« Allons, allons mon cher Godric, calmons nous, nous sommes entre personne de bonne famille, dire ce genre de chose ne sert l’intérêt d'aucun d'entre nous.
Je pense que vous avez compris ce que nous voulons, une part de marché, la forme m'importe peu du moment que l'or y est... Est-ce que vous êtes prêt à nous céder une partie des bénéfices de votre port, voilà la question. »

L'homme branla sa petite barbe un moment l'air songeur, tout à fait calme comme si cette conversation n'avait pas de réel enjeu pour lui.


Les mots de Triston semblait juste, il avait l'air sincère et voulait certainement trouver un terrain d'entente avec vous.

Godric quant à lui s'adresse sur sa dernière phrase à Roggen, il traite la famille Rochelune de voleur et cela ne te plait pas.

Triston, Godric, Roggen , Sigismond

Roggen répondit d'une voix sourde, il n'avait pas envie de perdre des heures avec les familles des îles. Si les amis ne voulaient ou ne pouvaient se joindre, arracher la neutralité d'anciens ennemis pouvait valoir le coup. Mais il ne leur faisait de toute façon guère confiance. Et ce n'était pas les paroles de Godric qui allaient l'inciter à se calmer.
« Si le Val est divisé, il sera une proie pour ceux des autres royaumes. Et si nous devenons des proies, l'argent n'aura plus d'importance. »

Sigismond comprend que les autres attendent une sorte de rente.
« JE comprend qu'une sorte de compensation pour les pertes subies vous plaise, mais réfléchissez, mieux vaut investir ensemble et développer le commerce pour avoir un plus gros gâteau que se partager le même gâteau à trois. De plus cette rente est mauvaise pour vous sur le long terme.
Vos descendants n'en bénéficieront peut-être pas et vous aurez toujours une épée de Damocles au dessus de vous. Le jour où nous ne voulons pas payé, vous voilà de nouveau pauvres. »
Tromperie baps lance 5d6+5 et obtient 24 (5, 4, 1, 6, 3) oups j'ai oublié un dé de bonus baps lance 1d6 et obtient 2 (2), le 2 remplace le 1 pour 25 de total avec 5 en influence, je dois bien le sécher le type :)

Sigismond était un maitre dans l'art de parler, Triston Sunderland en posant sa question, comprenait qu'il était sur une planche savonneuse. C'est avec les dents un peu plus serrées que la discussion continua.

Initiative : Kaochi lance 4d6 et obtient 10 (1, 1, 5, 3)
Technique : intimidation.
« Nous ne sommes pas venus en ennemis ou en marchands, mais dans le but d'aider à défendre le Val. S'il tombe, ce sont toutes les familles qui en subiront la ruine », surenchérit Roggen.

Initiative baps lance 3d6 et obtient 11 (6, 3, 2) Je garde ma technique d'attaque sur le même seigneur. Je l'ai affaibli je continue, je ferai un jet d'intimidation sur l'autre au tour suivant.

Arborant son plus beau sourire hypocrite, Sigismond enfonce le clou.
« Je vois à vos yeux que la justesse de mes paroles vous touche, nous parlons ici du long terme, du rapprochement des trois maisons et de la fin de sourdes rivalités. »

Triston sourit, il comprenait que l'étau était entrain de se refermer sur lui.

« Vous oubliez un peu vite la famille Lonhameau messire qui est certainement la maison la plus touchée des trois.
Je comprend où vous voulez en venir, le rapprochement de nos maison pour des profits partagés, un commerce mieux développé, je pense que sur ce point vous avez raison, mais combien de temps faudra t-il avant que nous sortions de nouveau la tête de l'eau ? Dans combien d'années, ce commerce qui semble en effet profitable à tous, va nous ramener sur la voie de la richesse ? En attendant ce moment, nos enfants continuerons d'être aussi maigre que des poissons.
Vous comprenez que cette situation est invivable n'est-ce pas ? »

« Vous pouvez commencez par accepter de vous allier aux maison du Val. Comme je le disais, nous sommes pas là pour marchander.
Soit vous nous suivez et vous aider le val à survivre, soit vous décidez de faire cavalier seul et vous débrouillerez par vos propres moyens.
C'est simple. »

Roggen regarda tourna la tête vers Sigismond. Visiblement, cette discussion l'énervait.

