l'Hôtel des « Rochelune » à Port Réal
Pour ceux qui veulent venir s'y retrouver

• 9h pour Keyra Stone, Roderick Rochelune, et Soren.
• 9h pour le groupe du roi (Alrick Rochelune, Melwyn Stone, Roggen) au moment de partir.
• 9h pour Elia Rochelune et John
• 9h30 ici pour Duncan et Sigismond.

Arrivant avec Duncan, Sigismond ordonne au garçon d'écurie de prendre soin de leurs chevaux et résiste à l'envie de vérifier pour se concentrer sur sa tâche.
« Messire Duncan, je vais rédiger un billet que notre bon mestre enverra à nos gardes pour intercepter le convoi. Les instructions seront claires : sans violence ralentir la progression des envoyés. Leur faire barrage légalement, les inviter à des fêtes de village et autres moments. »
Il s'arrête un instant.
« Qui sait lire et est digne de confiance ? Car le message devra être détruit immédiatement et les instructions devront être adaptées au terrain. Je suis content que la Hache soit ici, il aurait massacré tout le monde sans poser de questions. »

Une fois arrivé, Duncan répond à la suggestion de maître Sigismond :
« Effectivement, on peut commencer les préparatifs mais ne lançons rien avant d'avoir le feu vert d'Alrick. Mestre Varrel est sur place : c'est lui qui sera à la maneuvre. Mais je ne suis pas sûr qu'utiliser directement nos hommes soit la meilleure solution.

Nous aviserons en fonction de ce qui s'est dit dans le Donjon Rouge. »

En parlant de nos hommes, voyons si William "le beau gosse" et Fred "le taiseux" sont rentrés de leur délicate mission.

Duncan se renseigne auprès de la maisonnée sur l'éventuel retour des deux lascars.

Pendant que Duncan se renseigne auprès de la maisonnée, il est surpris de constater que la Dame de la maison n’est pas sur place.
Par contre les deux soldats qui avaient été missionnés pour faire la tournée des tavernes sont bien là, ils prennent leur petit déjeuner. Ils semblent tout deux soucieux et perdu dans leurs pensées à tel point qu’ils ne remarquent pas l’arrivée de Duncan dans la pièce.

Oups ! J'espère que ma belle-soeur ne va pas trop vite compliquer la situation.


Duncan s'approche des deux zouaves mais renonce finalement à les houspiller devant leur mine inquiète.
Il les interroge dans un endroit à l'écart :
« Eh, les gars, vous en faites une tronche ! Qu'avez-vous donc entendu pour vous tournebouler ainsi ? »

C'est William qui leva ma tête le premier.


Il donna un coup de coude à son collègue. Qui se leva à son tour.


William fit une pause dans son récit et avala sa salive à grand bruit avant de jeter un regard inquiet à Fred qui en profita pour prendre la parole.


Les deux soldats soupirerent et attendirent la réaction de Duncan.

Rentrant à la maison de ville, Alrick s'en était allé dans ses quartiers.
Roggen, lui, avait simplement élu le salon comme pièce de prédilection, et s'était installé dans un fauteuil, pensif.

Cela sent de plus en plus mauvais.


Duncan remercie les deux gardes pour leur compte-rendu :
« Merci de ces informations. Cela confirme que les temps troubles reviennent. Gardez bien la forme, nous allons surement devoir utiliser nos armes dans les mois qui viennent. »

Puis il remonte dans le salon pour voir si le reste de la maison est de retour.

Melwyn arriva peu après Roggen dans le salon à l'entrée de l'hôtel et, le voyant s'installer pensif sur un fauteuil alla s'asseoir à ses côtés. C'est avec un visage sombre et une voix trahissant de la crainte qu'il se mit à parler.

« Tout cela n'annonce rien de bon. Je crains que nous ne devions quitter ce nids de vipères le plus rapidement possible. J'espère que les autres seront parvenus à rallier nos alliés à notre cause... Nous ne pouvons visiblement pas compter sur Robert pour donner une fin juste à cette histoire. »

Ses paroles n'attendaient pas réellement de réponses, le vieil homme parlait plus pour libérer son esprit de ses doutes et pouvoir se concentrer sur l'utile et l'urgent.

Duncan arriva dans la pièce peut de temps après l'intervention de Melwyn. Il ne put pas entendre ce que le vieux guerrier venait de dire.

Un instant après, Alrick sortit de ses appartements, la mine soucieuse.

« Quelqu'un aurait vue ma femme ? Elle n'ai pas dans nos appartements. »

Sigismond arrive dans le salon après avoir rédigé une lettre d'instructions, il la donne à Duncan pour qu'il la montre à son frère. Il salue les nobles présents.

A leur mine il comprend que l'entrevue royale n'a pas été la plus facile au monde. Il décide de commencer directement par les mauvaises nouvelles.
« Mes seigneurs, en cette matinée nous n'avons pu contacter que les Elesham. Et dire que la situation est mauvaise est un euphémisme. Il semble que les Lannister ont réussit à manipuler votre oncle et à l'obliger à signer certaines concessions. »
Sigismond préfère éviter d'accabler un membre de la famille Rochelune auprès des siens et pondère les erreurs du Rudoyant.
« Pour éviter une sorte de prise de contrôle de leurs terres, il faut intervenir aujourd'hui. Sire Duncan vous comptera ce qu'il a convenu avec votre mère. A l'esprit bien aiguisé si je peux me permettre. »

A la question de son frère, Duncan répond par un signe de tête négatif.

