Lorsque Borscht entendit Héléa proposer que les gardes s'attachent avant de pouvoir être libérés, il en fut interloqué avant de comprendre la méfiance de la prêtresse.

« Héléa a raison, il vaut mieux qu'ils soient attachés au cas où. On ne sait toujours pas ce qu'étaient ces créatures et si elles étaient contagieuses. Dans le doute, mieux vaut ne prendre aucun risque. »

Mérisiel veilla donc au bon attachement des gardes avant d'ouvrir la porte.

Chorune passa sa main sur l'épaule que la créature avait mordue en frissonnant, en entendant parler de contagion. Elle espérait qu'elle n'ait pas, elle aussi, attrapé quelque chose.

« D’accord, on continue encore un peu… » se résolu l’adolescente, devant la volonté du groupe de continuer.
Chorune rangea son arme, alluma une torche, la tint dans sa main gauche, et prit un chakram dans sa main droite. Elle monta l’escalier afin de rejoindre la plateforme. Elle tenta de voir le plus loin possible dans le tunnel tout en restant dans cette pièce qui devait servir de prison. Ou de garde-manger. Brrrr.

La passerelle était disposée de façon stratégique dans la pièce. De là, un observateur ou une sentinelle pouvait voir quasiment toutes les cellules, qui formaient comme les alvéoles d’une ruche. Des humains auraient fait un plan carré d’une telle salle… C’est quoi qu’il y a ici ? se demanda Chorune.
L’adolescente n’aimait pas cela du tout. Mais le groupe avait décidé de continuer.

Estimant qu’il y avait peu de chances qu’un piège se situe dans ce couloir, qui servait fréquemment aux gardes, elle s’approcha, méfiante.
« Suivez-moi ! Il y a une salle, au bout » avertit-t’elle avant d’avancer dans le couloir, toujours armée de sa torche dans sa main gauche et de son chakram prêt à être lancé dans la main droite.

Je suppose qu'on a pas fini notre excursion.
Le barde avança à la suite de Chorune. Ne voyant pas grand chose dans cet étroit passage, surtout qu'il n'était pas en tête, il tendit l'oreille et banda son arc pour pouvoir réagir au plus vite.

Mérisiel leur emboita le pas .... tout en discrétion ...

Borscht suivit le groupe.

Chorune traversa la pièce pour se placer à proximité du couloir, dans lequel elle jeta un oeil.
Faisant signe à Mérisiel, elle demanda : « Tu peux ouvrir la porte ? »

« Bien sûr ! » lança Mérisiel en se rapprochant ...

Laurel suivait le groupe de près. A la vue des symboles il se demanda s'ils ne lui étaient pas familier.

Le visage de Chorune se tordit d’inquiétude. Trois portes identiques, pour une pièce comme celle-ci, c’était étrange. Et le symbole lui rappelait un symbole religieux, ou celui d’une guilde d’assassins, ou un truc du genre.
Les restes placés dans la pièce lui évoquaient des traces de lutte. Elle entra pour prendre quelques parchemins ou livres, et tenter de les déchiffrer. Y avait-il là-dedans des indices sur la porte à prendre ?

Mérisiel se faufila prudemment à l'intérieur de la pièce étroite pour examiner ces portes de plus près ....
en redoublant de précautions, bien sûr : le pas léger, tatouillant chaque dalle du bout du pied avant de s'y engager, l'observation attentive des portes se fait d'abord de façon visuelle ... ces 3 portes ainsi proches n'inspirent aucune confiance à Mérisiel ... et cela se voit plus dans son attitude que dans son silence concentré.

De derrière la file, Héléa suivait le cortège simplement, ouvrant les yeux et les oreilles pour repérer toute chose suspecte. Pour le moment, il n'y avait rien mais est-ce que ça allait durer?