Borscht suivit le groupe tout en se tenant prêt à aider ses compagnons si un combat arrivait.

Redoublant de précautions, Mérisiel tenta d'ouvrir la première porte à sa disposition, des fois que par chance elle ne soit pas verrouillée mais simplement fermée.

Évidemment, Chorune ne comprenait rien à ce qui était écrit sur les documents. Cependant, elle prit ces feuilles éparses pour les mettre dans son sac : Peut-être qu'à Pointesable, quelqu'un trouveraient des indices dans ces écrits.
L’adolescente retint son souffle quand Mérisiel décida d'ouvrir les différentes portes. Qu’allaient-ils découvrir ? Les squelettes retrouvés l’emplirent d’effroi, en même temps qu’un rire démoniaque au plus profond de son esprit semblait se moquer d’elle. Des … expériences ? Sur des êtres humains ? L’idée lui était venue spontanément - peut-être aidé par son ancêtre maudit ? -, en voyant les membres en trop ou disproportionnés de ces cadavres.
L’image de la septième page du journal de Tsuto lui revint en mémoire, qui présentait Nualia avec un bras griffu et poilu. Est-ce ici qu’a été créé le rituel qui l’a changé ? Y avait-il un lien entre les créatures qu'ils avaient rencontré et Lamshtu, que servait l'aasimar ?

Sortant de ses pensées qui n'aboutissaient à rien par manque d'informations, Chorune reprit la tête de l’expédition, et une fois le groupe prêt, s’enfonça à nouveau dans le tunnel.

Intriguée, Mérisiel décida d'approfondir ... et se mit à fouiller les squelettes et leurs alcôves ...
Pour voir si elle trouvait des traces pouvant expliquer qui ils avaient été, ce qui leur était arrivé, ...
n'importe quoi permettant de comprendre ... cette scène était si bizarre ...

« Attend-nous, fillette. »

La pretresse avançait calmement, fermant la marche pour s'assurer que rien ne viendrait les surprendre...

En voyant les squelettes difformes, Laurel essaya de se rappeler de quelque chose qu'il aurait pu apprendre à ce sujet concernant Lamshtu même si sur le vif, cela ne lui disait rien.
S'arrêtant momentanément devant les corps, il se dépêcha de rattraper son retard sur le groupe.

Borscht suivit le groupe dans la pièce et avisa les squelettes. « C'est de mieux en mieux ces tunnels, leur décorateur d'intérieur doit être payé es clopinettes ou alors il a juste très mauvais goût. »

« Hmmm, fait pas chaud dans le coin. »

Héléa continuait à suivre le petit groupe, couvrant leurs arrières. Avisant les couvercles au sol, elle ajouta:

« Bizarre. Vous croyez que y'as quelque chose là-dessous? »

« Une église, ou une crypte… » Ce furent les premières impressions de Chorune en entrant dans cette nouvelle pièce. La fraicheur du lieu, la hauteur du plafond, la voute, tout cela faisait penser à l’un de ces lieux. Les explorateurs venaient certainement de rentrer dans le saint des saints abominable de cette race d’expérimentateurs sur cobayes humains.
Mais ces couvercles, au sol, semblables à des berceaux… « … ou une couveuse ! » s’exclama l’adolescente. Quels monstres affreux pouvaient être contenus dans ces boites ?
Et vu ce que les « grands » faisaient, elle n’avait pas envie d’être encore présente dans la pièce lorsque les bébés affamés se réveilleraient.

« Attention : Soyons prêts à reculer dans le couloir ! » Lentement, Chorune approcha sa torche de l’un des couvercles, pour mieux l’observer. Si elle le pouvait, elle y mettrait le feu.

Le problème avec ces couloirs étroits, songea Mérisiel, c'est que, tant que ceux de devant n'avancent pas, tout le monde se retrouve coincé à la queue leu leu ...

En entendant les bruits qui s'accentuèrent, Laurel eu un frisson dans le dos.
« Ça ne me dit rien qui vaille et si cela cache des créatures comme celles que nous venons d'affronter, je ne m'approcherai pas trop de ce trou. »

Le barde chercha du regard un quelconque objet qui puisse remplacer le couvercle. Et espéra se souvenir qu'il y ait assez d'objet dans les pièces précédentes pour empêcher tous les couvercles de se soulever même s'il savait déjà qu'Héléa allait poliment lui expliquer que de telles précautions n'étaient pas utile.

« Quitte à ce que ce qui se trouve en bas sache déjà qu'on est là, autant balancer une torche pour éclairer, on saura au moins à quoi on doit s'attendre. »
Il avait beau dire, la bravoure n'était pas son second prénom. Alors qu'il énonçait des idées, il prenait toutefois bien garde à ne pas trop s'approcher du trou et vérifia plusieurs fois que rien n'apparaisse autour d'eux.

Au moins, c’est ouvert, et il ne s’est rien passé de facheux… pour l’instant. Chorune hésita, puis décida finalement de jeter rapidement un coup d’œil dans le trou, tant que les bouts de bois brûlants permettait de voir quelque chose…

« Ha ! … heu… ya un gars assez mort au fond… enfin, pas tout a fait. L’a l'air d'avoir faim… Je dis ça au cas où vous auriez un morceau de bras ou de jambe à leur donner... Mais rassurez-vous, il ne peut pas monter ! » expliqua Chorune aux autres d’une voix choquée, pas du tout rassurée elle-même. M’enfin, s’ils sont là, c’est pour pouvoir monter de temps en temps quand même, hein.
« Vous avez quelque chose pour les brûler ? Un feu grégeois, de l’huile pour lampe, ou de l’acide ? On va pas laisser ces trucs-là derrière nous. »

« Rien de tout ça. »
La curiosité l'emportant, il s'approcha du trou à son tour pour jeter un œil à la créature. Une fois fait, il regretta rapidement son geste et recula de quelques pas jetant à nouveau un regard dans la salle.
« Quelqu'un à une idée d'où on se trouve ? Par rapport au-dessus de la ville je parle. »
Le barde ressortit le morceau de plan sur lequel il avait commençait à faire le plan de ces souterrains et le compléta avant de l'étudier pour se faire une idée de la distance parcourue.