La maison Borrel possède une maison à Port-Real, c’est une battisse de bonne taille mais sans prétention, rien à voir avec les grands hôtels particulier des grandes maisons du Val que vous avez visité jusqu'à présent.
A l'entrée, personne, pas même un garde.

« Ils doivent avoir déjà quitté la région. Toquons à la porte, pour nous en assurer. »
Ainsi dit, également fait, Roggen frappa. La porte. Qui se tenait en travers de son chemin.
Il la toqua quoi.

Roggen frappa à la porte et un servant vint ouvrir. Il prit le temps de vous regarder avant de dire quoi que ce soit.

« Bonjour messires. Que puis-je faire pour vous ? »

« La maison Rochelune vous dites.
Je vais vous annoncer de ce pas. Veuillez patienter un peubs!il vous plaît. »

L'hommenvous désigna un arbre du doigt.

« Vous pouvez attacher vos chevaux à cette arbre si vous voulez. »

L'homme disparut pendant une dizaine de minute qui vous parut excessivement longue et revint.

« Si vous voulez bien me suivre. Je vais vous conduire à Lord Godric. »

La maison est chichement décorée, rien de tape à l'oeil, l'intérieur correspond en tout point à l'extérieur. Le mobilier était de bon goût mais sans fioritures, rien que des choses utiles. Sur un canapé, vois voyez Lord Godric Borrel en compagnie d'un homme, Triston Sunderland, le seigneur de la maison Sunderland.

Le seigneur de la maison vous présenta deux fauteuils du doigt.

« Messieurs, c'est un véritable plaisir que de recevoir dans mon humble demeure des émissaires de la maison Rochelune.
J'étais justement avec mon ami Triston, nous discutions du bon vieux temps... J'espère que cela ne vous dérange pas s'il reste ici. De toute façon nous ne nous cachons rien, ce que vous avez à me dire peut être entendu de Triston. »

Vous remarquez que les mains de Godric sont palmées. Vous le saviez déjà évidemment, mais c'est a chaque fois un nouveau choque que des voir cette famille d'hommes poissons.

Lord Godric sourit et jeta un regard complice à son ami Triston.

« Vous voulez bien de nous dans votre alliance ? C'est un réel honneur. Avons nous du temps pour réfléchir à la question ? Je ne voudrais pas prendre une décision hâtive et me retrouver une fois de plus lésé.
Qu'en pensez-vous Lord Sunderland ? Devons nous nous allier à la maison Rochelune ? »

Le seigneur de la maison Sunderland fronça les sourcils et s'adressa à vous d'une voix calme et posée.

« Que nous apporterait cette alliance ?
Vous savez que nous sommes depuis que vous êtes arrivé dans le Val, disons... en perte de vitesse.
Je crois que cette alliance est l'occasion de rééquilibrer la balance, qu'en dites vous messieurs ? »

« Cette alliance est un moyen de mieux se connaitre et de mieux examiner à l'issue du conflit les problèmes commerciaux régnant. L'association a une vertu défensive et offensive. Nous devons être uni pour ne pas se faire assaillir un par un. Nous pouvons déjà vous dire que l'offensive des Lannister sur certaines Maisons a commencé. »
Sigismond réfléchit et expose une idée.
« Nous ne pouvons pas vous donner de l'or en compensation ou un accord de ce type. Cela dit, nous pouvons penser plus grand notre économie, s'entendre sur un partage des marchés par exemple. Vous pourriez aussi avoir des comptoirs directement sur nos quais et de là continuez à commercer avec des avantages à déterminer. Si vous développez votre commerce et l'activité de notre port, tout le monde y gagne. »

Triston ouvrit de grand yeux. Visiblement il ne s'attendait pas à ce que Sigismond venait de dire.

Une chance de récupérer une part du marché ?

Son regard glissa vers Godric et quelque chose se passa entre les deux amis de toujours. Quelque chose d'imperceptible pour un oeil non entrainé mais qui n'échappa pas à Roggen et encore moins à Sigismond. Ces deux là préparaient quelque chose.

« Offensive et défensive vous dites ? Ce ne sont que des mots, ce que je veux aujourd'hui c'est une assurance, l'assurance que ma famille et moi ne seront pas lésés une fois de plus, l'assurance que dans les plus bref délai, nous retrouvions notre part du marché qui... Nous appartenait entièrement il n'y à pas si longtemps. Vous comprenez j'espère. »

« Votre proposition est une avancée, j'en conviens, mais clairement, vous êtes toujours avantagés, nous voulons retrouver le marché qui nous a fait tant prospérer. Je pense que Triston sera d'accord avec moi sur ce point. Nous étions de très riche famille avant votre venu.
Oui je parle du passé, car ma famille en à un conséquent contrairement à vous, les nouveaux.
Roggen, je vous respecte, mais votre famille nous vole depuis trop longtemps. »

Triston jeta un regard dur à Godric qui semblait-il n'avait pas réussi à garder son calme. Les deux hommes se dévisagèrent pendant un moment avant de tourner leur regard vers vous.

« Je ne suis pas un commerçant », commença Roggen. « peut-être devriez-vous m'expliquer l'avantage naturel de vos îles sur le commerce, car je ne crois pas que le besoin de marchandises propres aux Trois Soeurs soit immense. Pour l'ensemble, les marchandises transitent par votre port avant d'atteindre le continent, c'est bien ça ? »