Sigismond lui fait un signe d'attendre et de prendre sur lui ou de se retirer et de le laisser seul.

Roggen soupira et regarda Sigismond. Il comprenait tout à fait ce que voulait dire le regard de cet homme. Mais comment se retenir face à des idiots tels que ces deux là ?

Il regarda les deux seigneurs, du regard le plus neutre qu’il put.

Je vous laisse encore une chance de prendre la bonne décision.

Il regarda Sigismond et fit un léger signe de tête montrant qu’il n’interviendrait plus.

Les yeux de Triston Sunderland se posèrent sur Roggen puis sur Sigismond. L’homme semblait perdu. Les paroles des deux émissaires de la maison Rochelune semblait avoir touché la corde sensible.
Il sourit, sachant qu’il avait perdu.

Croisons les doigts pour qu’ils soient la moitié de ce qu’ils semblent être et nous récupérerons au moins un fragment de notre gloire passée.

Lord Godric Borrel se leva et semblait prêt à exploser. Quant celui-ci ouvrit la bouche, Triston, seigneur de la maison Sunderland, suzerain des trois Sœurs, le coupa d’un ton sec et autoritaire.

« Il suffit Godric ! »

Cette simple injonction suffit à calmer le seigneur de la maison Borrel qui se rassit, rouge de honte.

« Ce n’est pas la peine d’aller plus loin, vous avez gagné. Nous vous soutiendront…
N’oubliez pas, nous attendons en retour, une meilleure répartition du commerce. Si vous ne respecter pas votre parole, nous seront nous en souvenir, gardez bien cela à l’esprit.
Dans l’immédiat, comment doit se traduire l’aide dont vous avez besoin ? »

Godric Borrel, toujours rouge comme une tomate n’en croyait pas ses oreilles. Il avait à présent la bouche grande ouverte et ses mains palmées étaient posées de part et d’autre de ses tempes.

« Le mieux monsieur c'est de rencontrer le seigneur de la maison Rochelune, venez avec nous maintenant ou à dîner ce soir pour faire cela dans les normes. Partageons le pain et le sel solennellement. »
Sigismond maître de lui est heureux de sa réussite mais ne l'affiche pas, il n'est que l'instrument des Rochelune.

« Nous viendrons ce soir pour l'heure du diner. Nous avons encore des choses à mettre en place de notre côté. »

Triston secoua la tête et se leva pour tendre la main à Sigismond.

« Maitre Sigismond, ce fut un plaisir. J'espère que notre collaboration futur sera à la hauteur de nos espérances. »

Il tendit ensuite la main vers Roggen et lui sourit.

« Vous feriez bien de garder cette homme précieusement dans votre famille, il pourrait s'avérer être un sérieux atout. »

Il fixa Godric d'un air sévère et celui-ci se leva à son tour pour serrer la main de Sigismond ainsi que celle de Roggen sans dire un mot.

Roggen leur serra la main calmement, c'était fini pour l'instant. Et la prochaine fois, ce serait Alrick qui aurait à traiter avec eux. Il suffisait de rester calme.
« Au plaisir de vous voir ce soir », affirma Roggen, l'expression neutre. Peut-être quelque chose émergerait de cette journée, finalement.

Sigismond s'incline suite au compliment puis prend congé des deux nobles pour repartir avec Roggen.
« Maison suivante. Finalement vos ennemis sont plus faciles à convaincre que vos alliés... Quelle Maison allons-nous faire ? »

A la question que Sigismond avait posé une fois sortis, le guerrier hésita, puis demanda : « Qui nous reste t-il ? »