Eh bien pour une surprise ! J'ignorais que soeurette nous avais donné un neveu.

Sans hésiter un instant, Duncan tend la main à son nouveau neveu avec un grand sourire :
« Bonjour jeune homme ! Je suis Duncan Rochelune, un de vos oncles maternels. Enchanté de faire votre connaissance. Je vous présente messire Sigismond, le précepteur de vos cousins Rochelune. »

Sigismond s'incline sans ajouter un mot.

Duncan poursuit :
« J'espère que vos parents vont bien ; cela fait un certain temps que nous n'avons pas eu de nouvelles. Que faites vous donc à Port-Réal ? »

« Et qu'ils vous protègent aussi, mon jeune neveu dont j'ignore encore le nom. »
Répond Duncan en essayant de garder son sérieux.

Quel age peut'il donc avoir ...

« Et bien mon cher Bora , votre présence est une agréable surprise. J'espère que vous viendrez voir le reste de la famille un de ces jours, ici ou dans le Val. »

Devant la réserve du jeune homme, Duncan se retourne vers Mathilde.
« Mère, vous avez une fois de plus réussi à nous surprendre ! Ou donc était caché mon nouveau neveu ? »


Mamentheth ce nom ne me dit rien. Dans mon souvenir Amélide avait épousé le marchand Aristide Tromalef...

Sigismond regarde un instant Duncan et réfléchit d'où viens le nom assez spécial du jeune homme. Il profite de son silence pour examiner chaque personne et noter dans sa tête les informations qu'il perçoit.

Duncan sourit à la remarque de sa mère.
« En effet, je sais bien que vous n'arrêterez jamais de nous surprendre. Mes nouvelles attendront la venue du chef de la maison. »

Duncan se tourne ensuite vers son neveu par alliance.
« Bora, vous n'avez pas vraiment répondu à mes questions. J'espère que je ne vous mets pas mal à l'aise ? »

Duncan soupira devant la timidité du jeune homme :
« Mathilde vous a surement raconté l'histoire récente de notre famille. La génération actuelle des Rochelune sait que la naissance ne fait pas tout et implique de grandes responsabilités envers ceux qui nous suivent .... et auxquels nous devons tout. Je parlerais à mon frère pour votre invitation. Mais cela dépend des évènements à venir ... »

Duncan se retourna vers sa mère :
« J'ai trouvé l'atmosphère changée en arrivant ce matin . Tous ce décorum ! D'où sort ce nouveau majordome ? »

«Le Rudoyant», qui porte actuellement bien mal son surnom, rejoint le groupe d'un pas pressé :
« désolé de vous avoir fait attendre...des affaires....urgentes comme toujours.... » si Duncan trouve que son père est tendu et défraichi, celui-ci tente au moins de n'en rien laisser paraitre
« Mais quelle joie de vous voir venir nous rendre enfin visite .... »

Sigismond regarde autour de lui et semble comprendre. Flamboyant, dettes, or, Lannister, espions. Une série de mots bien trop communes dans les maisons nobles incapables de gérer un budget et d'investir dans le développement économique.
Il plante son regard dans celui de Duncan et secoue lentement la tête négativement. Prudence, nous sommes écoutés.
« Chers sires, je vais vous laisser un moment entre-vous, je ne veux pas faire l'intrus dans votre réunion de famille, permettez-moi de me retirer. Sire Duncan je vous attendrais dehors à la taverne des Lions qui guettent. »
Le faux nom de la taverne devrait éveiller l'oreille du chevalier. Lui pendant ce temps irait vérifier des informations auprès des serviteurs discrètement.
Les jets d'intuition sont avec quelle caractéristique ? Ingéniosité ? baps lance 5d6 et obtient 20 (5, 2, 5, 4, 4)

« Nous vous excusons Maître, vaquez.., vaquez... » si le ton de Dame Mathilde est léger, son regard entendu confirme les soupçons de Sigismond

«Le Rudoyant», jette un regard assassin à sa soeur. Puis se compose un visage affable pour Sigismond : « Cher Maître, nous n’allions bien sûr pas vous retenir si vous avez des obligations. Mais vous avoir à dîner serait un plaisir partagé...dès que ma si pieuse épouse sera rentrée du septuaire....disons vers 21h....Nous ne dînons pas très tôt. »
Puis, ignorant le précepteur, se tourne vers son fils « Alors mon grand ! Tu voulais nous voir pour une raison particulière ? Ou simplement pour nous faire le plaisir de ta compagnie ? »

Contrit par la scène, semblant ne plus savoir où se mettre, le jeune neveu se lève à son tour
« Merci Grand-mère de m'avoir reçu. Vous savez où me faire mander si besoin. Je ne voudrais pas interrompre de si touchantes retrouvailles .... »
et se dirige tranquillement vers la sortie du jardin ....

Duncan prend un air gêné devant la tournure des évènements. Aprés un hochement de tête répondant à l'avertissement de son camarade, il enchaîne par un geste amical de la main vers son "neveu" puis répond à son oncle "Le rudoyant" :

« Mon oncle, c'est toujours un plaisir de venir vous rendre visite. J'espère que vous allez bien ? Je vois que vous avez réorganisé votre maisonnée ; avec talent comme toujours. Les Rochelune vont bien et nos jeunes pousses sont enchantés de découvrir cete grande cité.
Mais effectivement le plaisir de votre compagnie n'est pas la seule raison qui m'a conduit ici. Avez vous eu des nouvelles récentes du Val ? »


Essayons de savoir dans quel guêpier mon oncle s'est fourré...