Duncan croise les bras et fixe son oncle dans les yeux :
« J'attend. »

Dame Mathilde lève les yeux au ciel d'un air de dire : « Ça y est ! il boude, on pourra plus rien en tirer »
« Quelque tripot en ville je suppose ... Vous évoquerez ces choses-là entre hommes ... »

Duncan soupire et attend qu'il n'y ait pas d'étranger à portée d'oreille.

À voix basse, il aborde enfin la raison de sa visite :
« Voila l'autre raison de ma visite. Nous avons reçu des nouvelles du notre mestre. Il semble qu'il y ait une embrouille entre d'un côté lady Lysa et sa soeur Catelyn et de l'autre la famille Lannister. Mon frère Alrick souhaitait vous consulter à ce sujet mais vu votre nouvelle situation par rapport aux lions je pense qu'il vaut mieux que vous restiez en dehors de cette affaire. »

Je me devais de les prévenir.

Duncan poursuit d'une voix posée :
« Parlez moi donc un peu de mon nouveau beau-frère. Dans quel domaine exerce-t'il et ou réside-t'il ? »

L'oncle soupire ....
« Ben voyons...le temple .... vous ne vous fatiguez donc jamais de prier ?!.... »






La vieille dame a un sourire en coin :

Non, je ne m'en lasse pas !
« Et j'escompte bien qu'au moins l'un des 7 saura enfin entendre mes prières !
Un peu plus de piété et moins de débauche vous ferait, me semble-t-il, le plus grand bien !
Peut-on espérer vous voir ce soir au dîner, pour une fois ? »



L'oncle expire avec désapprobation....
« Votre dîner...je m'en dispenserai ce soir encore...
entre vos remarques acerbes, vos moues désapprobatrices et votre façon de corriger ma tenue à votre table...
merci bien, mais ce sera sans moi...
Je dînerais en ville, en meilleure compagnie que la votre.... »

Voyons ce que mère souhaite me dire entre quatre yeux.

Duncan toussote d'un air peiné devant la tournure que prend les évènements et répond :
« Je suis bien sur prêt à vous accompagner dans vos dévotions, ma mère. Préférez vous y aller maintenant ou que nous nous retrouvions cet après-midi ? »

Comme prévu.

Duncan prend la balle au bond :
« Dés que vous êtes prête, mère. »

Il attend que sa mère soit remontée se préparer puis demande d'un air entendu à Archibald :
« Avez vous des précisions à rajouter maintenant que nous sommes entre homme ? »

S'eclipsant rapidement, revenant plus rapidement encore, Dame Mathilde se dit prête à aller enfin au temple ....

Tant pis.

Duncan se tourne vers son oncle pour lui faire ses adieux :
« J'ai été content d'avoir de vos nouvelles. J'espère que la situation de votre maison va s'améliorer. Mais je crains que le temps se gate. Essayez d'être prudent.

En fait, je pense qu'il serait sain de rentrer rapidement dans le val pour veiller sur les intérêts de votre maison.

Au revoir bon oncle. »

Il serre Archibald dans ses bras puis se tourne vers sa mère:
« C'est parti ! »

Devisant, de tout de rien, des fleurs qui éclosent bien vite pour la saison, des pluies inppinées qui risquent de gâcher les récoltes, et autres considérations météorologiques et botaniques, Dame Mathilde part au bras de Duncan en direction du temple.
Une gentille servante se propose pour les accompagner, mais Dame Mathilde la rembarre gentiment : « Mon enfant, les dévotions d'une vieille mère pour ses enfants les concernent, eux. Je sais bien que vous êtes toujours pormpte à vouloir me porter assistance, mais pour ce soir, il me semble que mon fils fera parfaitement l'affaire.
Et de plus, j'ai ouïe dire que notre bon George vous cherchait... une affaire de draps à reprendre il me semble ... vous ne voudriez pas décevoir notre bon George, n'est-ce pas ?! »
Ne pouvant s'imposer sans commettre d'impair, la jeune servante se voit bien obligée de rester là, tandis que Dame Mathilde et Duncan sortent enfin de la maison.

Ne laissant pas à Duncan l'occasion de placer l'ombre d'une phrase, le pressant par le bras pour s'éloigner le plus possible, Dame Mathilde poursuit ses considération botaniques sur les mérites comparés du chardon, de la rose et de mille autres fleurs au vu de leur résistances aux éléments défavorables .....
Ce n'est que parvenus à 30mn de marche (rapide) de la maison, qu'elle conscent enfin ! à modifier son discours :
« Vous aviez des choses à nous faire savoir, et vous en avez découvert d'autres, non moins importantes, j'en suis certaine.
Je vous écoute. En souhaitant qu'ici les oreilles des lions soient suffisamment éloignées pour ne pas nous entendre .... »

En quittant la maison Elesham, Duncan interrompt 30 secondes sa mère pour laisser des consignes afin que maître Sigismond puisse éventuellement le retrouver.

Une fois loin des oreilles indiscrètes, Duncan se confie alors à sa mère :
« En bref, voila les informations reçues de Mestre Varrel : il semble que Catelyn ait capturé Tyrion Lannister et que celui ci goûte l'hospitalité des prisons des eyries. Elle l'accuse de tentative de meurtre sur son fils Brandon Stark.
Un conflit entre la famille de la reine et celle de la main ne peut être que néfaste au royaume.
Surtout que lady Lysa semble impliquée.
Alrick est en train de rendre visite au roi pour savoir quelle ligne de conduite adopter. Il m'a demandé de consulter nos alliés pour les prévenir et évaluer les options possibles. »


Il soupire puis continue d'un air pensif :
« Vu les derniers exploits de mon oncle, j'ai préféré écourter la conversation pour ne pas mettre en porte-à-faux l'honneur des Elesham. »

Puis il regarde sa mère dans les yeux ;
« La situation est grave, il est temps d'arrêter les devinettes. Avez vous des informations supplémentaires sur les engagements pris par rappport au Lannister ou sur le mariage d'Amélide ? »

Récupérant les informations laissés par Duncan, Sigismond galope vers le le temple où retrouver Duncan. Il chevauche habilement dans les ruelles encombrées jusqu'à voir au dessus des toits les flèches du bâtiment religieux. Il se signe en le voyant mais poursuit son chemin. Dressé sur ses étriers il cherche la silhouette familière du chevalier dans la foule, puis l'ayant repéré s'approche doucement du duo. Il met pied à terre et tirant son cheval hèle les deux doucement.
« Me voici seigneur Duncan. »
Il se fait mettre au courant des informations qui lui avaient échappé puis réfléchit un instant avant de répondre.
« Pour éviter les déshonneur je ne vois que Ser Duncan pour prendre cette place temporairement. Je peux rédiger un contrat et mais il faudra le sceau de votre oncle et la signature des principaux membres de la famille. Ensuite il faudra présenter cela au Roi. C'est là que les Lannister pourront nous poser problème. »
Il se racle la gorge.
« Et nous voulions absolument éviter cela je vous le rappelle. La faute pour le moment est du côté des Stark et des Arryn. Mettre en prison sans procès un grand noble, sinon par la taille mais par l'ascendance est dangereux,surtout aussi hâtivement. Son mari est esseulé à la Capitale. Il va devoir trouver des alliés et remettre de l'ordre dans sa Maison. »
Il poursuit
« La guerre menace car les plaies du passé ne sont pas refermées. »