. Quand j'ai ouvert la porte j'ai vu que le lit n'était même pas défait. »
Elle jeta un œil autour d'elle pour s'assurer que personne ne la voyait : « En regardant un peu j'ai trouvé ça au pied du lit. »
Elle posa alors un parchemin froissé au milieu de la table. Celui-ci semblait écrit dans une langue obscure
Parchemin a écrit :
(en originel) « Vali, tul anaulómamálu !
Ana’emalyanta sa arama ni alyaulu ëarara na ëarest ilahantuly a sa tié e lummmbaure ssan nentuti imamehtúr capse, ulyëarint sa ana’ámanil lummmbaure nilénan rëarentuva. Étili’tirio na na len ambeni. Aur élatyalómálya htemamben’aur ëa alar aselaur sen va entar len an sen ëaraulur nentuti sívamma va Ntúrëaniyalél a álómema cam’ámanil en an sari anta meärë’ást ntuvala an ana : ta ëa áme ta vares htemamben’aur ca sari elélulca cai a an te’na ulan'.
Áme, ennirenne mmenena, tié art ieni na a. E tié lirtanti éni lionilur va ni a eserë ár , embeluman nder átura lummmbaure iemba ca an htemamben’aur senë ni átuvahtu htemamben’aur v'''''. Ela y ima e tulyar ima, e arúsa úsiéluvarë ima va ni úra nentuti mbailar a álómema alyaulu tulautaran ne.
Álómema lómë htemamben’aur cam’tirio en tilummálulyarul sa álómema alyaulu tonëa an indómba aur te’nirta et’úsiéluvarë ást yaurúnden. E úre e va meärë’amen'', tié nen éla sa an enilum hanonilyaies immahame sa áme a vares e cai eneärtúces, cam’teretalya en ? An ahtulya niene taruvanauva ennirenne an a vares en eserë htemamben’tirio meärë’ca. Álómema a úrúnal elcala en eserë niene alyaulu emehtoseme va tini aure nal eme.
Únn htemamben’aur na ne, a ëa nentuti ëa va úriélire et’nde. Aur vélya an et’to lcaren, va álómema e alyaulu embenil na úriélire eserë ár.
A emámbaran en na to.
Serëa »
Devant l'incompréhension du groupe elle reprit la feuille : « Il s'agit du langage secret des Kaijitsu. Madame Ameiko me l'a appris et j'ai pu la traduire. »
Elle la retourna sur la table et on pouvait lire une écriture fine qui disait :
Parchemin traduit a écrit :
« Salut, petite soeur !
J’espère que cette lettre te trouve en bonne santé et que tu as un peu de temps libre, parce que j’ai un petit problème. C’est en rapport avec père. Il semble qu’il pourrait avoir quelque chose à voir avec les récents problèmes de gobelins à Pointesable et je n’ai pas voulu simplement porter l’affaire devant les autorités : nous savons toi comme moi qu’il aurait simplement utilisé ses influences pour s’en sortir.
Toi, par contre, tu es respectée en ville. Si tu peux me rencontrer à la verrerie ce soir , peut-être pourrons-nous trouver un moyen sûr pour qu’il reçoive la punition qu’il mérite. Frappe deux fois puis trois fois, puis encore une fois à la porte de service et je te laisserai entrer.
Je suppose qu’il n’est pas nécessaire que je te précise ô combien il s’agit d’une affaire délicate. Si on venait à l’apprendre, tu sais bien que les idiots locaux croiront que toi et moi étions ses complices, n’est-ce pas ? Les imbéciles qui vivent par ici ne savent pas ce qu’est l’honneur. Je ne comprends toujours pas ce qui te pousse à rester dans le coin.
Quoi qu’il en soit, ne parle de ceci à personne d’autre. Il y a d’autres complications, dont je préférerais te parler en personne ce soir.
Ne sois pas en retard.
Tsuto »