Juste après, il complète d'une voix sourde le triste tableau que maître Sigismond vient d'esquisser :
« Mon frère, mes amis, les domaines de la maison Elesham sont en effet à deux doigts de devenir un pied-à-terre des Lannister dans le Val.

En échange de quelque dette, notre (incompréhensible) d'oncle Archibald le Rudoyant a délégué la gouvernances des terres familiales à un suppôt des lions. Ce dernier est en route pour le Val.
De même, son hôtel est maintenant tenu par un larbin des Lannister et ceux-ci semblent constituer une armée.

Notre mère Mathilde me conseille d'assurer pour le moment la direction des terres d'Elesham à la place de notre oncle malade. Mais pour cela il est nécessaire de se mettre en route le plus tôt possible et d'ordonner à Mestre Varrel de retarder l'arrivée de l'envoyé des Lannister. »

Duncan indique du regard le message rédigé par le précepteur puis reprend d'un voix plus posé :
« Par ailleurs notre chère Amélide est remariée avec un armateur, Oswald Mamentheth, et porte en elle le fruit de son précédent mariage. Mère nous conseille donc de rentrer en famille au pays pour cet heureux évènement dés ce soir en utilisant les navires d'Oswald .
...
Je pense que pour cette fois son esprit aiguisé est de bon conseil. »

Duncan conclut :
« Mais bien sur, notre ligne de conduite sera conforme aux engagements pris par la maison Rochelune vis-à-vis du roi Robert lors de votre visite au Donjon Rouge. »

Roggen n'avait pas parlé jusque-là. Ce qu'avait dit Melwyn n'appelait pas de réponse, et il ignorait où se trouvait Eleanore.
« Amélide s'est remariée ? Bien pour elle. »
Il leva les yeux vers le plafond et ajouta : « Pour les engagements, ne vous inquiétez pas trop. Le roi va s'occuper de l'affaire. Et sa femme est une ... ... bof. »

« Les Lannister ne s'arrêteront donc jamais de comploter ?
Nous ne pouvons pas laisser la maison Elesham tomber aux mains de ces bandits... Nous allons rentrer et mettre un terme à cette mascarade.

S'il lève une armée, nous devons aussi en informer au plus vite la Dame des Eyrié.
Sigismond, vous pouvez envoyer votre cette lettre immédiatement à Mestre Varrel, il saura quoi faire.
Envoyez aussi une missive aux Starks pour leur faire part de cette nouvelle, s'ils n'étaient pas au courant, il le seront maintenant.

Duncan, je vous charge de préparer notre départ, le plus tôt sera le mieux.

Mère à toujours été de bons conseils, je pense que j'irais la voir dans la journée. »

Il prit un moment pour réfléchir aux paroles de Melwyn et continua :

« Melwyn, n'espérez pas trop que le roi réagisse, il est totalement sous l'emprise de Cerseï, il ne fera rien. En tout cas rien de bien vous pouvez en être assuré.

Je vais aller chercher Éléanore, elle est peut-être allée faire un tour au grand Septuaire. »

Sigismond ne bouge pas immédiatement et ose donner un conseil.
« Peut-être que le plan des Lannister est d'enlever de la capitale les amis du Roi pour le couper encore plus du monde. Je ne sais pas si vous servez bien votre pays en quittant en toute urgence la capitale. Duncan peut largement accomplir le travail sans votre aide. De plus nous ne pourrons pas faire bouger la maisonnée dès ce soir. Nous avons une centaine d'hommes à préparer, les meubles à déplacer et j'oublie encore des choses.
Notre départ hâtif sera suspect.
Faisons ça doucement. Duncan en premier et en urgence, puis après le reste de la famille. Ou Duncan et un petit groupe mais pas vous Seigneur.
De plus les Stark seront peut-être heureux de ne pas se voir seuls face aux Lannister. »
Sa mine respectable et son ton calme cherche à convaincre.
« Nous avons encore à voir nombre de Maisons du Val. Il semblerait que le beosin d'une alliance soit plus important que jamais. Surtout si certaines sont déjà infiltrée par d'autres. »
Une demi matinée face aux Lannister et c'est déjà le sauve qui peut, bel acte de courage dans cette famille, décidément plus à l'aise pour tuer des barbares analphabètes et sans équipement que pour parler à d'autres personnes éduquées.

Alrick prit un temps pour réfléchir à la situation. Voulant mettre sa famille à l'abri, il avait occulté tout le reste.

« Vous avez raison Sigismond, nous devrions nous préparer au mieux.
Malgré tout, nous devrions envoyer les lettres pour Mestre Varrel et pour les Stark.
Melwyn, je pense que tu devrais aller avec Duncan. Tu pourras lui être utile. Les gens du Val te connaissent bien et ont confiance en toi. Ils t'écouteront c'est certain.

Sigismond vous continuerez la mission que vous avez commencé. Si vous avez besoin de quelqu'un, je pense que Roggen pourras vous aider. »

Tout sourire, Sigismond pars faire envoyer sa lettre à l'intention du mestre de la Maison et reviens au bout de quelques minutes.
« C'est fait messires. Je suis prêt à reprendre ma mission Sire Roggen »

Puisque Sigismond était prêt à reprendre sa mission, Roggen se leva de son fauteuil.
« Qui nous reste t-il à rencontrer, et dans quel ordre ? »