Situé à l'est du grand septuaire, à l'entrée de la rue des soeurs, l'hotel particulier de la maison Grafton est un bâtiment élégant, bien entretu.

Les membres de la famille sont logés à l'étage,
alors que les servants sont aux rez-de-chaussée,
dans de belles chambres malgré leur statut.

L'unique garde posté devant la porte fait un signe de main par une fenêtre à quelqu'un à l'intérieur puis se retourne vers vous.


Il fait un légère révérence.

Rapidement, un valet sort de l'hôtel en vous faisant signe de le suivre. Deux petits garçons viennent prendre vos chevaux.


Il entre dans l’hôtel. Contrairement à celui de la maison Royce, l'intérieur de cet hôtel est richement décoré.



Vous prenez place sur les fauteuils autour de la table basse. Lord Gerold Grafton arrive au moment ou vous asseyez.

Il arbore un visage dur. Visiblement, il n'est pas très content de vous voir.

« Bonjour à vous, que me vaut le plaisir de vous avoir ici. »

Faisant preuve de toute l'étiquette nécessaire, Sigismond ne peut que remarquer l'opulence de la Maison, étrange pour une famille qui était du côté des Tagaryens...
« Bonjour, Lord Rochelune envoie ses plus hautes salutations. Il nous mandé pour vous entretenir d'un projet. Vous n'êtes pas sans avoir les tristes évènements qui viennent d'arriver entre Lannister, Stark et Arryn. Votre Maison est renommé pour son dévouement à la paix et c'est sur ce point que Lord Alric souhaite votre assistance.

La paix du Royaume est menacé et aucun d'entre-nous ne veut revivre les tristes années de la guerre civile. C'est pourquoi il faut qu'une union de seigneurs s'établisse pour assurer la paix en étant neutre. »

« Attendre c'est subir le vainqueur Stark ou Lannister. Les deux ne vous apporteront que des ennuis, alors que si une troisième force, celle qui marche dans l'ombre de Jon Arryn, se lève, alors là vous êtes vainqueur. Oui c'est marcher dans l'ombre de feu la Main, qui a toujours su maintenir l'équilibre précaire, à nous de reprendre son flambeau. »
Il ajoute :
« Ne voulez-vous pas voir flotter à nouveau haut les bannières de la Maison Grafton ? Vous préférez attendre le jugement de l'histoire ? Celui qui dira Maison Grafton : maison noble, sans fait notable. »

Le seigneur de la maison Grafton se redressa dans son fauteuil.

« Vous souvenez vous la dernière fois que j'ai voulu prendre position ? Moi oui, ma ville a été prise par les gens du val et par les hommes de votre maison d'ailleurs...
Que se passera t-il la prochaine fois hein ?
Franchement, je préfère être traité de couard ou de tout ce que vous voulez plutôt que pendu !! »

Les derniers mots étaient sortit avec plus de force que Gerold Grafton aurait voulu.

Sigismond regarde le vieux couard en face de lui
« Vous vous trompez. Je serai pendu comme un criminel et vous serez décapité. Mais oui vous avez perdu la dernière fois parce que justement les seigneurs du Val se sont entre déchirés. Lord Alrick veut justement éviter toute guerre entre voisins. Proposez un front uni et fort.
Quand la harde de sangliers fait face, les lions et les loups reculent. Vaillant, seul le sanglier tombe toujours. »

Il veut calmer la situation et continue.
« Je comprend votre position, nous ne vous tiendrons pas rigueur de votre position. Malgré tout, nous tenons à vous dire que si vous êtes menacés nous nous dresserons pour vous aider. »

Il se gratte la barbe et finit par trouver une image utile.
« Je suis médecin. Voyez le Val comme un corps et les divisions liées à la guerre comme des blessures non soignées. Cela fait 16 ans qu'elle suppure. Il est temps de les nettoyer, et de forcer leur fermeture pour que le corps entier retrouve sa force. Chaque nettoyage de plaie est douloureux et nécessite un effort de chacun. C'est le seul moyen de guérir. »

« Je pense que je serais moi aussi pendu si ce sont les Lannister qui prennent le pouvoir. »

Gerold sourit d'un sourire plein d'amertume.

« La dernière fois j'ai voulu rester fidèle à la couronne comme il se doit, j'ai voulu protéger les intérêts du val en faisant cela, mais je n'ai été récompensé qu'avec des cendres dans ma ville...
Une fois de plus je sevirais le val de mon mieux, mais je ne veux pas que mon nom soit associé à une quelquconque alliance.
Je te ferais de calmer les choses ici mais à ma manière. Je suis déjà entrain d'avancer mes pions mon cher.
Les médecins sont parfois obligés d'amputer quant les blessures deviennent trop profonde.
Je vous conseil de garde cela à l'esprit, parfois le meilleur moyen de survivre est le plus simple.

Sur ce, je ne voudrais pas faire attendre mes pions trop longtemps.

J'espère que la prochaine fois que nous nous verrons nos tête serons toujours solidaire se nos corps. »

Il se leva fit un signe de la main à son valet et s'en alla en vous faisant un signe de tête. Visiblement, la politesse n'était pas son fort.

En sortant Sigismond, pensif, s'adresse à son camarade.
« hmmm tout est plus difficile que je ne le crains. Amputer, pions, à ma manière tout pousse à croire que le seigneur local s'est vendu à quelqu'un. Car il est trop imbu de lui pour être un leader. Il va suivre le vent. »

« Ça me serait pas surprenant », acquiesça Roggen. Il était pensif. Les événements allaient trop vite à son goût. Il savait s'adapter, mais il n'aimait pas ça.