EDIT : Complément

La famille Elesham ...

Sise dans une demeure opulente sans être fastueuse, la maison Elesham peut s'enorgueillir de titres nobiliaire séculaires, à défaut d'une grande richesse immédiate ....

A vous d'arriver ....

...
toujours pas ?
Vous êtes perdus en ville ?

Chevauchant avec aisance et habitude le duo arrive rapidement devant la demeure de leurs alliés. Ils mettent pied à terre et Sigismond hèle un serviteur pour s'occuper des bêtes et avise l'intendant de leur arrivée et de leur souhait d'avoir une audience avec le seigneur des lieux.
« Salutations, la maison Rochelune souhaite s'entretenir avec son allié de toujours la famille Elesham sur un sujet de la plus haute importance. Pouvez-vous annoncer Ser Duncan, frère du seigneur. »

« Bien sûr Messires....J'avertis de suite la maisonnée..... »
Le palfrenier prend les montures en charge, mais surtout attrappe au col son aide et l'envoie fissa prévenir la maison de l'arrivée de «Nobles Messires de la maison Rochelune» à recevoir de suite ....

Il ne vous reste donc plus qu'à marcher sereinement et sans trop de précipitation jusqu'au perron, afin qu'arrivés à la porte votre comité d'accueil soit digne de votre rang ....

Ducan avance tranquillement avec maître Sigismond jusqu'à l'entrée de la maison : il faut laissser le temps aux cousins de s'organiser. Il en profite pour examiner l'état de la garnison et saluer d'éventuelles vieilles connaissances.

La garnison n'est pas visible, mais quelques tête connues trainent dans la cour avant ....

Sigismond ne connaissant personne reste concentré sur sa tâche et attends patiemment.

La porte d'entrée s'ouvre sur un homme en livrée impeccable. Âgé d'une cinquantaine d'année, le visage sérieux, il s'incline avec déférence devant les visiteurs : « Si ces Messieurs consentent à me suivre ... Messire va vous recevoir .... »
Tenant la porte ouverte pour que les visiteurs puissent entrer, il dévoile un alignement de 3 jeunes servantes tout aussi impeccables et qui attendent le long du mur, droites et les mains sagement à l'arrière du corps.
« Désirez-vous que nous prenions en charge vos effets les plus encombrants ? », le majordome semble appliquer un protocole strict et particulièrement formel produisant une impression étrange : Vous vous sentez à la fois accueillis comme des hôtes de très grande marque, une attitude qui laisserait entendre que vous êtes d'un rang considérablement supérieur au votre, et en même temps avec une froideur à laquelle vos cousins ne vous ont pas habitués...

Bizarre... Qu'est ce que cela veut dire ?


« Tenez. Prenez en bien soin. »
Duncan remet son manteau et son épée au majordome avant de pénétrer plus en avant dans la demeure.

« Cela ira merci »
N'ayant rien d'encombrant, Sigismond emboite le pas à Duncan, pondérant l'attitude de leur hôte.

Le majordome a les narines qui se pincent au geste de Duncan et s'empresse de se délester de ce fardeau indigne de ses fonctions auprès d'une servante, qui est là pour ça, elle !

« Par ici Messieurs ... » ajoute-t-il en leur indiquant la direction d'un corridor où il les précède d'un demi-pas jusqu'à une porte qu'il ouvre sur un délicat patio aménagé en jardin d'intérieur fortement parfumé de plantes essentiellement aromatiques.
Mathilde Elesham, la doyenne de la maison (et mère de Duncan et d'Alrick, le Seigneur de Rochelune) est confortablement installée au milieu du jardin en compagnie d'un jeune homme qui pourrait être son petit-fils ou un neveu proche tant la parenté se lit sur leurs traits...
Duncan ne connait pas ce jeune homme.
« Messire vous rejoindra sans tarder » ajoute le majordome aux invités d'un air pincé, négligeant presque la présence de Dame Mathilde.
« Merci Georges ! » tranche Dame Mathilde. « Veillez à faire porter des raffraichissements. Vous pouvez disposer. »
S'inclinant vers sa maitresse, ledit Georges effectue un demi-tour tout ce qu'il y a de plus martial et vous quitte sans ajouter un son ni un regard à quiconque.
Dame Mathilde guette scrupuleusement son départ et attend qu'il soit suffisamment éloigné pour tendre les bras à son fils dans un geste d'invite maternelle....

Avec un grand sourire, Duncan serre chaleureusement Mathilde dans ses bras avec toute son affection filiale.
« C'est toujours un plaisir de vous voir, ma très chère mère. J'espère que vous allez bien. »

Reprenant un peu de distance, il poursuit plus grave :
« Je suis venu avec maître Sigismond pour partager avec la maison Elesham des informations en provenance du Val. En attendant mon cousin, pourriez vous nous présenter à votre invité ? »

Clignant des yeux en direction de Maître Sigismond, pour lui signifier son salut le plus discrètement possible, Dame Mathilde répond à son fils : « Mon «invité» est votre petit-neveu, le fils de votre sœur Amélide.... »